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Le français et la diffusion du français dans la musique punk/hardcore

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par Jean-Baptiste LIVET
Université Aix Marseille - Master 2 coopération linguistique et éducative 2010
  

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2.3 La promotion

Pour attirer du monde à un concert punk, inutile de prévenir le journal local ou les programmes
culturels municipaux. Deux solutions à exploiter au maximum : l'affichage et internet. L'affichage
fait également partie du folklore punk où le noir et blanc est la règle, avec une image simple en

fond, les noms des groupes, leur style

et la ville d'origine, le lieu du concert et le PAF (Participation Aux Frais).

Dès que j'ai réuni les 4 noms des participants, j'ai contacté un ami informaticien, Florian Giroud, qui a conçu l'affiche lui même en quelques jours, à la fin décembre (voir annexe).

Je suis ensuite aller imprimer 50 affiches en format A3 avec 500 flyers (même design que l'affiche mais en beaucoup plus petit, voir annexe).

L'étape suivante est l'affichage. L'affichage sauvage étant assez sévèrement réprimé de nos jours, j'ai choisi de porter les affiches dans des établissements/institutions où je savais qu'elles allaient rester jusqu'au jour du concert. A savoir une douzaine de bars/pub/cafés concerts de la ville, des centres de langues, les librairies/bibliothèques, magasins de musique,... je laissais à chaque fois une affiche et une dizaine de flyers.

Pour la promotion sur internet, tout est certes plus simple et gratuit mais non moins long. En effet souvent l'information est noyée dans la masse et il faut cibler et insister pour être efficace. J'ai donc posté l'affiche du concert avec une brève explication, sur des forums consacrés à la musique punk, des forums stéphanois pas forcément musicaux, et surtout sur myspace. Via le blog de mon propre groupe, j'ai posté la même chose en commentaire sur plus d'une centaine de profils de groupes, amis ou associations.

Le chanteur du groupe White Card m'a beaucoup aidé pour l'affichage de la même manière, et chaque groupe a fait circuler l'information sur internet, à travers des sites ou forums spécialisés.

Enfin, pour une reconnaissance plus officielle de l'évènement, j'ai aussi prévenu la presse stéphanoise et différents organismes de la francophonie (voir http://www.dismoidixmots.culture.fr/? p=13079). Clairement, mon but ici n'était pas de ramener encore plus de public, mais de donner à ma soirée un statut, une raison d'être plus spécifique qu'une simple soirée punk rock parmi tant d'autres. « La Tribune le Progrès », le quotidien local, nous a effectivement contacté par téléphone mais n'a pas donné suite (pas d'article sur le concert), mais le ministère de la culture a, lui, inscrit l'évènement dans la programmation de cette semaine là.

2.4 Budget prévisionnel et fiche technique

« In the performing arts, crisis is apparently a way of life. »

William Baumol & William Bowen, « Performing arts. An economic dilemma » MIT Press, 1966

Cette citation rend compte d'un fait : le spectacle vivant est constamment déficitaire. Françoise Benhamou 1996 ajoute que « la fragilité économique de ce secteur, nourrie par la croissance des coûts et la quasi-absence de réserves de productivité, justifie sans doute l'ampleur des aides publiques et de l'appel au mécénat dans les pays traditionnellement libéraux. Cette intervention massive, très inégalement répartie, ne suffit pas à assurer au secteur un équilibre financier durable. »

En me lançant seul et sans subvention dans l'organisation de cet événement, je m'attendais donc à perdre de l'argent. Mais je savais que les risques n'étaient pas non plus énormes, dans la mesure où le punk/hardcore fonctionne très souvent sans subvention et que les concerts et associations se maintiennent malgré tout.

Il me fallait tout de même préparer un budget pour évaluer les besoins.


· Budget

DEPENSES

RECETTES

Défraiement et cachet des
groupes :
Tados + Solidagité = 350€ miminum
Total = 350€

Entrées : 70 entrées à 5€ = 350€

Promotion, affichage : 50€

Investissement personnel = 50€

Nourriture et boissons pour les
artistes : 50€

Participation du bar = 50€

Total dépenses = 450€

Total recettes = 450€

N.B. : Si le total des dépenses venait à dépasser celui des recettes, il faudrait alors augmenter l'investissement personnel et /ou la participation du bar pour combler la différence. En cas de perte vraiment importante, on se verrait forcé de diminuer le cachet des groupes.

Si le total des recettes venaient à dépasser celui des dépenses, on diminuerait d'autant l'investissement personnel et la participation du bar. En cas d'excédent encore plus important, les

bénéfices seraient reversés aux groupes.


· Fiche technique

Aspect important d'un concert : le matériel. S'il manque un micro ou un ampli, le concert est annulé ! Et si le matériel est de mauvaise qualité, c'est tout le son et la qualité du concert qui en pâtissent.

L'assommoir met à disposition une sono complète (console Yamaha 16 pistes, 2 Retours actifs Thomann 120 Watts, 2 enceintes Thomann 300 Watts). C'est en général ce que les groupes ne possèdent pas, et quand bien même ce serait le cas c'est assez compliqué à transporter (encombrant et fragile).

La batterie est mise à disposition par le batteur de Solidagité et Tados (sauf les cymbales et la caisse claire).

Les amplis guitare sont également fournis par les musiciens de ces deux groupes (sauf les têtes d'amplis).

L'ampli basse est fourni par les Crades Marmots qui proposaient la meilleure qualité de matériel. Les microphones sont également fournis par les Crades Marmots ainsi que par l'Assomoir, de nouveau dans un souci de qualité.

Chaque groupe doit donc fournir ses propres guitares, basses, cymbales et caisses claires. Ces accessoires là « ne se prêtent pas » : fragilité, réglages personnels et facilité de transport en sont les raisons.

Quant aux têtes d'amplis, généralement chaque groupe utilise la sienne (car chaque guitariste règle son propre son sur sa tête d'ampli personnelle) mais pour cette soirée certains groupes feront « backline commun » : c'est à dire qu'ils joueront exactement sur le même matériel de son en ne modifiant que les réglages (gain de temps pour les changements de plateau).

En terme de programmation, le dernier groupe doit finir de jouer au plus tard à 1 heure du matin pour que le bar puisse fermer à 1h30. Il y a quatre groupes, et il faut compter un quart d'heure pour les changements de plateau (simplifiés comme on l'a vu par le fait que Tados et Solidagité partagent le même batteur et que les Crades Marmots n'en ont pas), donc si chaque groupe joue 45 minutes, il faut que les White Card commencent à 21h au plus tard.

La programmation définitive est la suivante :

Ouverture des portes à 19h30

White Card 21h00 - 21h45

Tados 22h - 22h45

Crades marmots 23h - 23h45 Solidagité 00h - 00h45

Fermeture des portes à 1h30

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard