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La dialectique de la reconnaissance chez Hegel

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par Dominique Mvogo Mvogo
Université Catholique d'Afrique Centrale - Maîtrise en Philosophie 2005
  

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Conclusion

De la conscience à l'autoconscience, Hegel souligne le passage d'un point de vue à un autre qui lui est complémentaire. On peut dire que la conscience et l'autoconscience représentent les deux phases de cette première unité formelle qui s'exprime au travers de la raison. Et notre auteur note à ce propos :

« Désormais a surgi ce qui ne venait pas en réalité dans les relations précédentes (...), savoir une certitude qui est égale à sa vérité ; car la certitude est à soi-même son objet et la conscience est à soi-même le vrai » (t.1, p.85). Et il ajoute plus loin : « avec la conscience de soi nous sommes donc entrés maintenant dans le royaume natal de la vérité » (Ibidem).

Le point marquant que Hegel s'emploi à montrer dans ce parcours c'est que pour qu'il existe l'autoconscience, il faut aussi qu'existe la conscience. Ainsi donc, la réflexion future se fera entre les deux objets. Il y a celui que représente le monde sensible et celui que constitue le Je. Nous sommes donc bien portés à affirmer que la raison donne à connaître l'unité formelle de ces deux moments que sont la conscience et l'autoconscience.

Et le désir de l'homme ne porte pas sur un être donné comme dans le cas simple du vivant. Il porte sur un autre désir. « Pour être humain, l'homme doit agir non pas en vue de se soumettre une chose, mais en vue de se soumettre un autre désir (de la chose) » (P. J. Labarrière, 1968 : 72). Lorsqu'il désire une chose, en fait, il n'agit pas pour s'en emparer, mais cherche à se faire reconnaître par autrui son droit sur celle-ci. Contrairement aux animaux, les hommes dont la satisfaction immédiate n'est jamais définitive, peuvent désirer les choses dont ils n'ont pas besoin. Ceci dans le seul but d'obtenir la reconnaissance universelle de leur supériorité. Ce désir de reconnaissance entraîne une lutte à mort pour le prestige : « l'homme risquera sa vie biologique pour satisfaire son désir non biologique » (E. Weil, 1982 : 3). Les deux consciences de soi en opposition cherchent à régler la question essentielle du rapport entre désir et vie, entre liberté et nature. De cette impasse surgit un contexte de rapport articulés autour de la logique de domination et servitude.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius