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Gestion de la relation entre les professionnels de l'information et leurs prestataires de services : adaptation de l'offre à la demande

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par Amélie JONCHERAY
Université Catholique de l'Ouest - Angers - Maitrise de Documentation et Sciences de l'information 2005
  

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2 - 2 - Établir un partenariat

Le lien entre le donneur d'ordre et le prestataire doit devenir une collaboration, un partenariat. Celui-ci peut se définir comme le partage de la connaissance du professionnel de l'information sur son environnement, son organisme ainsi que ses usagers et l'expertise du sous-traitant. Plusieurs éléments entrent en ligne de compte pour accroître l'efficacité de la collaboration. D'abord, le documentaliste ou le bibliothécaire doit accepter de partager avec son sous-traitant toutes les informations nécessaires au bon déroulement du service documentaire. Il explique le cadre dans lequel évolue sa structure. Les prestataires sont d'ailleurs globalement satisfaits de la transmission des informations puisque huit d'entre eux estiment que leurs clients fournissent assez facilement ces données et enfin, un autre affirme même qu'ils lui donnent très facilement les renseignements relatifs à leur situation. Seul un prestataire estime que les donneurs d'ordre ne les communiquent pas facilement. Cette proportion montre que les professionnels de l'information sont conscients que de ce partage dépend la bonne réalisation d'une prestation en adéquation avec leurs besoins. Pour qu'un professionnel de l'information agisse de cette façon, il faut d'abord qu'il soit en confiance avec son sous-traitant et certain que ce dernier ne réutilisera pas ses données contre lui lors d'une prochaine mission. Le dialogue entre les acteurs est donc indispensable pour établir ce climat. Les clauses de confidentialité stipulées dans le contrat servent notamment de garantie au client. Les rencontres organisées par certains prestataires sont aussi un moyen d'instaurer des contacts conviviaux et de rassurer un client ayant pu être déçu par une précédente expérience. Lors des entretiens, le donneur d'ordre n'est pas le seul à divulguer ses informations. Le prestataire doit lui aussi s'expliquer dans le but d'accroître la confiance du professionnel. Ces entretiens permettent également aux protagonistes de se connaître et d'établir un premier contact, chacun doit donc idéalement avoir des facultés de communication et d'écoute. L'une des documentalistes évoque dans son questionnaire les problèmes de compréhension mutuelle et la mise en place parfois longue qui peut s'en suivre. C'est pourquoi lors de ces entrevues, le prestataire peut essayer de reformuler les besoins du client pour s'assurer qu'il les a compris. Organiser de telles rencontres permet également au sous-traitant de montrer au client qu'il ne sera pas mis à l'écart du processus de réalisation.

Le professionnel de l'information peut accorder d'autant plus de crédit à son prestataire si celui-ci adhère à un code déontologique, bien que cela ne soit pas pour autant synonyme de qualité. On observe qu'une profession se structure dès lors que des associations se créent. Celles-ci jouent un rôle central dans l'élaboration des règles éthiques de la profession. Ainsi, parmi les sept prestataires adhérant à une association, plus de la moitié considèrent que c'est un moyen de s'affilier à un code de déontologie. Par exemple, le GFII en a élaboré un et tous les membres du groupement s'engagent à le respecter. Afin d'accroître leur crédibilité, ces derniers peuvent mentionner leur qualité de membre. L'éthique est une notion régulièrement associée au professionnalisme et dicte des conduites à suivre. Le prestataire devrait donc idéalement, toujours placer les intérêts de son client avant les siens et fournir un service de qualité. Le travail et la conduite du fournisseur doivent être irréprochables vis-à-vis du client. Les adhérents ne sont soumis à aucune contrainte en cas de non respect du code déontologique. Cependant, la crédibilité de la profession ainsi que leur propre image et celle de leurs prestations seraient profondément altérées par de tels manquements. De plus, les règles de bonnes conduites ont pour objectif de s'assurer de la compétence du prestataire par sa volonté d'accroître constamment ses capacités. Par ailleurs, il ne doit pas abuser les clients en leur promettant des services qu'il se sait incapable de réaliser ou encore en entretenant leur dépendance. Le code déontologique est également une garantie pour le sous-traitant qui le protège éventuellement face à des demandes de clients peu scrupuleux. Un donneur d'ordre peut, par exemple, essayer de soutirer des informations confidentielles sur un concurrent, le prestataire peut objecter en se retranchant derrière ces principes.

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