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Crise de la société et mouvements sociaux: étude des mouvements estudiantins à l'Université de Lomé

( Télécharger le fichier original )
par Komi Mawunam VIAGBO
Université de Lomé - Maîtrise en sociologie politique 2007
  

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Perceptions et attitudes face aux mouvements étudiants

Il fut demandé aux étudiants s'ils ont participé au moins une fois à un mouvement. Ils avaient aussi à apprécier ce mouvement. Il leur est enfin demandé s'ils étaient prêts à encourager les mouvements étudiants et comment ?

Les graphiques et tableaux suivants présentent les résultats des dépouillements.

Graphique 5 : Répartition des étudiants selon qu'ils ont participé ou pas aux mouvements.

Ce graphique présente les réponses des étudiants à la question de savoir s'ils ont participé au moins une fois à une manifestation contestataire. On peut retenir que 111 étudiants sur les 150 soit 74 % ont participé au moins une fois à un mouvement étudiant ; 39 étudiants soit 26 % disent n'avoir jamais participé.

Le tableau suivant présente les appréciations des étudiants par rapport à ces mouvements.

Tableau 22 : Répartition des étudiants selon leurs perceptions des mouvements.

Que pensez-vous de ce mouvement ?

APPRECIATIONS

EFFECTIF

FREQUENCE GENERALE (%)

FREQUENCE DES REPONSES (%)

Pacifique

89

59,3

69,5

Violent

22

14,7

17,2

Trop violent

9

6

7

Pacifique, violent

6

4

4,7

Pacifique trop violent

2

1,3

1,6

Total des réponses

128

85,3

100

Sans réponses

22

14,7

 

TOTAL GENERAL

150

100

 

Notons que des 39 enquêtés qui disent ne pas avoir participé à au moins un mouvement étudiant, 17 seulement ont donné leur appréciation sur les mouvements étudiants. Ajoutés au 111 qui ont participé à au moins un mouvement étudiant, on obtient un total de 128 appréciations sur les mouvements. Ainsi, 69,5 % des 128 étudiants pensent que les mouvements sont pacifiques, 17,2 % pensent qu'ils sont violent, 7 % : trop violent, 4,7 % : parfois pacifique, parfois violent, 1,6 % : parfois pacifique, parfois trop violent.

La question qui se pose à nouveau est de savoir si les étudiants sont prêts à encourager les manifestations estudiantines et comment.

Les tableaux 23 et 24 présentent les résultats.

Tableau 23 : Répartition des étudiants selon qu'ils sont prêts ou non à encourager les mouvements

Seriez vous prêts à encourager les manifestations estudiantines ?

REPONSES

EFFECTIF

FREQUENCE GENERALE (%)

FREQUENCE DES REPONSES (%)

Oui

127

84,7

89,4

Non

15

10

10,6

Total des réponses

142

94,7

100

Sans réponses

8

5,3

 

TOTAL GENERAL

150

100

 

Au tableau 23, 5,3 % de l'échantillon n'ont pas donné de réponses à la question posée. Ceci peut s'expliquer par la méfiance. Ainsi, le nombre de réponses est réduit à 142. Des 142, 89,4 % sont prêts à encourager les manifestations et 10,6 % ne le sont pas.

Le tableau 24 présente comment ils sont prêts à soutenir ces manifestations.

Tableau 24 : Répartition des étudiants selon la manière dont ils sont prêts à soutenir les mouvements.

FORME DE PARTICIPATION

EFFECTIF

FREQUENCE GENERALE (%)

FREQUENCE DES REPONSES (%)

En y prenant par

49

32,7

34,5

Moralement

49

32,7

34,5

Financièrement

3

2

2,1

En y prenant part, moralement

22

14,7

15,5

En y prenant part, financièrement

3

2

2,1

Moralement, financièrement

5

3,3

3,5

En y prenant part, moralement, financièrement.

11

7,3

7,8

Total des réponses

142

94,7

100

Sans réponses

8

5,3

 

TOTAL GENERAL

150

100

 

Ce qui est intéressant à relever dans ce tableau, c'est que même les 15 étudiants qui disent ne pas être prêts à encourager les mouvements étudiants ont tous choisis comment encourager ces mouvements. C'est dire qu'en réalité, ils sont prêts à les soutenir. Les 8 étudiants qui n'ont pas répondu à la question précédente ne se sont pas non plus prononcés sur la manière d'encourager les mouvements étudiants. Ainsi donc, des 142 réponses, 34,5 % veulent les encourager en y prenant part, 34,5 % moralement, 15,5 % moralement et en y prenant part, 7,8 % en y prenant part, moralement et financièrement, 3,5 % moralement et financièrement, 2,1 % financièrement, 2,1 % en y prenant part et financièrement.

I.13 Perception et attitude vis à vis de la répression

A ce niveau, les étudiants furent dans un premier temps amenés à citer les différentes mesures de gestion des mouvements étudiants par les autorités qu'ils ont déjà connu. Dans un deuxième temps, ils devraient donner la mesure qui leur semblait plus efficace avant de se prononcer sur la répression des mouvements et dire si elle est utile.

Les tableaux 25, 26, 27 et 28 présentent les résultats.

Tableau 25 : Répartition des étudiants selon les mesures de gestion des mouvements connues.

MESURES

EFFECTIF

FREQUENCE (%)

Emprisonnement des meneurs

3

2

Intervention policière

10

6,7

Exclusion des manifestants

1

0,7

Interdiction de mouvements

2

1,3

Satisfaction des revendications

3

2

Toutes les mesures précitées

131

87,3

TOTAL

150

100

Les 150 étudiants de l'échantillon ont été conviés à se prononcer sur les mesures de gestion des mouvements par les autorités. La majorité, soit 87,3 %, a cité l'emprisonnement des meneurs, l'intervention policière, l'exclusion des manifestants, l'interdiction de mouvements, et la satisfaction des revendications ; 6,7 % connaissent uniquement l'intervention policière, 2 % : la satisfaction des résultats, 2 % : l'emprisonnement des meneurs, 1,3 % : l'interdiction de mouvements, et 0,7 % : l'exclusion des manifestants. Ce qui est frappant, c'est qu'en dehors de la satisfaction des revendications, toutes les mesures citées par les étudiants sont répressives.

Tableau 26 : Répartition des étudiants selon la mesure qui leur semble efficace dans la gestion des mouvements.

Quelle(s) mesure(s) vous semble(nt) plus efficace(s) pour gérer ces mouvements ?

MESURE EFFICACE

EFFECTIF

FREQUENCE GENERALE (%)

FREQUENCE DES REPONSES (%)

Intervention policière

1

0,8

0,7

Satisfaction des revendications

128

85,3

87

Dialogue franc

5

3,3

3,4

Intervention policière, satisfaction des revendications

6

4

4,1

Arrestation des meneurs, interdiction de mouvements

2

1,3

1,4

Interdiction de mouvements, satisfaction des revendications

2

1,3

1,4

Satisfaction des revendications, Dialogue franc

3

2

2

Total des réponses

147

98

100

Sans réponses

3

2

 

TOTAL GENERAL

150

100

 

Trois étudiants sur les 150 n'ont pas pu détecter une mesure efficace de gestion des mouvements ; 147 ont opté pour des mesures. Parmi eux, 87 % optent pour la satisfaction des revendications comme mesure efficace de gestion des mouvements ; 4,1 % choisissent l'intervention policière et la satisfaction des revendications, 3,4 % : dialogue franc, 2 % : satisfaction des revendications et dialogue franc, 1,4 % : arrestation des meneurs et interdiction de mouvements, 1,4 % : interdiction de mouvements, satisfaction des revendications ; 0,7 % optent pour l'intervention policière. Cette dernière proportion retient particulièrement l'attention si l'on sait que c'est malgré tout, la mesure la plus utilisée.

Tableau 27 : Répartition des étudiants selon leurs avis sur la répression des manifestations.

LA REPRESSION EST :

EFFECTIF

FREQUENCE (%)

Nécessaire

9

6

Parfois nécessaire

42

28

Pas du tout nécessaire

99

66

TOTAL

150

100

Les étudiants pensent à 66 % que la répression n'est pas du tout nécessaire, 28 % pensent qu'elle est parfois nécessaire et 6 % la trouve nécessaire.

Tableau 28 : Répartition des étudiants selon le cas où il faut réprimer.

Dans quel cas faut-il réprimer un mouvement étudiant ?

 

EFFECTIF

FREQUENCE (%)

Aucun cas

20

13,3

Tous les cas

5

3,3

Lorsqu'il y a dégradation des biens

123

82

Lorsqu'il y a atteinte aux personnes

2

1,4

TOTAL

150

100

Dans le tableau 27, 66 % des enquêtés ont soutenu que la répression n'est pas du tout nécessaire. Par contre, dans ce tableau, seulement 13,3 % pensent qu'il ne faut réprimer en aucun cas, alors que 82 % des enquêtés pensent que la répression est nécessaire lorsqu'il y a dégradation des biens. Cela amène à dire que les étudiants sont à 82 % conscients de la nécessité des mesures répressives dans les cas de débordement même si, de façon subjective, ils ont affirmé à 66 % que la répression n'était en aucun cas nécessaire. 3,3 % pensent que la répression est nécessaire pour tous les mouvements et 1,4 % la pense utile lorsque les mouvements portent atteinte à l'intégrité physique des personnes.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius