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L'utilité d'une coopération technique au sud du Sahara: Le cas des relations Cameroun-Unesco

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par Gérard Martial AMOUGOU
Université de Yaoundé II SOA - DEA en Science politique 2006
  

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B. INTÉRET ET LIMITES DU SUJET.

1. INTÉRET HEURISTIQUE

Jusqu'ici, les travaux5 portant sur la coopération entre le Cameroun et l'UNESCO minorent, pour l'essentiel, l'impact que peut avoir cette coopération auprès des individus et partant, sur la société camerounaise dans son ensemble. Aussi, notre conviction est-elle que cette coopération serait plus efficace si les initiatives prises à partir du « haut » sont secondées et appliquées de manière concrète et permanente sur le terrain, de telle sorte qu'elles reflètent les aspirations profondes du peuple.

Par ailleurs, au moment où la nouvelle donne est caractérisée par le processus de compression du temps et de l'espace du fait des technologies de l'information et de la communication, de renforcement et d'intensification de l'interdépendance entre sociétés, où « il devient de plus en plus difficile de faire de l'État la composante exclusive et souveraine du système international » (Badie et Smouts, 1999 :12), la sécurité de celui-ci devient de plus en plus fonction de celle de l'individu. Mais parce que les « effets de vernacularisation et de `'domestication» » du processus de globalisation remettent en cause toute idée de village planétaire, les sociétés étant prompte à réinventer leur différence ; et si d'aucuns promettent un « bel avenir » au nationalisme (Jaffrelot et Dieckhoff), alors la nécessité d'un partenariat réel et efficace entre l'État et l'individu s'impose dans ce contexte « turbulent » marqué par « la mobilité de plus en plus aisée de l'individu », et où « le système international tend à lui concéder des ressources spécifiques qui en font peu à peu un acteur propre des relations internationales, face à une tutelle de l'État sans cesse plus relâchée et de moins en moins puissante » ( Badie et Smouts, ibidem). Et même s'il n'est pas aisé de déterminer avec exactitude la forme que prendra la société de demain, il demeure néanmoins vraisemblable

3 A considérer au sens weberien comme facteur prédisposant, par opposition au facteur mécanique

4 Parce que le Cameroun appartient à une catégorie precise des États dits Pays en développement (PED)

5 Nous avions analysé les plus importantes, parce que scientifiques, dans la partie réservée à l'état de la question.

qu'on aura toujours affaire à une « société des individus », d'où la coopération Cameroun- UNESCO, pour être pertinente est tenue d'accorder de manière effective, une place centrale à l'individu. Mais si l'on convient avec Bachelard que « le vrai sans fonction est un vrai mutilé », c'est aussi et surtout parce que la science (ou recherche de la vérité) doit se doubler de l'utilité. (Bachelard, 1986 : 94)

2. INTÉRET PRATIQUE.

L'objectif essentiel de l'UNESCO étant de construire la paix dans l'esprit des hommes, il va sans dire que le grand public est au centre de ces principes fondamentaux. Aussi, la réalisation des objectifs relatifs au partenariat Cameroun-UNESCO passe-elle par un véritable « contrat social » de coresponsabilité entre les autorités nationales et internationales, la société civile et le public cible. Ce qui améliorerait les performances de la diplomatie camerounaise.

Bien plus, ce travail se veut également d'être un outil didactique à la disposition des autorités publiques nationales ou internationales et du profane ou autre personne privée intéressée. Tant il ne fait aucun doute qu'une meilleure compréhension de l'UNESCO, ainsi que du type de rapport qu'elle entretient avec l'État, notamment subsaharien, permettrait à ce dernier d'appréhender ladite institution au mieux de ses « intérêts ».

3. LE CADRE SPATIO-TEMPOREL.

Terminus a quo : Notre travail s'étendra sur la période allant de 1960 à 2008, afin de mieux apprécier l'évolution de ladite coopération qui débute avec la naissance de l'État au Cameroun. Toutefois, un accent particulier sera accordé à la période allant de 1999 à 2008. En effet, 1999 marque l'entrée en lice de l'actuel Directeur général, le revirement de la politique de l'UNESCO en faveur de la décentralisation, ainsi que la redéfinition des programmes de l'UNESCO en faveur de l'Afrique. Cette date rappelle également la veille du forum de Dakar relatif à l'EPT, en conformité avec les Objectifs Millénaires du Développement (OMD), définis lors de l'Assemblée générale des Nation unies tenue en 2000.

Terminus ad quem : Nos recherches couvriront pour l'essentiel l'espace géographique de la province du centre. La descente sur le terrain pourrait nous amener auprès des radio communautaires de Sa'a et de mbalmayo ; mais également auprès du site de Ngoksa, localité abritant le Centre de Ressources Éducationnelles (CRE). L'objectif étant de

pouvoir en évaluer le fonctionnement et l'impact sur les populations. Toute autre information sur les espaces éloignés proviendra pour l'essentiel du bureau régional de l'UNESCO, de la Commission Nationale pour l'UNESCO, et des différents sites internet relatifs aux activités de l'UNESCO, ainsi qu'à sa coopération avec le Cameroun.

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