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Diagnostic et redressement des entreprises en difficulté

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par Samir MEZIANE
SIBF -Alger - D.E.S. Banque 2008
  

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Diagnostic technique et d'approvisionnement :

La société pour mener son activité dans les meilleures conditions s'est dotée des équipements suivants :

Equipements de production de farine d'une capacité de 323 tonnes par jours, acquis en 2002.

Equipements de production de semoule d'une capacité de 600 tonnes par jour, opérationnelle depuis le mois de juin 2006.

07 silos de stockage d'une capacité de 18.000 Tonnes.

01 conditionneuse

Indicateurs de qualité

La qualité des produits est incontestable en raison du choix minutieux des matières premières et la technologie utilisée dans la production.

La gestion des stocks

La gestion des stocks est limitée à la gestion des matières premières, pièces de rechange et accessoirement les produits d'entretien et fournitures. Les produits finis ne sont pas stockés en raison de la forte demande.

La politique de la fonction technique

· La politique de recherche et développement

La société consciente de l'importance de la recherche dans le développement de ses procédés de production visant l'amélioration de la qualité de ses produits, a fait recours à plusieurs spécialistes dans le domaine afin de lui apporter leur savoir faire et leur expérience.

· La politique d'investissement

La société, depuis sa création, était soucieuse de suivre l'évolution technologique. A cet effet, elle a tracé une politique d'investissement consistant à mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires pour assurer sa survie et son développement. Les investissements réalisés en 2002 par l'augmentation des capacités de l'unité de production de farine et la réalisation de la nouvelle unité de semoulerie en 2006, sont les fruits de cette politique.

L'organisation de la fonction technique

· L'organisation de la fonction industrielle

La fonction industrielle est organisée en services structurés comme suit :

Une entité chargée du nettoyage et de préparation de la matière première ;

Des équipes de production qui assure le fonctionnement des chaînes de production existantes ;

Une entité de réparation et d'entretien des équipements ;

Une entité de contrôle de qualité et de respects des normes.

Recommandations

En réalité, la fonction technique est bien gérée par la société, néanmoins, en lui propose de maintenir sa politique de recherche et de développement et d'assurer une formation continue de ses cadres et son staff exécutif.

Diagnostic des ressources humaines :

La répartition des effectifs par fonctions

« GMS » Sarl

2002

2003

2004

2005

2006

02/2007

Cadres

07

07

07

08

08

08

Maîtrise

07

07

07

05

05

05

Exécution

43

43

43

31

31

31

Total

57

57

57

44

44

44

Variation

-

-

-

-13

-

-

En 2005, la « GMS » a procédé à la décompression d'effectifs, avec une diminution de 23%

· Indicateurs de qualification de personnel

Le potentiel humain de l'entreprise comprend, en plus des cadres gestionnaires ayant reçu des formations au sein de l'université ou autres instituts, des agents de maîtrise et d'exécution qui sont titulaires des diplômes professionnels délivrés par les centres de formations. Toutefois, ces capacités restent à renforcer par le recrutement de nouveaux diplômés, notamment dans les domaines de gestion et de marketing.

Appréciation des performances de la fonction organisationnelle

· Constats

La société fonctionne sur la base d'une organisation simple définissant avec précision les tâches et responsabilités des grandes fonctions de l'entreprise.

Les procédures de gestion mises en place sont globalement suivies favorisant ainsi la circulation, le traitement et l'analyse de l'information.

· Recommandations

Mettre en place une structure marketing en vue de prendre en charge les aspects liés à la connaissance du marché, de sa clientèle et des perspectives d'avenir de la société dans un univers concurrentiel.

Compléter les procédures de gestion consistant en la mise en place d'une comptabilité analytique d'exploitation et de gestion prévisionnelle.

Diagnostic stratégique:

La société opère sur un seul domaine d'activité stratégique qui est la transformation de céréales.

· Le marché de la société

Le marché céréalier est caractérisé par une rude concurrence, mais il reste très porteur d'où la nécessité pour l'entreprise de saisir l'ensemble des opportunités offertes.

· La demande sur les produits de la société

Les produits de la société sont très demandés en raison de leur bonne qualité.

· La clientèle de la société

La clientèle de la société est très diversifiée.

· La concurrence

Le secteur ciblé par la relation est très concurrencé d'où l'existence de plusieurs concurrents au niveau local et national.

Au cours de cette section nous avons essayé de faire ressortir l'ensemble des points forts et faibles de cette société à travers un diagnostic touchant ses différentes fonctions.

CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE

L

'Algérie a engagé plusieurs réformes dont l'objectif est le redressement des entreprises.

Toutefois, ces mesures ont touchés pour la majorité, l'aspect financier et organisationnel sans apporter les vrais traitements. En effet les causes des difficultés se retrouvent à d'autres niveaux (management, production, approvisionnement, commercialisation ...).

L'échec de l'ancienne génération de réforme a suscité la réflexion sur de nouveaux mécanismes permettant d'améliorer la compétitivité industrielle. La réforme de l'environnement institutionnel est une condition nécessaire pour la réussite de cette démarche.

CONCLUSION GENERALE

L

'entreprise avant d'entrer dans la phase de difficulté traverse une période où sensiblement son activité connaît une régression sans pour autant la mettre dans la zone rouge, une baisse sensible du chiffre d'affaires, des profits d'année en année, la préparation de l'entrée sur le marché d'un concurrent important, peuvent constituer des signes préoccupants. C'est à ce moment que la réaction de l'entreprise sera la plus efficace et la moins coûteuse, en effet dans cette situation, les ressources financières ne manquent pas et l'entreprise détienne une marge de manoeuvre lui permettant d'engager son action dans le temps sans contraintes internes ou externes. Ainsi apparaît l'importance de la prévention, et la nécessité de disposer de mécanismes permettant un suivi permanent de la santé de l'entreprise.

Une fois les difficultés affichées, l'entreprise se voit recourir au diagnostic et au redressement pour trouver les solutions adéquates, le recours au traitement judiciaire reste la dernière alternative en cas d'échec de mesures entamés avec ses propres moyens. Cependant, certaines mesures préconisées par l'analyse pourront s'avérer douloureuses et ne recueillent pas l'unanimité quant à leur exécution. Des contestations pourront venir des partenaires de l'entreprise et mettant ainsi en échec le projet de redressement. L'adhésion de toutes les parties est une exigence à toute démarche de redressement.

Les actions de redressement des entreprises algériennes ont touché plus à l'aspect financier de leurs difficultés. L'échec de ces masures a été vite constaté et les entreprises n'ont pas tardé à renouer à avec les déficits et les déséquilibres financiers. Ainsi les véritables problèmes se situent à d'autres niveaux de l'entreprise et les difficultés financière ne sont que la résultante des multiples dysfonctionnements.

Les pouvoirs publics se sont mis à prescrire le même remède pour toutes les entreprises, malgré les disparités qui existent entre l'une et l'autre. En définitif des montants colossaux ont été engagés dans ce genre d'action et le vrai traitement tarde à venir.

L'échec des politiques d'assainissement financier et l'incapacité des pouvoirs publics à définir et à mettre en oeuvre des programmes de restructuration efficace du secteur public, ont mené à consacrer depuis quelques années la notion de plan de redressement interne. Cette nouvelle tentative est fondée sur l'idée que la réussite d'une entreprise dépend moins de son environnement que de sa capacité à s'adapter à cet environnement. Les entreprises conscientes des défis qui les attendent d'ici quelques années seulement, se sont mises à adopter des PRI, la demande de l'Etat reste sollicité car ses entreprises ne détiennent pas les moyens de mener à terme leurs actions. Toutefois, l'Etat continue son désengagement progressif vis-à-vis du secteur productif, les aides sous formes d'argents frais aux entreprises deviennent de plus en plus rares.

Les pouvoirs publics conscient que dans les conditions actuelles d'ouverture des marchés à la concurrence internationale, un désengagement de la sphère réel signifient la liquidation d'une grande partie de notre patrimoine productif. Avec l'appui des institutions internationales, l'Algérie a engagé des programmes de mise à niveau, accompagné par des réflexions pour l'adaptation de l'environnement institutionnel. Le processus est long et l'appréciation des résultats ne peut être établie qu'après plusieurs.

La pérennité des entreprises est subordonnée à l'amélioration constante de leurs performances et à leurs capacités de résister aux chocs exogènes. Le nouveau contexte que traverse l'économie algérienne nécessite des réflexions profondes sur toutes mesures capables d'améliorer la compétitivité des entreprises algériennes, des études en ce sens pourra être entamées.

*** *** ***

ANNEXES

ENTREPRISE : SARL GMS

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

UM 10^3 DA

A C T I F

2003

2004

2005

2006

INVESTISSEMENTS NET

151 948

164 025

152 578

136 803

 

 

 

 

 

Frais préliminaires

73

 

 

 

dont fictif

73

0

0

0

Valeurs incorporelles

35

35

35

35

Terrains

1 400

1 400

1 400

1 400

Autres immobilisations (bâtiment)

56 983

55 404

53 825

52 245

Equipt de production

89 311

103 527

94 247

80 639

Equipt sociaux

 

 

 

 

Autres équipements sociaux (a)

 

 

 

 

Autres équipements

4 146

3 659

3 071

2 484

Investissement en cours

 

 

 

 

STOCKS

79 988

38 600

54 432

23 003

 

 

 

 

 

Marchandises

53 388

8 728

8 575

23 003

Mat et Fournitures

 

 

 

 

Autres matières

 

 

 

 

Produits semi-ouvrés

 

 

 

 

Produits et trav en cours

 

 

 

 

Produits finis

26 600

29 872

45 857

 

Déchets et rebus

 

 

 

 

Stocks a l'extérieure

 

 

 

 

CREANCES

175 756

160 767

158 637

213 378

 

 

 

 

 

Créances d'investissement

25 370

25 185

25 045

19 390

Créances de stocks

9 385

13 807

7 380

6 993

Créances /associes /ste apparentées

47 426

50 247

52 678

53 725

Court terme

 

 

 

 

Long et Moyen terme

47 426

50 247

52 678

53 725

Avances pour compte

 

 

 

 

Avances d'exploitation

52 063

56 233

52 051

52 792

Dont: avances sur services

 

0

0

0

Autres avances d'exploitation

52 063

56 233

52 051

52 792

Créances sur clients

40 559

12 010

17 304

49 915

Disponibilités

953

3 285

4 179

30 563

Compte débiteur du passif

 

 

 

 

Résultat de l'exercice(perte)

0

0

0

16 807

TOTAL

407 692

363 392

365 647

389 991

ENTREPRISE : SARL GMS

 
 
 
 
 
 
 

P A S S I F

2003

2004

2005

2006

FONDS PROPRES

95 908

100 219

100 266

90 368

 

 

 

 

 

Fonds social

15 000

15 000

15 000

15 000

Fonds personnel

 

 

 

 

Primes d'apport

 

 

 

 

Réserves

61 749

61 749

61 749

61 749

Subventions d'investissement

 

 

 

 

Ecart de réévaluation

 

 

 

 

...............................

 

 

 

 

Compte de liaison inter-unite

0

0

0

0

Caractère de Capital

 

 

 

 

// de dettes LMT

 

 

 

 

Résultats en instance d'affectation

15 162

20 868

23 467

13 619

Résultats positifs

15 162

20 868

23 467

13 619

Résultats négatifs

 

 

 

 

Provisions pour pertes/charges:

0

0

0

0

Caractère de réserves

 

 

 

 

Caractère de risque:

0

0

0

0

Long et Moyen terme

0

0

 

 

Court terme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DETTES

311 790

263 181

265 390

299 630

 

 

 

 

 

Dettes sur société mère

 

 

 

 

Dettes d'investissement

100 973

68 553

45 501

30 322

Emprunt Bancaire LMT interne

 

11 000

5 500

 

Court terme

16 500

 

 

30 322

Autres dettes d'investissement

84 473

57 553

40 001

0

CT

84 473

57 553

40 001

 

MlT

 

 

 

 

Dettes de stocks

33 256

45 385

48 067

47 841

Détentions pour compte

2 174

2 560

2 195

6 901

Dettes envers asso.et stes apparent

78 293

85 157

85 157

93 093

LMT

78 293

85 157

85 157

93 093

CT

 

 

 

 

Dettes d'exploitation

93 989

60 681

77 431

121 473

dont : Créditeurs de service

0

0

0

 

autres dettes d'exploitation

92 276

59 566

77 410

121 473

IBS/IRG

1 713

1 115

21

0

Créditeurs de frais financiers

 

 

 

 

Avances commerciales

 

 

 

 

Dettes financières

3 105

845

7 039

0

échéances a moins d'1 an

 

 

 

 

échéances impayés

 

 

 

 

Comptes créditeur de l'actif

 

 

 

 

Résultat de l'exercice

3 997

2 602

50

0

 
 
 
 
 

TOTAL

407 698

363 400

365 656

389 998

ENTREPRISE : SARL GMS

 
 
 
 
 
 
 

COMPTES DE RESULTAT

2003

2004

2005

2006

 
 
 
 
 

ventes de marchandises

 

 

 

 

Marchandises consommées

 

 

 

 

Production vendue

307 248

277 991

191 231

189 375

Production stockée

577

 

 

 

Produc de l' ETs pour elle même

 

3 272

15 984

-42 500

Prestations fournies

 

 

 

 

Transfert de charges de produc

 

349

 

3 199

................................

 

 

 

 

Matières et fourn consommées

268 749

240 620

172 876

132 548

Services

2 673

2 276

1 195

2 024

Autres produits divers

 

 

 

 

Produits financiers

201

 

 

1 080

Transfert de charges d'exploitat

22

211

 

2 765

Frais de personnel

10 474

10 299

9 819

5 510

Impôts et taxes

133

733

1 021

264

Frais financiers

13 184

8 820

5 483

4 668

Frais financiers d'exploitation

 

 

 

440

Frais divers

1 208

527

528

 

....................................

 

 

 

 

Dotation aux amortissements

17 329

20 773

19 434

18 733

Dotation aux provisions

 

 

 

 

Produits hors exploitation

12 335

6 610

3 720

1 314

Charges hors exploitation

923

668

508

7 853

Impôt sur le bénéfice

1 713

1115,1

21,3

0

BIBLIOGRAPHIE

1. J.BRILMAN, Gestion de crise et redressement d'entreprise, Hommes et Techniques, Paris, 1985, IN,

J-F.DAIGNE, dynamique du redressement d'entreprise, Les Edition d'Organisation, Paris, 1986.

2. Code de commerce Algérien

3. Pierre Lecomte du Noüy

4. P.Atlan, reprendre une entreprise en difficulté, édition d'organisation 1997.

5. F. Crufix et A.Derni, symptômes de défaillance et stratégie de redressement de l'entreprise, Maxima.

6. J.P.Thibault, Le diagnostic d'entreprise guide pratique, société d'édition et de diffusion pour la formation, Corenc 1989.

7. G.BROWN, Le diagnostic d'entreprise, Entreprise Moderne Edition, paris, 1975, IN, J.F.DAIGNE, Dynamique du redressement d'entreprise, Les Edition d'Organisation, Paris, 1986.

8. THIBAUT Jean-Pierre, Le diagnostic d'entreprise, guide pratique, Ed Société d'édition et de diffusion pour la formation, Corenc, 1989.

9. THIBAUT Jean- Pierre, Le diagnostic d'entreprise, Ed Société d'édition et de diffusion pour la formation, Corence, 1989.

10. C.BUSSENAULT & M.PRETET, Organisation et gestion de l'entreprise : direction de l'entreprise et diagnostic, Vuibert, paris, 1999.

11. A.C.MARTINET, Diagnostic stratégique, Vuibert entreprise, paris.

12. J.P.THIBAUT, Le diagnostic d'entreprise, SEDIFOR, Corenc, 1989.

13. Kamel .HAMDI, Diagnostic et redressement d'entreprise, édition ES-SALEM, Alger, 2002

14. J.BRILMAN, Gestion de crise et redressement d'entreprises, HOMMES et TECHNIQUES, paris, 1986.

15. F.CRUCIFIX & A.DERNI, Symptômes de défaillance et stratégies de redressement de l'entreprise, édition MAXIMA, paris, 1993.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry