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Etude du projet de reboisement de palétuviers rhizophora en basse-casamance (sénégal) par l'ONG océanium.

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par Nicolas FAUGERE
ISTOM - Ingénieur en Agro-Développement International 2009
  

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I.4.3. Rentabilité économique importante

Nous avons calculé un TRIE30 de 72% sur 10 ans (cf. annexe 3, page 88) du projet de reboisement tel qu'il a été mis en place.

Pour le calcul du TRIE, nous supposons l'évolution des Valeurs Économiques Totales (VET) sur un taux de survie de 75% des Rhizophora plantées en 2008 (soit 1.000 hectares effectifs à 5.000 pieds/ha) et une évolution constante des prix. L'évolution choisie est arbitraire. Les valeurs sont estimés vis-à-vis d'une situation « sans-projet ». Les objectifs atteints en dixième année sont définis comme suit :

-1/4 des rizières à récupérer sont exploitées à une rentabilité de 1 T/ha, à 1.000 FCFA la tonne de riz (cf. DIEDHIOU, 1999 : « il s'agit de lutter pour la récupération de 2.400 ha de rizières salées »).

-1/4 d'augmentation de la pêche intérieure de 2003 (cf. ENCADRE 1 ci-après, page 35), à 5.000 FCFA la tonne.

-Une légère augmentation des prélèvements en huîtres sauvage.

Le TRIE est élevé grâce à beaucoup de capitaux propres (issues de dons pour la plupart) sans annuités et sans charge.

ENCADRE 1 :

29 Le PRCM (Programme Régional de Conservation de la Zone Côtière et Marine en Afrique de l'ouest) est une initiative conjointe du CSRP (Commission Sous-Régional des Pêches), du WWF (Fonds Mondial pour la vie sauvage), de Wetlands International (ONG international de protection des zones humides), de l'UICN (Union Mondiale pour la Conservation de la Nature), de la FIBA (Fondation International du Banc d'Arguin).

30 Le TRIE est calculé en recherchant le taux d'actualisation pour lequel le total des investissements actualisés est égal au
total des valeurs ajoutées actualisées en calculant investissements et valeurs ajoutées comme la différence entre situations
« sans projet » et « avec projet ». Exprimé symboliquement, le TRIE correspond à la résolution de l'équation :

avec VAB= Valeur Ajoutée Brute (annuelle), I= Investissement, TA=Taux d'actualisation.

FAUGERE N. 2009. Étude du projet de reboisement de palétuviers Rhizophora en Basse-Casamance (Sénégal) par l'ONG Océanium de
Dakar. Mémoire de fin d'étude d'ingénieur en Agro-Développement International (ISTOM). 96p.

Le tableau suivant précise la part importante du fleuve dans la pêche en Casamance.

10 215

10 309

9 433

7 647

4 349 5 196

Année 2001 Année 2002 Année 2003

9 433 309 10

sous total poisson pêche maritime (en Tonne métrique)

Sous total poisson pêche intérieure (en Tonne métrique)

isson

Diagramme 2 : Évolution de 2001 à 2003 de la proportion des captures du fleuve dans le total des

captures des poissons de Casamance (IDEE Casamance, 2008).

On note que la proportion de poissons pêchés dans le fleuve sur les 3 années est comprise entre 30 et 45 %.

Les possibilités de la pêcherie fluviale de Casamance sont estimées à une productivité de 100 Kg/ha/an (IDEE Casamance, 2008). « Selon la FAO, 14% de la pêche continentale sont débarqués en Casamance, soit quelque 7 650 tonnes. Suivant la superficie retenue pour le milieu exploité, 400 ou 622 km2 (sur 1.400 km2 de superficie de plan d 'eau31), voire une valeur plus élevée, on trouve des productions inférieures ou égales à 100 kg/ha/an, jusqu`à 200 kg/ha/an au maximum. Si l'on rapproche ces chiffres des productions par ha/an relevées par KAPETSKY en 1984 pour 106 milieux saumâtres peu profonds, ces valeurs sont relativement élevées puisque des productions supérieures à 100 kg/ha/an ne sont observées que dans 35 % des cas. Ce point de repère de 100-200 kg/ha/an indique une exploitation déjà intensive dans cette zone, mais pas nécessairement saturée » (IDEE Casamance, 2007) d'après (CORMIER-SALEM, 1994b).

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius