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Analyse de la principale filière d'approvisionnement de la ville de Yaounde en banane plantain

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par Rivellie Aimée TCHUISSEU TCHEPNKEP
Université de Dschang - Diplôme d'Ingénieur Agronome, Option : Economie et Sociologie Rurales 2007
  

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2.3.2 Identification des circuits ou des chaînes de commercialisation

du plantain

Ongla et Davis (1979) établissent que les composantes d'un système de

commercialisation sont les grossistes et les détaillants qui y jouent un rôle fondamental et constituent de ce fait un maillon essentiel dans la relation qui lie les producteurs aux consommateurs. Pour ce faire, il est important d'analyser les circuits de commercialisation qui permettent d'avoir selon Pomeroy et Trinidad (1998) une connaissance systématique du flux des biens et services depuis le producteur jusqu'au consommateur. Kohls et Uhl (1980) notent que les intermédiaires sont souvent différenciés par les services qu'ils rendent. Ils poursuivent que ces derniers sont habituellement classés en commerçants, agents intermédiaires, spéculateurs et transformateurs.

Nyoungou (1992) dénote quatre circuits entre production et consommation de plantains dans la ville de Douala qu'il appelle respectivement circuit de type I, type II , type III et de type IV. Le circuit de type I est le plus long et retrace l'ensemble des transactions qui s'opèrent entre les zones de production (Moungo et Sud Ouest) et les marchés de consommation de Douala. Ainsi, le plantain part des zones de production vers les marchés de New-Deido, Central, Plantain, Madagascar et Bonassama selon le schéma suivant:

Producteurs grossistes grossistes et détaillants détaillants

Quant au circuit de type II, il regroupe l'ensemble des transactions entre les zones de production, les marchés de gros et les marchés de détail.

Le circuit de type III suit le schéma

Producteurs grossistes détaillants

Enfin, celui de type IV suit le chemin Producteurs détaillants. L'auteur mentionne que plus la chaîne des intermédiaires est longue, plus le nombre d'acteurs intervenant augmente.

Le même auteur signale que les agents sont individualistes, chacun vend en fonction de son prix d'achat et indépendamment des autres. Ainsi il déclare que plus de 90 % des enquêtés n'ont conclu aucune entente concernant la fixation du prix d'achat du produit, ne sont jamais tombés d'accord pour fixer un prix minimum commun de vente et jugent qu'il est inutile de s'associer dans le but de réduire les frais de transport.

Dans la même optique, Bikoï et al. (2004) mettent en évidence, à partir du repérage des lieux de transaction, trois principaux types de circuits classés selon le nombre des intermédiaires entre le producteur et le consommateur dans la filière plantain d'approvisionnement de la ville de Douala.

o Le circuit à un intermédiaire entre le producteur et le consommateur ; c'est à dire

Producteur revendeuse itinérante ou « bayam sellam » consommateur. Cet intermédiaire collecte la marchandise en brousse (bord champ, domicile) ou sur le marché de production auprès du producteur ou du collecteur et fait appel aux transporteurs locaux pour les acheminer à Douala où ils seront vendus en détail.

o Le circuit à deux intermédiaires implique le grossiste itinérant et le détaillant en plus évidemment du producteur et du consommateur. Les grossistes qui s'approvisionnent en brousse opèrent en deux temps. Ils font un premier tour en brousse pour passer la commande et après, ils reviennent avec un véhicule transporter la marchandise.

o Le circuit à trois intermédiaires implique le grossiste itinérant, le grossiste sédentaire et le détaillant.

Epouhé (1990) analyse la structure, la conduite et la performance du système de commercialisation de l'igname dans le département du Fako (Sud-Oest, Cameroun) et conclue que les relations entre vendeurs sont marquées par un faible niveau de communication entre ces derniers sur les marchés. Il souligne qu'ils sont jeunes et peu organisés. De même, Gassu (2002), dans l'analyse de la variation des prix de plantain à Douala, montre que les producteurs et les vendeurs sont désorganisés. Dans la même lancée, Soua et Gockowski (2004) identifient la faible coordination entre acteurs comme l'un des problèmes liés à la distribution du poisson d'eau douce à Yaoundé.

Les intermédiaires constituent les différents échelons que le produit traverse avant d'arriver dans l'assiette du consommateur. Ceci aura sans nul doute une influence sur les quantités de régimes manipulés.

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