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De la protection des consommateurs des produits pharmaceutiques vendus en vrac

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par Steven BARHOLERE RUSINGA MWEMA
Université Libre des Pays des Grands Lacs/ULPGL. - Grade en droit economique et social 2008
  

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CONCLUSION

L'idée de protéger les consommateurs contre les abus de puissance économique est née avec la poussée du mouvement consumériste au 20ème siècle dans les pays développés. Cette période correspond au développement économique (multiplication des biens et services). Dans les pays en voie de développement, nous constatons une tendance à l'imitation du monde occidental dans la production et la consommation des bien ou l'utilisation des services malgré leur rareté et l'insuffisance de l'information et de l'éducation.

Tel est le cas des consommateurs des produits pharmaceutiques vendus en vrac qui ont besoin d'une protection spécifique. Comme nous l'avons constaté, les règles traditionnelles ne leur apportaient qu'un semblant de protection. Les règles de droit civil ont un caractère supplétif et les règles de droit pénal sont inefficaces.

Au cours de notre analyse, nous avons posé la question de savoir si les pharmaciens s'acquittent convenablement de leurs obligations professionnelles envers les consomma teurs des produits pharmaceutiques; celle de savoir si la loi protège efficacement les consommateurs contre les agissements répréhensibles découlant de l'activité pharmaceutique.

Comme hypothèse, nous avons postulé que le consommateur serait protéger et sécurisé si les pharmaciens accomplissaient leurs obligations en respectant la déontologie et l'éthique.

Le non respect de leurs obligations pourrait entraîner leur responsabilité civile et pénale.

Ces hypothèses ont été vérifiées en ce sens que certains pharmaciens sans éthique sans conscience font n'importe quoi et, sans le moindre respect de la déontologie professionnelle, violent leur sèment de Galien. Ce comportement viole les droits du consommateur des produits pharmaceutiques et il constitue une atteinte aux droits du consommateur des services qui se retrouve dans ce domaine, sans protection.

La non responsabilisation de certains pharmaciens suite au problème de la preuve les pousse à se mystifier, à se croire intouchables et par conséquent à commettre beaucoup d'abus, car non interpellés par le pouvoir public. Les lois ne protégent pas efficacement les consommateurs des produits pharmaceutiques vendus en vrac : insuffisance de texte de loi, inadaptation des lois existantes.

En effet, nous avons montré dans le premier chapitre l'opportunité et la nécessité de protéger les consommateurs contre les abus de la puissance économique. Et plus spécialement les abus commis par certains pharmaciens dans leurs prestations. Les abus énumérés, constituent une atteinte aux droits du consommateur.

Dans le deuxième chapitre, nous avons examiné les moyens de lutte contre les abus dans le secteur des produits pharmaceutiques vendus en vrac. Pour lutter contre ces abus, il faut une protection juridique et extra juridique. Juridiquement, le consommateur est protégé par le droit commun et par les lois spécifiques. Mais, ces lois sont inefficaces et insuffisantes en ce sens que malgré leur existence, les consommateurs des produits pharmaceutiques vendus en vrac ne cessent d'être victimes des abus. En outre, il y a absence de législation spécifique en matière de consommation.

Au niveau extra judiciaire, les consommateurs des pharmaceutiques ont besoin d'une éducation et d'une information. Cette dernière devrait porter sur la qualité du produit en vente, sur le prix afin d'orienter leur choix en fonction du prix et de la qualité des produits et assurer individuellement leur propre protection. En plus, les organismes publics et privés peuvent contribuer tant soit peu à la protection des consommateurs en général et ceux des produits pharmaceutiques vendus en vrac, en particulier.

Les organismes publics ont pour tâche de contrôler les structures pharmaceutiques afin de mettre hors d'état de nuire certains pharmaciens sans conscience professionnelle.

Les organismes privés ont pour mission de sensibiliser les consommateurs des produits pharmaceutique au moyen de l'éducation ; leur expliquer leurs droits et devoirs afin qu'ils soient capables de les défendre. Malheureusement, il n'y a jamais eu d'organisme privé intervenant directement dans le secteur pharmaceutique pour informer les consommateurs des produits pharmaceutiques. C'est pour cette raison que les consommateurs de ces produits vivent dans l'ignorance totale et les abus se diversifient.

Après examen de notre sujet, nous suggérons que :

- Les consommateurs des produits pharmaceutiques puissent songer à se regrouper afin de défendre leurs intérêts ;

- Le pouvoir public puisse chaque fois associer les consommateurs de ces produits à l'élaboration et au contrôle de l'exécution des lois et règlements adoptés ou à adopter ;

- Qu'il soit crée un service de pharmacien légale dans nos hôpitaux publics à fin que les infractions pharmaceutiques soient dénoncées après une expertise objective du pharmacien légiste ;

- L'inspection provinciale de la santé fasse respecter les conditions d'ouverture des établissements pharmaceutiques à fin de mettre fin à leur prolifération sauvage, découvrir les criminels et les conduire en justice ;

- Le ministère public puisse accentuer ses efforts dans la recherche des infractions dans le secteur pharmaceutique où il semble s'intéresser le moins possible ;

- Le pouvoir public réorganise le système de santé publique : payer les salaires des agent de l'inspection provinciale de la santé, approvisionner, les structures en équipements, matériel, médicaments et former les spécialistes pour mieux assister les consommateurs ;

- Le développement de l'assistance sociale par le ministère des affaires sociales pour venir en aide aux consommateurs des produits pharmaceutiques les plus démunis ;

- Le législateur puisse couler les lois qui protègent directement et indirectement les consommateurs des produits pharmaceutiques dans un code. Il devra tenir compte de la situation sociale du consommateur, de son ignorance, du contrôle des structures pharmaceutique, de la confiance exagérée qu'a le malade envers le pharmacien et des besoins du consommateur.

Nous n'avons pas la prétention de donner les éclaircissements dans tous les secteurs. Nous nous limitons au secteur pharmaceutique où les consommateurs des services sont victimes de beaucoup d'abus manifestes. C'est pour cette raison que nous invitons les autres chercheurs à perfectionner notre humble étude et à embrasser les autres domaines de la consommation et même d'approfondir les aspects qu'ils estiment non suffisamment abordés ici.

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