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Chroniqueur culturel à  la télévision : un journalisme de marque

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par Benjamin Walter
CELSA - Paris IV Sorbonne - Master 1 Journalisme 2010
  

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III LE TEMPS DE LA SURVIVANCE

Nous venons de voir qu'un chroniqueur-marque, s'il veut exister sur le marché, se doit de ne parler que du buzz, de l'air du temps. Non pour le commenter, mais pour créer un nouveau buzz, notamment grâce à une mise en scène de sa marque. Cela afin de faire survivre sa marque, dans l'inconscient des publics, mais aussi surtout grâce à l'outil internet.

1) La marque après la chronique télévisée

La question sur les lèvres de tout chroniqueur télévisé s'apparente à celle de la « ménagère de cinquante ans » : « comment rester belle à mon âge ? », ou plutôt dans notre cas, « comment faire survivre sa marque dans la jungle du net ? ». Comme nous le verrons plus loin, marque journalistique et internet vont de plus en plus de pair, la logique étant de s'affranchir de tout média traditionnel afin de fédérer des téléspectateurs et un lectorat sur son simple nom. D'où cette interrogation fondamentale : une chronique télévisée ... et après ?

Si la plupart rétorqueront d'aller voir « sur youtube, sur dailymotion, ... », force est de constater que la grosse majorité des vidéos de chroniques télévisées postées directement sur internet se limite aux « clashs »70. A part sur le site de Canal +, qui met à jour quotidiennement toutes les vidéos des émissions culturelles de la chaîne. Et ce sans passer par aucun hébergeur de vidéo externe. Les vidéos sont directement intégrées sur la page du site. Mais le vrai renvoi aux noms des marques télévisées réside sous les vidéos des dites émissions.

On peut ainsi revoir « la story de Marie Colmant », chroniqueuse de l'Edition spéciale, sur un blog du même nom : 71

70 Voir III-2) Le « clash » ou l'instantané télévisé des marques sur internet.

71 « La story de Marie Colmant » : blog de la chroniqueuse de L'édition spéciale, Marie Colmant

Ou alors découvrir les dernières sélections musicales sur le blog de la chroniqueuse du Grand journal Tania Bruna-Rosso, le « Tania's blog » :

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Daphné Burki, chroniqueuse mode de l'Edition spéciale, possède ainsi son propre blog, qui ne s'appelle ni plus ni moins que le « Burkiblog ». Notez bien le renvoi direct à son nom, mot-clé très important pour la marque.

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Et la marque Burki de préparer dès son passage télévisé son transfert vers internet, dans un processus tout à la fois de fidélisation de sa clientèle sur son propre nom et en même temps d'exploration de son contenu. Afin d'aller plus loin, là où s'arrêtaient ses chroniques télé. « Vous retrouverez les détails supplémentaires sur le Burkiblog » ponctue ainsi généralement la fin de chacune de ses chroniques de l'Edition spéciale. Pour tous les chroniqueurs évoqués ici, la survivance de leur marque se fait de manière directe, dans le but de marteler leur slogan, sous une forme autre que télévisuelle, et ainsi s'auto-promouvoir. Mais pour d'autres, le phénomène fait intervenir le chroniqueur-marque de manière indirecte, par des fragments télévisuels bien ciblés.

72 « Tania's blog » : blog de la chroniqueuse du Grand journal, Tania Bruna-Rosso

73 « Burkiblog » : blog de Daphné Burki, chroniqueuse mode de l'Edition spéciale

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo