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Inspection des denrees alimentaires

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par Lydie Flore SOULOUNGANGA DIBOTY
E.P.C.A. - Inspecteur Concurrence et Consommation 2008
  

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Section 2 : Déroulement conforme de cette activité

Outre les autres départements de l'Etat ayant la charge de procéder à l'inspection des denrées alimentaires en République Gabonaise, la DGCC dont les missions et les attributions, à ce sujet, sont précisées par les textes le concernant, a recours au service de Laboratoire qui constitue le support technique à son intervention. Il doit, non seulement coopérer avec ses clients ou leurs représentants pour élucider leurs demandes, mais encore connaître les besoins analytiques des administrations chargées du contrôle afin de :

Quantifier le personnel nécessaire (effectif, profil, compétence) ;

Choisir et se procurer les méthodes d'analyses ;

Prévoir et raisonner l'investissement en équipe et ;

Mettre en place l'organisation appropriée à même d'assurer son bon fonctionnement (prévoir les budgets de fonctionnement et d'investissement nécessaires).

C'est ainsi qu'à la requête du Directeur Général de la DGCC, des équipes de Contrôleurs et d'Inspecteurs sont constituées et diligentées dans les différentes unités de production, de stockage, de conditionnement et de commercialisation des denrées alimentaires dans le but de récolter des informations (enquête) ou de procéder à des vérifications (contrôle) de la politique du Gouvernement en matière de denrées alimentaires.

Les missions assignées à la DGCC sont traduites au quotidien par des visites de routine par zone englobant tous types de structures s'y trouvant. Au cours de ces visites, un contrôle de la qualité peut être fait. Celui-ci recouvrirait la nature des vérifications opérées ; les moyens mis en oeuvre et les méthodes. Conformément à la réglementation en vigueur, il existe quatre types de contrôle de qualité :

Les contrôles hygiéniques : ils englobent les déterminations microbiologiques effectuées sur les denrées et sur les investigations extérieures au produit (hygiène, fabrication, entreposage, transport et distribution vente) prolongées le plus souvent par des prélèvements d'échantillonnage en vue d'analyses microbiologiques. Selon la nature du microorganisme et du niveau de contamination, l'aliment est qualifié de non conforme, impropre à la consommation, corrompu ou toxique ;

Les contrôles de la présentation des produits : deux domaines d'intervention,

notamment la surveillance de l'étiquetage et la surveillance de la publicité ;

Les contrôles organoleptiques : le constat direct est le meilleur atout à cause du manque de moyens et de temps lors des vérifications. Un examen visuel attentif permet de déceler une anomalie et ;

Les contrôles métrologiques : les enquêteurs procèdent aux vérifications des quantités, poids et volume reposant sur les règles d'échantillonnage permettant à partir de l'examen d'un nombre limite de produits unitaires, d'évaluer avec précision la confusion d'un lot important de marchandises.

Au cours de ces contrôles, des non conformités interdites par la réglementation peuvent être constatées. Il s'agit notamment de :

Non respect des conditions d'hygiène, article 10, alinéa 2 de l'arrêté 426 du 24 mars 2005 ;

Non observation des conditions d'hygiène du matériel de transport, des produits et denrées alimentaires, article 5, de l'arrêté 426 du 24 mars 2005 ;

Rupture de la chaîne de froid des marchandises transportées, article 14, de l'arrêté 426 du 24 mars 2005 ;

DLC dépassée, article 5, de l'ordonnance 50/78 du 21 août 1978 et article 4 de l'arrêté 426 du 24 mars 2005 ;

Absence de DLC, article 5, de l'ordonnance 50/78 du 21 août 1978 ;

Absence de traçabilité, article 19, de l'arrêté 426 du 24 mars 2005 ;

Absence d'autocontrôle, articles 17 et 18 de l'arrêté 426 du 24 mars 2005 ; Non respect des températures, article 11 de l'arrêté 426 du 24 mars 2005 ;

Présence des germes pathogènes, article 5, de l'ordonnance 50/78 du 21 août 1978 ;

Publicité trompeuse sur les étiquettes des produits alimentaires (falsification des étiquettes).

A la suite de ces nombreux manquements, une fiche de constat (Cf. Annexe I) lisible et exploitable, contresignée par le responsable de la structure, est établie suivie d'une convocation l'invitant à se présenter dans les locaux de la DGCC pour des renseignements complémentaires. Des actions particulières peuvent être menées, telles que : des mesures conservatoires (saisies, mise en quarantaine, refoulement des marchandises, fermeture temporaire du magasin) ; destruction de denrées avariées le cas échéant et prélèvement

d'échantillons pour analyse au laboratoire.

Au cours de ces visites d'inspection, l'exploitation des indices et des renseignements mentionnés sur les fiches de constat peut conduire à la rédaction d'un rapport d'enquête relatant les faits, les qualifiant et proposant des conclusions pouvant aboutir en cas d'infraction à la rédaction d'un procès verbal. Une offre de transaction est faite à l'opérateur dans le cadre d'un règlement administratif du contentieux. Ce dernier a un délai pour répondre à l'offre. Une relance et une mise en demeure de s'acquitter de la pénalité en cas de dépassement des délais lui sont envoyées. Des opérations de saisie de marchandises et de fermeture temporaire de magasins peuvent être programmées, et en cas d'échec de la phase transactionnelle, le dossier est transmis au parquet.

Suite à cela, nous avons élaboré un programme qui consiste à recueillir des informations sur la procédure réelle de l'inspection des denrées alimentaires auprès des différents services de la DGCC habilités à traiter de cette question. Un chronogramme de rencontres avec des inspecteurs a donc été élaboré. Nous avions tour à tour à interviewer :

Quatre inspecteurs (deux de la Répression des Fraudes, un de la Consommation et un des Services Provinciaux) sur l'initiation d'une enquête/ Contrôle : Comment on pense le terrain et qu'est-ce qu'on va y chercher ?

Trois inspecteurs de la Répression des Fraudes (dont deux en service et un ancien pour apprécier l'évolution de la procédure) sur les différentes étapes d'une réception ;

Un inspecteur du Contentieux et un inspecteur du Laboratoire (Instruction) sur l'instruction au Tribunal, la concertation inspecteurs du Contentieux/ Laboratoire en vue de monter un dossier contentieux et ;

Un inspecteur du Contentieux sur la démarche de liquidation d'un dossier contentieux.

II ~~ Inspection des denrées alimentaires en

République Gabonaise : cas de la DGCC

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry