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Vers une transnationalisation des entreprises béninoise:appui du ministère des affaires étrangères

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par Cédric KOKOYE
ENAM/Benin - Licence professionnelle 2007
  

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II- Revue de littérature

Nous procéderons ici à une clarification des concepts : fusion d'entreprise ; investissement direct à l'étranger ; entreprise ; mondialisation ; firme transnationale, ce qui nous permettra de faire le point de nos connaissances et nous servira de base théorique au présent travail.

- Firme Transnationale (FTN) : Selon le Larousse une FTN est une firme qui regroupe plusieurs nations. Une firme transnationale est une entreprise le plus souvent de grande taille qui a implanté plusieurs filiales à l'étranger. Elles produisent des biens ou services adaptés à chaque marché. Les filiales disposent d'une certaine indépendance face à la maison mère ; elles n'ont pas de relations horizontales entre elles. Son objectif est la glocalisation ; c'est-à-dire penser globalement et agir localement. On peut donc s'accorder avec R.SANDRETTO qui définit les entreprises transnationales comme des « entreprises généralement de grande taille, dont l'organisation et la gestion sont le plus souvent centralisées, développant leurs activités productives (biens et services) grâce à des filiales implantées dans plusieurs pays ». Peuvent alors être classées dans la catégorie des transnationales, les entreprises dont le siège social est dans un pays déterminé et qui exercent leurs activités dans un ou plusieurs autres pays, par l'intermédiaire de filiales qu'elles coordonnent. Elles développent diverses stratégies :

· Stratégies d'approvisionnement : implantation de filiales produisant des matières premières à faible coût

· Stratégies de marché : implantation de filiales relais pour augmenter leurs ventes en se rapprochant de leurs clients

· Stratégies de différenciation consistant à modifier les caractéristiques de leurs produits pour se distinguer des concurrents.

Au Bénin, au nombre des entreprises que le gouvernement pourrait encourager à se transnationaliser, on peut citer la société « Tundé SA », la société d'eau minérale « fifa de ste luce ». Celles-ci, par leurs différentes activités et stratégies qu'elles développent, cherchent à rationaliser leur production. Cette culture répond à l'objectif généralement poursuivi par les entreprises transnationales.

- Fusion d'entreprise : En économie, les fusions se conçoivent comme une prise de contrôle d'une société par une autre. La caractéristique fondamentale réside dans son mode de paiement : il s'effectue en titres et non en liquidités.

Il existe plusieurs types de fusions dont les conséquences au plan juridique et fiscal sont différentes. De manière générale, ces montages juridiques peuvent revêtir la forme de :

Fusion absorption : l'opération par laquelle une ou plusieurs sociétés, dissoutes mais non liquidées, transmettent à une société existante ou nouvelle, leur entier patrimoine, actif et passif compris. Leurs apports sont rémunérés par l'attribution de droits sociaux représentatifs de la société préexistante ou nouvelle et, éventuellement, du versement d'une soulte en espèces ne dépassant pas 10% de la valeur nominale des parts ou actions distribuées.

Le schéma de base d'une opération de fusion entraîne trois effets juridiques distincts mais concomitants, à savoir :

· La transmission universelle du patrimoine de la société absorbée à la société absorbante ou à la société nouvelle issue de la fusion ;

· Corrélativement à la transmission de son patrimoine, l'opération de fusion entraîne nécessairement la dissolution de l'absorbée ;


· La fusion suppose la rémunération des apports de la société absorbée. Celle-ci est réalisée au moyen d'une attribution de droits sociaux. Ainsi, les associés de la société absorbée doivent recevoir des titres de l'absorbante en contrepartie de leurs apports. Il s'agit de nouveaux titres de la société absorbante créés en contrepartie d'une augmentation de capital dite "par échange de titres".

4 Apport de titres : L'apport de titres est une opération par laquelle un investisseur (personne physique ou personne morale) apporte ses titres d'une société A à une société B et reçoit en rémunération des titres de la société B. Contrairement à une fusion-absorption, la société A subsiste et devient une filiale de B, les actionnaires de A devenant actionnaires de B.

4 Apport partiel d'actif : Un apport partiel d'actifs est une opération par laquelle une société A fait apport à une société B d'une partie de ses éléments d'actifs (et de passifs), et reçoit en échange des titres émis par la société B. L'apport d'une partie de l'actif à une autre société s'apparente à une vente (une cession), au mode de rémunération près. Ici, le paiement s'effectue en actions et la société bénéficiaire augmente son capital du montant de l'apport. Il existe un régime fiscal plus avantageux que celui d'une cession : il s'agit de l'apport d'une branche complète d'activité. Les parties peuvent alors soumettre cette opération au régime fiscal de scissions ; ce qui en réduit le coût fiscal (sursis d'imposition pour les plus-values et dispense des droits d'apports)

En faisant abstraction des synergies, il n'existe aucune différence entre les différentes opérations : le groupe est économiquement identique, quelle que soit la forme adoptée.

C'est pourquoi, à la suite de la fusion, la valeur de l'actif économique et le résultat d'exploitation consolidé restent inchangés. Aussi, les opérations de

fusion n'induisent dans l'immédiat aucune création de valeur et, rappelons-le, ne permettent de dégager aucun flux de trésorerie. Toutefois, par la suite, l'opération se traduit sur le plan économique par des synergies, en matière de coûts, de position sur le marché (seuil critique)... L'anticipation que font les actionnaires de celles-ci joue sur la valorisation boursière si l'entreprise est cotée sur un marché organisé.

- Investissement Direct à l'Etranger : Ce sont les moyens de l'internationalisation des firmes. Ils consistent en des achats non résidents afin d'obtenir « un intérêt durable et la capacité d'exercer une influence dans la gestion. Ils peuvent prendre la forme d'une création d'entreprise, à condition que cela permette d'obtenir un pouvoir de décision effectif dans la gestion. C'est donc par les IDE que se réalise la « mondialisation productive ». La décision d'investir à l'étranger est généralement motivée par la recherche d'une fiscalité avantageuse, la qualité des infrastructures ou le niveau de qualification et / ou de coût des travailleurs du pays d'accueil.

Pour le pays d'origine, si l'IDE correspond à une délocalisation, il peut y avoir, au moins dans l'immédiat, des suppressions d'emplois ; si l'IDE correspond à une implantation qui aurait pu être faite dans le pays d'origine mais qui ne l'est pas, ce n'est pas non plus favorable à l'emploi. Cependant à long terme, les IDE peuvent générer des exportations et une demande supplémentaire en provenance du pays d'accueil de l'IDE.

- Mondialisation : c'est le processus de constitution d'un marché unique qui tend à devenir universel par abaissement des frontières entre les économies. Les espaces économiques laissent place à un espace mondial intégré ; On peut retenir trois débats portant sur la mondialisation :

4 la sphère politique : d'une part le rôle nouveau de l'Etat et la question de sa souveraineté : dépérissement de l'Etat- nation ? D'autre part, la question de l'organisation du pouvoir à l'échelle internationale : hégémonie d'une puissance nationale ou gouvernance économique mondiale,

4 la sphère économique : les effets de la mondialisation sur le développement permettent ils une convergence entre le nord et le sud ? La régionalisation et la mondialisation s'opposent elles ?

4 la sphère culturelle : y a-t-il homogénéisation ou différenciation des modes de pensée, des modes de vie ? Assiste t on à un mouvement vers l'universalité des valeurs,

- Entreprises : Selon le Larousse, l'entreprise est une affaire économique et industrielle ; une unité de production. Elle apparaît comme un structure économique et sociale comprenant un ou plusieurs personnes et travaillant de manière organisée pour fournir des biens et services à des clients dans un environnement concurrentiel (le marché). Généralement dirigée par un entrepreneur, elle se différencie du simple projet dont l'organisation est destinée à se dissoudre à son terme. L'entreprise est plutôt conçue dans la durée et pour la conduite de plusieurs projets similaires. Ce qui implique un personnel, des structures (machines, ressources humaines...). Pour exister dans un environnement concurrentiel, l'entreprise doit satisfaire ses clients et générer un chiffre d'affaires supérieur à la somme de ses coûts.

Paragraphe2 : Méthodologie adoptée et vérification des hypothèses

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery