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Analyse des strategies paysannes de lutte contre la pauvrete par des organisations de producteurs (op) dans la province du centre, cameroun

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par Stanislas BILA
Université de Dschang - Ingénieur Agroéconomiste 2005
  

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4.4 Fonctionnement des organisations

Pour mieux cerner une organisation, il convient de saisir sa logique de

fonctionnement (Lafaye, 1996). Pour ce faire, une revue des activités, des difficultés rencontrées, de relations avec l'extérieur, les sources de financement et d'encadrement ont été analysées.

4.4.1 Domaines d'activités

Les activités économiques menées par les organisations comprennent les activités économiques (les cotisations, l'épargne et le crédit) et agricoles. Notre intérêt porte sur les activités économiques agricoles reposant sur la production de diverses cultures et non agricole. Les résultats de l'étude font apparaître que ces activités concernent beaucoup plus les cultures vivrières, essentiellement le manioc (Manihot esculenta Crantz), le maïs (Zea mays), le palmier à huile (Eleais guineensis) et les cultures pérennes, essentiellement le cacaoyer (Theobroma cacao).

Le tableau 9 présente les sous-domaines d'activité des organisations et les principales associations culturales qu'elles pratiquent.

Tableau 9 : Répartition des OP en fonction des domaines d'activités (N=103)

Sous-domaines Fréquence Pourcentage

Cultures vivrières 34 33,01

Cultures maraîchères 7 6,8

Cultures pérennes 21 20,39

Cultures fruitières 16 15,53

Production de viande 15 14,50

Production de lait 1 1,00

Production de semences 1 1,00

Autres 8 7,77

Total 103 100

Il ressort du tableau 9 que 33, 20, 15 et 14 % des activités secondaires des groupes concernent les cultures vivrières, pérennes, fruitières et la production de viande respectivement. Le souci reste la satisfaction des besoins alimentaires en vue de contrôler la sécurité alimentaire, le surplus étant vendu.

4.4.2 Sous-domaines bénéfiques aux organisations

La figure 9 et le tableau 10 représentent les sous-domaines et quelques spéculations qui rapportent plus aux organisations de producteurs.

Figure 9 : Répartition des OP en Fonction des sous-domaines rémunérateurs

Il ressort de cette figure 9 que les cultures pérennes, les cultures vivrières et les arbres fruitiers fournissent les meilleurs revenus aux producteurs à concurrence de 40, 29 et 17 % respectivement. Dans le Nyong et kéllé et la Lekié, les cultures vivrières et les cultures pérennes constituent les sous-domaines d'activités qui fournissent des revenus assez importants aux producteurs. Tandis que dans le Nyong et Mfoumou et le Mbam et Inoubou, les arbres fruitiers et les cultures pérennes constituent respectivement les sous-domaines rémunérateurs pour les producteurs.

Dans le tableau 10, le test de khi-deux montre la dépendance des cultures par rapport aux régions de vulgarisation.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon