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La libéralisation des marchés et le developpement durable en Afrique: le cas du secteur agricole au Cameroun

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par Jean de Dieu AWOUMOU
ENA - Master en Administration Publique 2006
  

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b. Les conditionnalités monétaires de la libéralisation

Elles sont liées à l'approche libérale des problèmes de l'offre ; il s'agit d'instaurer un système de prix relatifs le plus favorable à la croissance et à l'équilibre extérieur. Le but est d'agir sur les prix pour améliorer la rentabilité des activités privées. Cette action monétariste porte sur plusieurs types de prix :

L'action sur les prix intérieur concerne le niveau de salaires ; il s'agit d'opérer un ralentissement des salaires réels soit par une diminution de la progression des salaires soit par une baisse pure et simple des rémunérations. L'objectif visé à ce niveau est la meilleure rentabilité des entreprises, le renforcement des incitations à l'investissement dans des secteurs créateurs d'emplois afin de favoriser une attraction des Investissement directs étrangers. D'où l'option pour des législations moins contraignantes en ce qui concerne l'embauche et le licenciement.

Les taux d'intérêts sont aussi concernés par cette action sur les prix. La hausse de taux d'intérêts est ainsi préconisée pour encourager l'épargne intérieure et fournir une contre incitation à la fuite des capitaux

La deuxième action concerne le taux de change ; la dévaluation est encouragée pour réduire la demande globale. Le FMI pense que diminuer la valeur de la monnaie locale exprimée en devise contribuerait à réduire le pouvoir d'achat et à réduire de facto la demande sur les biens importés. De plus, un supplément de compétitivité est aussi visé ; il s'agit de diminuer les prix des biens nationaux sur les marchés extérieurs. Le but est de relancer les activités d'exportations. Ces deux effets permettront de réduire le déficit de la balance de paiement. Toutes ces mesures seront suivies d'une application accélérée dans le secteur agricole au Cameroun.

B. La conduite de la libéralisation agricole au Cameroun

A la suite de la crise économique des années 80, l'Etat camerounais est devenu insolvable. Ce constat a lancé un débat sur l'inefficacité de l'interventionnisme étatique. Dans le secteur agricole le choix qui se posait était soit de libéraliser la production et la commercialisation soit de renforcer le rôle de l'Etat. Compte tenu des rapports de force favorables à la libéralisation en ce moment et de l'échec de l'Etat interventionniste, le choix naturel se portera vers un désengagement de l'Etat du secteur agricole pour faire une place plus importante aux acteurs privés. Cette réorientation de la politique économique se fera d'abord sur le plan juridique avant de trouver une traduction sur le plan socio-économique.

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