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Analyse de la principale filière d'approvisionnement de la ville de Yaounde en banane plantain

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par Rivellie Aimée TCHUISSEU TCHEPNKEP
Université de Dschang - Diplôme d'Ingénieur Agronome, Option : Economie et Sociologie Rurales 2007
  

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3.2 POPULATION DE L'ETUDE ET ECHANTILLONNAGE

La population de la présente étude est constituée des :

ü producteurs de banane plantain de la zone périurbaine de Yaoundé, notamment

ceux de Ntui, d'Awaé et de Mbangassina,

ü transporteurs de banane plantain des zones de production vers les marchés de la

ville de Yaoundé et

ü intervenants impliqués dans la commercialisation du plantain dans les marchés de

la ville de Yaoundé (grossistes, détaillants). 

Il est vrai qu'il existe des manutentionnaires qui s'occupent du chargement et du déchargement. Dans la présente étude, ils ne seront pas pris en compte puisque dans les localités concernées, ce sont les commerçants qui supportent ces frais. De plus, ces manutentionnaires dans la majorité des cas pratiquent d'autres activités. Dans les zones de production, ils sont soit des producteurs qui ont des plantations auprès des zones de collecte, soit des élèves libres à ce moment précis et qui se retrouvent dans des plantations ou encore des gens qui passent par-là au moment du chargement. Dans les zones de consommation, ce sont pour la plupart des pousseurs ou des chargeurs.

3.2.1 Choix des zones de production et des producteurs

Efandem et al. (2002) révèlent que les principaux marchés de consommation de Yaoundé sont alimentés par du plantain d'origine très variée provenant des zones péri-urbaines. Les mêmes auteurs déclarent que les localités de Mbangassina, Ntui, Essé, Zoétélé, Akonolinga, Awaé contribuent respectivement de 41 %, 23 %, 8 %, 4,7 %, 3,9 % et 3,9 %. Le reste soit 15,5 % provient des autres provinces. Il ressort de cette étude que Mbangassina, Ntui et Awaé contribuent pour 67,9 % à l'approvisionnement de la ville de Yaoundé en banane plantain. Ces localités sont ciblées par le Projet REPARAC à travers le PRP plantain et le CARBAP comme les bassins de production de plantain. C'est donc cette forte contribution des localités concernées qui a motivé le choix de ces dernières comme zones de production. En ce qui concerne les producteurs, deux catégories ont été choisies pour deux principales raisons :

ü La première catégorie de producteurs se trouve dans les localités de Ntui et d'Awaé. Ces producteurs sont suivis par les CARBAP et le PRP plantain, d'où la nécessité de collaborer avec eux;

ü La deuxième catégorie des producteurs est ciblée à partir des marchés de production

et des informations fournies par d'autres producteurs. Bien que ces derniers n'appartiennent pas aux GIC suivis par les organismes d'encadrement sus-cités, leur implication dans la culture du plantain mérite qu'on leur accorde une attention dans le cadre de cette investigation.

A Ntui, la méthode utilisée pour le choix des producteurs est celle des quotas raisonnés par zone de production. Le taux d'échantillonnage varie de 12 à 20 %. Pour les producteurs appartenant aux GIC (zone de Koussé et Mambongué), le choix est aléatoire et se fait à partir de la liste des membres. Pour ceux des producteurs qui n'appartiennent pas aux GIC, la méthode utilisée est celle du pistage. Il s'agissait de construire une piste « transec » dans la zone d'enquête, en choisissant un producteur tous les trois kilomètres. Le tableau 2 donne la répartition du nombre d'enquêtés par zone de production dans le département du Mbam et Kim.

Tableau 2. Répartition des producteurs enquêtés à Ntui et à Mbangassina.

Zone de haute production

Nombre de producteurs

Nombre d'enquêtés

Pourcentage

Bilik-Bindimi

Bilanga-Nkoumbé

Mambongué

Koussé

Mbangassina

Total

30

28

26

25

47

156

4

4

3

5

7

23

13

14

12

20

15

/

Il ressort du tableau 2 que quatre producteurs ont été enquêtés à Bilik-Bindimi, 4 à Bilanga-Nkoumbé, 3 à Mambongué, 5 à Koussé et 7 à Mbangassima. Un total de 23 producteurs ont donc été enquêtés pendant le séjour à Ntui . Bilik-Bindimi, Bilanga-Nkoumbé, Mambongué, Koussé, et Mbangassina sont situées respectivement à 20, 16, 10, 7 et 35 Km de Ntui.

En ce qui concerne Awaé, les producteurs ont été choisis par la méthode des quotas raisonnés par zone de vulgarisation fonctionnelle. Il existe en réalité 08 zones de vulgarisation créées dont 04 sont fonctionnelles. Le taux d'échantillonnage pratiqué varie entre 25 et 42 %. Il s'agissait également de construire une piste « transec » dans la zone d'enquête en choisissant un enquêté par kilomètre, par deux kilomètres et demi et par trois kilomètres et demi respectivement pour les localités de Zili et Awaé I, Awaé II et Ngat. Le nombre de producteurs enquêtés dans les zones de haute production et de vulgarisation fonctionnelle dans l'arrondissement d'Awaé est mentionné dans le tableau 3.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld