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Ethique déontologie et régulation de la presse écrite au Sénégal

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par Moussa MBOW
Université Bordeaux 3 - Sciences de l'Information et de la Communication 2004
  

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II Traitement tendancieux de l'information des journaux indépendants ?

En général, les reproches formulés à l'égard de la presse indépendante c'est une couverture tendancieuse de l'information au grand dam du gouvernement. Cette presse est accusée de fustiger le gouvernement en donnant la parole à des «opposants au discours violent, discourtois, ou malhonnête...Une presse qui n'a jamais dit un mot favorable au régime en place, qui ne lui a jamais reconnu la moindre réalisation positive, mais qui a toujours été prompte à critiquer, à mettre l'accent sur le négatif ; une presse des plus partisanes »108(*). D'autres personnalités souvent proches du pouvoir se plaignent et se disent victimes de diffamation, d'injures...

En 2001, dans une livraison datée du 9 juillet, le quotidien Le Matin se saisi d'une affaire mettant en cause les autorités de la plus grande prison de Dakar. Selon ce journal, le système de sécurité de la prison centrale de Rebeuss présenterait « quelques failles ». L'article mentionne des négligences qui seraient à l'origine de l'évasion d'un chef de gang. Le journal accuse ouvertement l'administration pénitentiaire d'être responsable en ayant facilité l'évasion du détenu. Dans ce même article, Le Matin rapporte par ailleurs l'indignation de certains policiers mécontents que l'enquête leur soit soustraite au profit de la gendarmerie. Des accusations graves qui ont valu à Alioune FALL, rédacteur en chef du journal une interpellation par la division des investigations criminelles (DIC) au lendemain de la parution de l'article. Inculpé pour « diffusion de fausses nouvelles », le rédacteur en chef est dans l'incapacité de prouver la véracité de ses allégations. Ce qui lui valu une condamnation devant le tribunal. Toujours dans le même journal, le 9 avril de la même année, le quotidien donne la parole au maire (opposition) de Guédiawaye (petite commune de Dakar). Ce dernier s'en prend au Président WADE ainsi qu'à deux de ses ministres. Le maire serait en possession de documents « compromettants » qui mettraient en cause le président et ses ministres.

Dans sa livraison du 10 octobre 2001, le quotidien L'Info7 mettait en cause le ministère de l'environnement. Dans l'article incriminé, ce journal accusait le Ministère de vendre de manière illégale des invitations gratuites pour une conférence internationale sur la lutte contre la désertification devant se tenir à Genève. Selon l'article du journal, ces invitations auraient été vendues pour deux millions cinq cent mille francs CFA chacune à 40 jeunes au niveau du département. De son côté, le directeur de cabinet du ministre de la Jeunesse, de l'Environnement démentait immédiatement ces accusations en qualifiant ces informations de « fantaisistes habillées par une volonté inébranlable de nuire »109(*). Convoqué à s'expliquer devant la police, le directeur de publication et l'auteur de l'article refusent de révéler leurs sources conformément à la loi du 22 février 1996. Ils sont relaxés le lendemain sans que la preuve de leur innocence ou de leur culpabilité ne soit établie. En janvier 2001, ce journal accusait l'architecte et conseiller du Président Pierre GOUDIABY ATEPA d'avoir « vendu du vent à WADE ». L'article reprochait à l'architecte à qui il a été confié la réalisation d'un édifice « la Porte du millénium » de profiter de son statut de conseiller pour gagner ce genre de « marché ». Le journal de s'interroger si « ... ce dernier peut-il se prévaloir de son seul titre de conseiller spécial du président de la République, en plus de l'habit qu'on lui a cousu sur mesure de haute autorité pour l'embellissement de la Corniche, pour demander des travaux qui ne rencontrent l'assentiment ni des Travaux publics, ni des techniciens du ministère de l'Urbanisme et de l'Habitat ? ». Le quotidien s'appesantit également sur les origines douteuses du financement qui serait estimé par le promoteur à 450 millions FCFA. L'architecte, qui s'était senti présenté comme un escroc et un marchand d'illusions, avait vivement réagi en portant plainte, pour diffamation, contre L'Info 7 et en lui réclamant, à titre de dommages et intérêts, la somme de 200 millions de francs.

Le même journal devait comparaître le 22 décembre 2000 suite à une plainte déposée par la Primature. Pape Samba KANE et Serigne Mansour SARR, respectivement directeur de publication et auteur des articles incriminés étaient accusés de diffamation contre un agent dépositaire de l'autorité de l'Etat, de diffusion de fausses nouvelles et de diffamation contre l'autorité de l'Etat. Deux articles publiés le 18 décembre 2000, titrés : « Projet de Constitution, les amendements de la Primature » et « Les manoeuvres maladroites de l'équipe de Niasse110(*) » sont à l'origine de cette affaire. Le journal L'Info 7 « révélait » dans ces articles des amendements prêtés aux services du Premier ministre sur le projet de la nouvelle Constitution. Le journal Info 7 soutenait que la Primature avait élaboré un certain nombre d'amendements qui n'ont pas été retenus par le Président de la République. Coup de chance pour le journal, lors d'une audience avec les patrons de presse, les éditeurs, le SYNPICS et le Conseil pour le Respect de l'Ethique et de la Déontologie (CRED), le Chef de l'Etat, suite à la demande d'Alpha SALL111(*), décida la levée de toutes les poursuites engagées par les pouvoirs publics contre les journalistes.

Dans la même veine contestataire, les quotidiens Walfadjri et Sud Quotidien se penchent sur l'affaire Talla SYLLA. Le jeune leader politique aux prises de positions énergiques est à la tête d'un minuscule parti (Jëf Jël). Fort en gueule, cet ancien marxiste, peu connu hors du pays, est sorti de l'anonymat à son corps défendant, devenant « le symbole de la résistance » contre le régime de WADE. Dans la nuit du 5 au 6 octobre 2004, des inconnus ont tenté de l'assassiner. Il sortait du Régal, un restaurant de Dakar. Violemment frappé à coups de marteau, il avait été grièvement blessé. Quelques jours plus tôt, il avait enregistré une cassette audio dans laquelle il égrenait ses critiques à l'encontre du chef de l'Etat. A noter qu'en mars 2000, cet « agitateur » avait appelé à voter pour WADE alors leader de la coalition de l'opposition. Mais il a très vite pris ses distances. Dès lors, il est devenu un de ses dénigreurs les plus virulents. Les deux journaux indépendants se saisissent de cette affaire. Dans une série d'articles ils accusent ouvertement des partisans du PDS (au pouvoir) d'être responsables des agressions qui ont valu à M. SYLLA quelques jours d'hospitalisation en France. Les journalistes vont plus loin en affirmant que les coupables appartiennent à la garde présidentielle. Convoqués devant la gendarmerie de Colobane (quartier de Dakar), les directeurs de publication des deux journaux invoquent la loi du 2 février 1996 qui leur donne la possibilité de protéger leurs sources. Ils furent donc remis en liberté.

Cela ne fut pas le cas pour le directeur de publication du Témoin qui a été condamné le 23 avril 2002 à six mois de prison avec sursis et à cinq millions FCFA d'amende dans une affaire qui l'opposait à un directeur d'école privée112(*). L'hebdomadaire mettait en cause la gestion de cet établissement en accusant le plaignant d'avoir détourné une somme considérable. Le Témoin révélait dans son édition du 1er octobre 2001 que le directeur de cet établissement était caractérisé par sa « mauvaise gestion, son copinage et ses injustices au sein de la direction de l'école... ». Ainsi, dans l'article incriminé, on pouvait lire que « le chiffre d'affaires faramineux de cette école, qui est d'un milliard par an, est l'arbre qui cache la forêt. Cabrita est accusé de mauvaise gestion, de malversations financières, d'esclavagisme, etc. par des membres du personnel ». Le journal ajoute que « Victor Emmanuel Cabrita aurait presque ruiné l'établissement au nez et à la barbe de l'église catholique (...). Lors de la construction de l'aile droite du bâtiment B de l'école, M. Cabrita aurait fait une surfacturation de plus de 70 millions de francs. C'est avec l'argent de cette surfacturation qu'il aurait construit son château de Toubab Dialao... ». Le journaliste va plus loin encore en affirmant que ses interlocuteurs ont réussi à découvrir qu'il a un compte personnel, ouvert au nom et pour le compte de l'établissement dans les livres de la BNP (Banque nationale de Paris)... « Ou encore qu'il avait pris les devants en payant un expert chargé de maquiller les chiffres incriminés avant l'arrivée des auditeurs... ». Au tribunal, l'auteur de l'article a expliqué avoir recueilli les déclarations de responsables syndicaux qui avaient terminé leur manifestation contre leur patron dans les locaux du journal. Reconnu coupable pour diffamation par le tribunal, Pape NDIAYE et Mamadou Oumar NDIAYE, directeur de publication ne seront toutefois pas incarcérés car leurs avocats avaient interjeté appel. Mais, la décision de justice a été rendue publique dans les quotidiens «Sud», «Le Soleil», «WalFadjri» et «Le Matin» conformément aux voeux du tribunal.

Le même journal avait été traîné une fois de plus devant les tribunaux en septembre 2001 par Oumar NDIAYE, l'ancien directeur de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE). L'hebdomadaire avait, dans sa livraison du 2 septembre 2001 présenté le plaignant comme un dirigeant qui, lorsqu'il avait en charge la LONASE, a fait fi de toutes les règles de rigueur, de probité, d'orthodoxie financière et de transparence pendant sa gestion de la société nationale. Le Témoin l'accusait d'avoir ordonné le remboursement de la facture du téléphone cellulaire de son fils qui s'élevait à 1.109.000 francs CFA alors que celui-ci n'avait rien à voir avec la LONASE. D'après le journal, il aurait aussi signé un contrat publicitaire de 80 millions de francs avec la RTS, donné un cachet de 5 millions de francs et une enveloppe de 10 millions au musicien Youssou NDOUR pour le lancement de nouveaux produits de la Loterie nationale. Et à en croire Papa NDIAYE, l'auteur de l'article, les largesses du Colonel ne se sont pas arrêtées là, puisque d'autres artistes en auraient bénéficié. Ces accusations n'ont pas été prouvées et l'hebdomadaire fut condamné par le tribunal correctionnel de Dakar pour « diffamation » et « diffusion de fausses nouvelles ».

En juillet 2003, Abdou Latif COULIBALY, journaliste au Sud Quotidien publie un livre intitulé : Wade un opposant au pouvoir : l'alternance piégée. L'ouvrage du journaliste décrit en termes impitoyables le caractère « clientéliste », « ultra personnaliste » du nouveau régime et son « amateurisme ». Déçu par l'Alternance, Abdoul Latif COULIBALY dénonce « la centralité qu'Abdoulaye WADE s'est octroyé, politiquement et constitutionnellement, dans son parti comme dans le dispositif étatique »113(*). Il analyse la « très haute idée » que le Président se fait de lui-même, ne prenant pas en compte l'avis de ses conseillers, ainsi que sa « volonté de se donner les moyens politiques et matériels de bâtir un parti de pouvoir fort qui assure sa prochaine réélection. Quitte à s'entourer de ministres incompétents mais serviles ». Dans un chapitre intitulé « Monarchie contrariée », il souligne la place excessive occupée par la famille proche du Président dans la conduite des affaires de l'Etat, notamment par son fils Karim. Les tensions politiques entre le camp des syndicats et ses partenaires d'alternance, à savoir la presse et les autres partis politiques sont aussi au coeur de ce pamphlet. Les remaniements ministériels répétitifs se sont multipliés (quatre en trois ans), ils témoigneraient des tentatives de contrôle et d'alliance menées par WADE. Selon l'auteur, ce dernier ne semble pas avoir été capable d'inclure l'opposition dans la gestion des affaires de l'Etat. Le brûlot a engendré un véritable scandale politique. Le Président WADE n'a pas jugé nécessaire de porter l'affaire devant les tribunaux. Mais son entourage est intervenu à maintes reprises pour condamner ce qu'il appelle « des accusations sans fondement ». Mme Aïssatou Kombé NDIAYE114(*) de la cellule initiatives et stratégies du PDS qualifie le journaliste de Sud Quotidien de « maître chanteur », de « colporteur de mauvaises nouvelles ». Par ailleurs, la militante pense qu'« il s'en est pris à la personne du Président de la République, sans chercher à accomplir le devoir de conservation de la crédibilité de la fonction de journaliste : un bien précieux. Gagner la sympathie des masses populaires par la démagogie, enfourcher la cause des plus démunis pour asseoir des intérêts mesquins, c'est là un combat à jamais perdu, mon cher Latif »115(*) interpelle-elle le directeur de l'ISSIC. Ce livre a d'ailleurs valu des menaces de mort anonymes à son auteur. Heureusement, celles ci n'ont pas été suivies d'effet.

Plus récemment, dans leurs livraisons du 1er septembre 2004116(*), Les journaux Le Quotidien et Walfadjri publient dans une version remaniée une dépêche reçue de la PANA. Selon cette agence, deux Sénégalais, chauffeurs des journalistes français (Christian CHESNOT et Georges MALBRUNO) seraient pris en otages avec eux en Irak. Vu la sensibilité de l'information, les journalistes auraient dû prendre un minimum de précaution en vérifiant d'abord les sources et pourquoi pas, prendre une certaine distance au cas où elles ne seraient pas fiables. Le professionnalisme et surtout l'expérience des journalistes de Walfadjri ont fait que, l'article ne porte pas de signature autre que celle de la source (PANA). Toutefois, à la « Une » du journal, il est titré en gros caractères « Deux Sénégalais enlevés en Irak ». Pas de point d'interrogation, donc aucun élément pouvant -à priori- empêcher au titre de sonner comme une affirmation. Quant au journal Le Quotidien, il prend la liberté (en citant toutefois la source) d'attribuer la paternité de l'article à un journaliste de la rédaction. Ce dernier se permet des railleries à l'endroit du gouvernement. Dans un papier d'accompagnement titré « les autorités sénégalaises prises de court », le journaliste présente l'Etat comme peu soucieux du sort de ces deux citoyens dont il ignore la captivité et qui peuvent à tout moment tomber sous les balles de leurs ravisseurs. Tard dans la matinée, les radios privées vont démentir l'information, mais le coup était déjà parti. Les numéros de ce jour se sont vendus comme des petits pains mais on imagine que les familles sénégalaises qui avaient des proches en Irak ont connu une des plus grosses frayeurs de leur vie. Malheureusement, les impératifs de la presse écrite ne permettent pas une rectification immédiate d'une information fausse comme à la radio ou à la télévision. La nouvelle sur le rapt des deux Sénégalais n'a été rectifiée par les journaux que le lendemain. En quelques lignes, les quotidiens s'excusent auprès de leurs lecteurs qui étaient nombreux à avoir acheté les numéros de la veille.

Une affaire pour le moins surprenante a opposé l'ex ministre de la communication du gouvernement de DIOUF au journal Le Messager117(*). Dans un article publié le 29 octobre 2004 titré : « Complot contre la République. Réunions chez Aïssata Tall Sall. C'est Dansoko qui devait être tué », le journal accusait l'ancienne ministre de planifier l'assassinat du leader du Parti de l'Indépendance et du Travail (PIT). On pouvait y lire, entre autres : « la réunion s'est tenue lundi aux environs de 20 heures 30. Le domicile de madame Aïssata Tall Sall en a servi de cadre. Le sujet était brûlant. Le scénario à mettre en oeuvre devait aboutir à un assassinat physique. La victime devait être Amath Dansoko, le secrétaire général du Parti de l'indépendance et du Travail (P.I.T). Le crime devrait ensuite être mis sur le compte du régime... Le mobile en serait que Dansoko s'est montré tellement virulent vis-à-vis de Wade, ces derniers jours, que la seule présidence de la République devait avoir des raisons de se débarrasser d'un opposant aussi intraitable ». En guise de conclusion, le journal ajoute : « la moralité d'un tel complot, c'est qu'il existe une race de Sénégalais qui ne reculerait devant absolument rien pour (re)venir au pouvoir. Y compris mettre leur pays en péril. Il y a aussi ceux pour qui aucun sacrifice n'est de trop si, au bout du compte, cela peut permettre d'assister à la disparition de Wade comme président de la République et aussi sa traduction devant le tribunal de l'histoire... ». Accusations qui font froid dans le dos, et la plaignante a naturellement porté l'affaire devant le tribunal en réclamant au journal la somme de 500 millions FCFA en guise de réparation. De son côté, la défense eut apparemment toutes les difficultés du monde à produire les preuves dans les dix jours qui lui été fixés pour le faire118(*). Dès lors, le verdict était prévisible, le 8 février 2005, le tribunal correctionnel de Dakar condamna Le Messager a payé à Mme SALL la somme de trois millions FCFA119(*). Une peine de six mois de prison avec sursis fut également infligée au journaliste auteur de l'article et au directeur de publication du journal.

Les affaires relatées ici montrent l'antagonisme qui existe entre les journalistes et le pouvoir gouvernemental. Toutefois, elles trouvent souvent un épilogue avant d'accéder au tribunal, soit avec l'abandon des plaignants qui trouvent des moyens de s'arranger avec les journalistes, soit sous la couverture de la loi du 22 février sur la protection des sources. Ce constat n'est pas applicable à la presse people qui a battu tous les records de procès en quelques années d'existence

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* 108 Souleymane SENE, « Balayer devant sa porte », article publié le jeudi 29 juillet 2004 sur le site www.spresse.net

* 109 Cf. Le Soleil du 11 octobre 2001, « Révélations du quotidien Info 7: Plainte du ministère de l'Environnement »

* 110 Moustapha NIASSE est le leader de l'Alliance des Forces du Progrès (AFP). Il fut nommé Premier ministre par WADE avec qui il avait fondé la coalition victorieuse des élections de février et mars 2000

* 111 Secrétaire général du SYNPICS

* 112 Cf. www.lesoleil.sn, « Le Témoin condamné à payer 5 millions à Victor Emmanuel Cabrita »

* 113 « le livre qui secoue le Sénégal », www.afrik.com,

* 114 Aïssatou Kombé NDIAYE, « Abdou L. COULIBALY, un homme décevant », www.lemessager.sn

* 115 Aïssatou Kombé NDIAYE, Abdou L. COULIBALY, « un homme décevant », www.lemessager.sn/

* 116 Les événements que nous allons rapportés ne correspondent pas à la période choisie pour cette étude (2000-2003). Cependant, il est important de les rappeler pour montrer que la course au scoop peut provoquer de graves manquements à l'éthique.

* 117 Ce journal est réputé proche du pouvoir, il est édité par Le Soleil.

* 118 Cf. Le Soleil du 29 décembre 2004, « Procès en diffamation : Aïssata TALL SALL réclame 500 millions au Messager »

* 119 Cf. Le Soleil du 9 février 2005, « Me Aïssata TALL SALL l'emporte sur Le Messager : 6 mois avec sursis et 3 millions à titre de réparation »

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote