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Gestion de la relation entre les professionnels de l'information et leurs prestataires de services : adaptation de l'offre à la demande

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par Amélie JONCHERAY
Université Catholique de l'Ouest - Angers - Maitrise de Documentation et Sciences de l'information 2005
  

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2 - Formaliser la relation

2 - 1 - Rédiger le contrat

Le contrat confirme la collaboration entre les deux parties et sa rédaction est généralement faite par le fournisseur. Quant au donneur d'ordre, il doit impérativement vérifier les clauses du contrat pour les faire changer en cas de désaccord. Il est essentiel de contractualiser la relation puisque ce document est censé protéger chaque partie par la présence de clauses juridiques qui confirment les responsabilités de chacune. Il n'existe bien entendu aucun contrat type, tout dépend de la prestation. Néanmoins, sa négociation et son élaboration répondent toujours aux mêmes principes et doivent correspondre aux objectifs exposés dans le cahier des charges. Le contrat représente d'abord, pour les deux parties en cause, un outil de travail. En effet, ce document peut favoriser la relation entre les acteurs car le prestataire doit clairement y expliquer les fonctions documentaires qu'il va réaliser, c'est un exercice de transparence indispensable. Il évite les ambiguïtés et les deux parties peuvent s'y reporter, il prévient ainsi des éventuels problèmes d'interprétation. L'adoption d'un langage commun permet aux différents protagonistes d'éviter les malentendus. Il permet, aux deux parties engagées, de se comprendre afin d'optimiser leur relation et de réaliser une prestation adéquate. Par ailleurs, le donneur d'ordre a la possibilité d'exiger que des clauses de confidentialité soient intégrées, particulièrement dans le cas de prestations élaborées. Lors de missions ultérieures, pour des prestations de veille par exemple, le donneur d'ordre peut souhaiter que l'exploitation des résultats par le fournisseur soit strictement limitée. Le prestataire ne pourra donc pas réutiliser ces informations pour les livrer à d'autres clients, éventuellement concurrents de cet acheteur.

De plus, le contrat est un outil de gestion qui doit être adapté au donneur d'ordre et décrivant les modalités de la prestation en reprenant des éléments du cahier des charges. Il expose également la méthode de réalisation que le prestataire envisage de suivre, les moyens à employer, le calendrier prévu et mentionne les responsables de la mission de part et d'autre. Un bon contrat peut se définir comme le résultat d'une excellente compréhension mutuelle. Cependant, une documentaliste a souligné que, dans son engagement avec une agence d'abonnement, la définition des responsabilités n'était pas claire. En cas de litige, elle ne savait pas vers qui elle devait se retourner, l'agence ou l'éditeur. Le contrat peut inclure le cahier des charges afin de repréciser le contexte dans lequel évolue le client et les modalités techniques auxquelles le sous-traitant doit répondre. Il reprend aussi les souhaits et objectifs attendus. Le résultat du service externalisé doit être formalisé. Il comprend également le niveau de valeur ajoutée attendue par le client, par exemple : un dossier structuré ou une simple présentation de données. Si le contrat reste assez général, le prestataire aura plus de flexibilité dans le choix des moyens à utiliser. Dans ce cas de figure, le donneur d'ordre ne devrait pas oublier son rôle de supervision et de pilotage. La rétribution financière du prestataire y est également consignée et sert alors de garantie à celui-ci, d'autant plus que la transparence sur les tarifs pratiqués évite les ambiguïtés. De même, dans le cas de contrats pluriannuels, la flexibilité peut se concrétiser par des clauses prévoyant l'évolution des coûts et des services selon les fluctuations de la conjoncture.

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