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L'introduction en Bourse - cas de BVC

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par Abdelhalim MAACHE
Université Mohammed 1er - Oujda - Licence es Sciences Economiques et Gestion 2007
  

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Section 3 : la politique de dividendes des PME cotées  (Cas des PME Françaises)

Pour faire apparaître des déterminants concrets de la politique de dividendes des PME cotées, nous nous appuierons essentiellement sur les travaux qui ont été conduits depuis 1993 par l'observation Financier des Entreprises Moyennes, c'est-à-dire on va étudier les impacts de l'introduction en bourse sur la politique de dividendes.

Avant d'être introduites en bourse, lorsque les exercices étaient bénéficiaires, les PME, se destinant à une cotation sur le Second Marché, ont pour les 3/4 d'entre elles une politique de distribution régulière, la moitié d'entre elles ayant un taux de distribution compris entre 10 et 30%.
Ce comportement de distribution des entreprises moyennes s'accentue avec la cotation, comme on peut le voir le tableau ci-dessous :

Fréquence de distribution

Valeurs moyennes

Sociétés du CAC4022(*)

Systématiquement

86%

93,75%

De temps en temps

9%

6,25%

Jamais

5%

0%

Fréquence de distribution des dividendes

(Cas d'exercices bénéficiaires)

Ce fort pourcentage d'entreprises moyennes cotées ayant recours à une distribution systématique de dividendes (86 %), lorsque les exercices sont bénéficiaires, montre que la présence en bourse s'accompagne d'une volonté générale de distribution, même si elle est légèrement inférieure à celle des blue chips.

Il y a là une caractéristique de la cotation, plus exactement de l'ouverture du capital, auxquelles les firmes se préparent a moins deux ou trois ans avant leur introduction.

Néanmoins, nous devons apporter une restriction à cette affirmation. En effet, cette dernière ne concerne pas les PME jeunes (moins de 5 ans de vie) et/ou en très forte croissance e qui font k choix d'une ouverture du capital par cotation boursière extrêmement rapide. La vitesse de la croissance et les besoins financiers en résultant sont tels que les pratiques de dividendes sont quasi-systématiquement inexistantes avant la cotation et peuvent être nulles dans les premières années de vie boursière. Cela est notamment le cas sur les Nouveaux Marchés européens.

En dehors du cas des entreprises choisissant la cotation sur les Nouveaux marchés, avoir recours à une distribution systématique dans le cadre d'exercices bénéficiaires n'est pas l'apanage d'une catégorie d'entreprises particulièrement identifiables. L'homogénéité du comportement laisse penser qu'une volonté de distribution systématique est plus dictée par l'appartenance au groupe des entreprises cotées que par les caractéristiques propres de l'entreprise. En effet, nous n'avons décelé1(*:

Ø Aucun impact dû à la taille. Que ce soit en terme de chiffre d'affaires, de capitaux engagés ou de capitalisation boursière, les plus grandes

comme les plus petites entreprises de nos échantillons adoptent le même comportement.

Ø Aucun impact lié à la durée de la vie boursière. L'introduction en bourse ne s'accompagne pas de période d'apprentissage ou de période d'adaptation. Qu'elles soient nouvellement introduites (moins de trois ans) ou sur le marché depuis de nombreuses années, la distribution de dividendes est pratiquée de manière aussi systématique.

Ø Aucun impact lié aux choix de structures financières ou à la profitabilité. Les divergences que nous retrouvons pour les entreprises tant dans la politique d'endettement que dans la rentabilité des fonds propres ne se traduisent pas par des comportements différents face à la nécessité de distribuer systématiquement des dividendes.

Ø Aucun impact lié à la nature du contrôle. Qu'il y ait majorité absolue ou partage du pouvoir, la distribution de dividendes présente le même caractère systématique.

Par contre, la composition de l'actionnariat permet identifier de manière homogène les entreprises qui disent ne jamais distribuer des dividendes, notamment dans le cadre d'exercices bénéficiaires. En effet, ce sont des entreprises à actionnariat très majoritairement familial et ayant un capital non diffus1(*) n'ayant pas donc pas la nécessité d'utiliser leur dividende soit comme un signal, soit comme un outil de gestion des problèmes d'agence et ce, sans préjuger du fait que leurs consoeurs le fassent. Ce comportement reste malgré tout une exception, y compris dans les firmes à actionnariat principal de nature familial.

* 22 Source : Belletante et alii, 1995b

* 1 Bernard Belletante : « Diversité économique et mode de financement des PME » 2dition l'Harmattan, p : 368.

* 1 La part détenue par le public est inférieure à 15% des titres.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand