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De l'écrit à l'écran: l'information géographique à l'épreuve des NTIC


par Insa Manga
Université Jean Moulin Lyon 3 - DEA Sciences de l'information et de la communication 2004
  

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II-2 Les sources et les acteurs de l'information géographique en France

Les sources d'information géographique en France peuvent être classées en deux groupes principaux :

- les sources de données géographiques de référence: l'essentiel de ces sources est apporté soit par l'Institut Géographique National (IGN) et le service de cadastre de la Direction Générale des Impôts (DGI) qui réalise le seul plan à grande échelle de couverture nationale (cartes des limites de propriété foncière), soit par le Service Hydrographique et Océanographique de la Marine (SHOM) pour le domaine maritime (données bathymétriques, données cartographiques marines, océanographiques...)

L'IGN est chargé de la géodésie, du nivellement et de la cartographie de base du territoire. Il est le producteur d'informations géographiques numériques de référence, propose toute une gamme de produits qui peuvent servir d'ossature commune aux informations produites par les autres opérateurs (orthophotoplans, cartes scannées, etc.) sous la supervision du Conseil National de l'Information Géographique. L'IGN met en oeuvre une série de bases de données numériques telles que «la BD Carto», la «BD Topo», la «BD altimétrique» ou «Géoroute».

- les sources de données géographiques thématiques: Ces sources sont à la fois très nombreuses et très diverses. Elles peuvent porter sur certaines sciences de la Terre (ex. géologie, météorologie, Environnement...), ou sciences humaines (démographie, économie) mais aussi sur certains domaines d'activités (ex. transports, agriculture). Ainsi, le BRGM se charge de la collecte de l'information géologique et géophysique ; le Ministère chargé de l'Agriculture, des données relatives à la nature et la composition des sols, les ressources forestières ou des exploitations agricoles ; l' IFEN (institut Français de l'environnement), de l'information relative à l'environnement ; Météo- France, de l'information météorologique ; l'INSEE, de l'information à caractère socio- économique, le centre national d'études spatiales (CNES) fournit les images satellitales, etc. Le panorama ci-dessus est forcément incomplet, la liste est loin d'être exhaustive.

Ces différents établissements (énumérés ci-dessus), associés à certains ministères (Défense, Intérieur, Equipement et transports, Agriculture, Environnement), grands utilisateurs d'information géographique et les collectivités locales qui, elles, abordent les SIG par la connaissance des réseaux et l'amélioration de leur exploitation, par des préoccupations de planification et de gestion urbaine, forment ce que nous avons convenu d'appeler «les producteurs nationaux »de l'information géographique.

Par ailleurs, on distingue aussi les «acteurs locaux», producteurs de l'information localisée. Ce sont essentiellement :

- l'Ordre de des géomètres- experts qui assure la mission de service public de délimitation de la propriété foncière ou les travaux de levers à grande échelle pour le plan cadastral... ;

- les géomètres topographes qui exécutent les travaux techniques de la topographie ;

- les photogramètres privés ;

- les concessionnaires de réseaux de distribution d'eau, d'électricité, de gaz, de télécommunications (EDF- GDF, France- Télécom, la Générale des eaux,...) qui sont des utilisateurs des documents à grande échelle, co-financent la numérisation du plan cadastral.

L'accès aux données géographiques numériques se fait en s'adressant directement à l'organisme producteur ou à ses diffuseurs. La mise à disposition des données est généralement assortie d'une licence précisant les conditions d'utilisation et de reproduction.

Le secteur de l'information géographique en France n'est pas, selon ECOBICHON (1994), très «lisible» aujourd'hui. Les typologies traditionnelles sont à affiner et à compléter, que l'on s'attache à la source de financement ou au statut, public ou privé, de l'opérateur, à la part de l'activité qu'il consacre à la production, sans parler de l'imbrication progressive des mondes «géographique» et «statistique».

Les ressources financières d'un opérateur ou d'une opération sont souvent multiples et le statut des intervenants pour les collectivités territoriales diversifié. En effet, aux services internes de ces collectivités et l'assistance traditionnelle des cabinets de géomètres, s'ajoutent les prestations des sociétés d'économie mixte à vocation informatique, celles des concessionnaires de réseaux ou celles de bureaux d'études. De même, la frontière entre producteur et utilisateur est elle- même très fluctuante ; nombre d'intervenants utilisent une information de base pour élaborer des produits résultants...qui sont une nouvelle information géographique (ECOBICHON, 1994).

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius