V.1.1.1. Au niveau social.
- L'implication encore limitée des populations dans le
processus de développement touristique, constitue un obstacle à
la durabilité du tourisme dans la forêt classée du Kou.. En
effet, si les populations ne participent pas activement à tous les
aspects du développement et de la gestion des ressources naturelles en
vue du tourisme, et ne tirent aucun bénéfice de cette entreprise,
elles vont continuer d'exploiter les ressources selon les
procédées moins durables.
- La non-prise en compte des besoins de populations riveraines
notamment celles de Nasso et de Kokorowé, en ce qui concerne
l'approvisionnement en eau potable est une source de frustration pour ces
populations pouvant leur conduire au pillage de leurs propres ressources
naturelles.
- Désintéressement des populations riveraines
qui peut s'expliquer en partie par les situations citée ci-dessus.
- Inexistence de sécurité/évacuation
sanitaire
- Conflit entre Nasso et Kokorowé sur la
propriété authentique du site.
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V.1.1.2.Au niveau économique.
- .Attraits écotouristiques insuffisantes et peu
rentables.
- .Insuffisance de promotion du site au niveau national et
international.
- L'impraticabilité des voies notamment pendant la
période pluvieuse
V.1.2. Contraintes juridiques et
institutionnelles
- L'absence d'un cadre institutionnel et juridique fixant le
rôle et la responsabilité de chacune des parties prenantes dans
la gestion du site, en particulier en ce qui concerne le partage des ressources
tirées de l'activité touristique.
- Insuffisance de diffusion du règlement
intérieur du site.
- Absence de normes écotouristiques.
- Timide reconnaissance du site en tant que site
écotouristique.
V.1.3.Contraintes
écologiques
- Erosion progressive des berges du Kou en aval, en amont et
à l'intérieur de la Forêt Classée du Kou (FCK) et
ensablement alarmant du lit de la rivière.
- Coupe frauduleuse de bois et défrichement anarchique
(champs) à l'intérieur de la forêt classée :
La forêt classée qui est le principal centre
d'intérêt écotouristique est agressée dans son
ensemble par une coupe abusive du bois pratiquée par les populations
riveraines. Cela s `explique en partie par le fait qu'elle soit proche de
la ville de Bobo-Dioulasso.
- Laxisme des gardiens de la station de l'ONEA
implantée au coeur de la FCK et qui sont complices des braconniers.
- Absence quasi totale du personnel surveillant (gardes -
forestiers, écogardes ) laissant libre cours à des
débordements et des dysfonctionnements de tout genre.
Ces pratiques et phénomènes dégradent
sérieusement le capital nature de la forêt qui est
considéré comme le potentiel écotouristique.
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