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Determinants de la consommation de la pomme de terre dans le quartier Mabanga-sud à  Goma dans la province du nord-Kivu en RDC

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par Jean-Louis MUSIMBI MUSHUBA
UNIGOM -  2009
  

Disponible en mode multipage

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    UNIVERSITE DE GOMA

    « UNIGOM »

    B.P. 204 GOMA

    FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

    DETERMINANTS DE LA CONSOMMATION DE POMME DE TERRE DANS LES MENAGES DU QUARTIER MABANGA SUD

    Par : Jean Louis MUSIMBI MUSHUBA

    Travail de fin de cycle présenté en vue de l'obtention du diplôme de graduat en Sciences Economiques.

    Directeur : Ass. Serge SONGOLO ARUNA

    Année Académique : 2009-2010

    EPIGRAPHE

    « La consommation est l'objectif unique et ultime de toute production »

    Adam SMITH

    DEDICACE

    A notre cher Papa MUSIMBI WENGA Pierrot

    A notre Chère maman LUANDA MATEENE Sofia

    A notre grand frère Faustin MUSIMBI MUBAKE

    A nos petits frères Fabrice, Doudou et Ngama MUSIMBI Marc

    A notre petite soeur Grâce MUSIMBI NGALYA

    Jean Louis MUSIMBI MUSHUBA

    REMERCIEMENTS

    Ce travail qui sanctionne notre premier cycle universitaire à l'université de Goma, est un fruit d'engagement , de présévérance, d'amour du travail et de courage individuel, mais aussi des efforts conjugués d'autres personnes. Il serait ingrat de taire leur contribution dans ce travail.

    Nous exprimons nos sincères remerciements à notre Dieu ,qui nous donne et continue à nous prêter vie. C'est grâce à lui que nous sommes arrivé à ce stade.

    Nos sincères remerciements s'adressent plus particulièrement à l'assistant Serge SONGOLO ARUNA qui avec courage et sacrifice, a accepté de diriger ce travail en dépit des ses multiples occupations. Ses conseils, ses remarques et sa rigueur scientifique nous ont été d'une grande importance pour l'aboutissement de cette recherche.

    Nous remercions de même tous les membres du corps scientifique et administratifs de l'université de Goma en général, et ceux de la faculté des sciences économiques et de gestion en particulier pour la qualité de la formation dont nous avons bénéficié de leur part.

    Nos remerciements du fond de coeur s'adressent également à nos parents MUSIMBI WENGA Pierrot et Luanda MATEENE Sofia pour toute assistance tant morale, matérielle que financière dont nous sommes bénéficiaire durant notre parcours académiques.

    Nous restons reconnaissant à l'endroit de tous les membres de notre famille mais plus particulièrement à notre beau frère baba MUSA pour soutien et encouragement à notre faveur.

    Enfin, nous pensons également à nos amis, camarades étudiants et connaissances entre autres : Thomas GAHAMANYI, au couple Alain MUPENGE et les autres qui ne se trouvent pas figurés ici reçoivent à travers ces lignes nos réelles reconnaissances.

    Jean Louis MUSIMBI MUSHUBA

    0. INTRODUCTION

    0.1. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE

    L'homme est un être qui éprouve des besoins multiples pour sa survie. Ces besoins constituent toujours des contraintes que l'homme cherche à tout prix à les surmonter. Surmonter un besoin ou le satisfaire suppose une sécurité alimentaire, vestimentaire, éducationnel, sanitaire et bien d'autres.

    Abraham MASLOW a mis au point une théorie classique des besoins humains selon la quelle les besoins se classent dans un ordre hiérarchique donné. Il commence par les besoins physiologiques (manger, boire, se vêtir, etc.) ; les besoins de sécurité (protection contre les forces physiques et psychologiques) ; les besoins sociaux (être accepté par les autres, etc.) ; les besoins d'estime de soin besoin du moi, besoin d'être reconnu et respecté, d'être accepté et apprécié, etc.) Pour terminer avec les besoins d'autoréalisation accomplissement personnel et créativité, etc.)1(*) Dans la première catégorie des besoins il y a la consommation des biens des premières nécessités qui contribue plus à sa survie. Pour ce faire l'homme se lance dans plusieurs activités du genre formel et informel à travers les quelles il tire un certain revenu. Ses activités constituent la production d'une économie donnée qui rend disponible des biens et services donnés.

    La consommation des biens et services ne se fait pas à même échelle d'intensité c'est-à-dire certains produits sont consommés à grande échelle et d'autres les sont à petite échelle. Particulièrement les produits agricoles et vivriers sont fortement consommés tant dans les pays du Nord que dans les pays du sud à l'instar de la pomme de terre, patate douce, bananes plantains, bananes douces, maïs, haricot, riz, manioc, etc. qui affiche des conditions d'accès moins onéreuses. Mais au sein de ces produits, certains ont une fréquence de consommation élevée.

    Cette forte consommation tant à l'échelle mondiale que dans notre pays, est expliquée par plusieurs facteurs dont le revenu et le prix constituent la pierre angulaire de son fondement.

    Ceci nous a conduit à une préoccupation de savoir tout en recherchant : « les déterminants de la consommation de la pomme de terre dans les ménages urbains particulièrement au quartier MABANGA-SUD ».

    D'où une question principale libellée comme suit :

    « Quels sont les déterminants de la consommation de la pomme de terre dans les ménages du quartier MABANGA SUD ? »

    Partant de cette préoccupation, nous pensons a priori que le prix au kilo faible, revenu modique des ménages, les habitudes de consommation, le goût des consommateurs, les influences dues au milieu et la présence des cérémonies au cours de la vie constitueraient le fondement de cette consommation.

    Telle est l'hypothèse qui guidera notre travail tout au long de notre recherche.

    0.2. CHOIX ET INTERET DU SUJET

    Il est évident que tout travail scientifique doit à l'origine avoir un intérêt. Ce travail présente un double intérêt :

    Il est d'abord pratique, ce travail veut analyser les déterminants de la consommation de pomme de terre dans les ménages du quartier Mabanga-sud, car nous avons toujours vu plusieurs ménages s'en procurer en vue de satisfaire leurs besoins.

    Du point de vue scientifique nous estimons constituer une base des données et un support pour d'autres chercheurs qui s'intéresseront aux facteurs qui déterminent la consommation dans les ménages.

    Signalons que le choix des ménages du quartier MABANGA-SUD est justifié par le fait que nous y trouvons toutes les couches sociales.

    0.3. METHODOLOGIE DU TRAVAIL

    Tout travail scientifique recourt dans son élaboration à certaines méthodes et techniques en rapport avec son objet d'étude.

    D'après Madeleine GRAWITZ, la méthode est entendue comme l'ensemble des opérations intellectuelles par les quelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit les démontre et les vérifie2(*).

    Par technique nous entendons un procédé opératoire rigoureux, bien défini,  transmissible, susceptible d'être appliqué à nouveau dans les mêmes conditions adapté au genre de problèmes et de phénomènes en cause (en étude)3(*).

    Différentes méthodes et techniques ont soutenu notre recherche. Nous avons mené une enquête auprès des responsables des ménages du quartier Mabanga-sud. D'abord, nous avons distribué des questionnaires d'enquête dont 98 protocoles ont été récupérés accompagnés d'un guide d'interview étant donné que tous les responsables n'ont pas l'aptitude de compléter un questionnaire d'enquête. Ensuite la technique documentaire nous a permis la bonne consultation des ouvrages, documents, archives ainsi que de travaux de fins de cycle traitant de la question en rapport avec le sujet de notre travail. Enfin, la méthode statistique, nous a aidé à dépouiller, interpréter et analyser les données récoltées, ainsi d'autres notions y relatives.

    0.4. DELIMITATION DU SUJET

    Notre étude est limitée dans l'espace et dans le temps.

    Dans l'espace, notre étude est une enquête effectuée auprès des ménages et nous examinons les déterminants de la consommation de la pomme de terre dans les ménages du quartier (Mabanga-Sud dans la ville de Goma en République démocratique du Congo), plus précisément dans la commune de karisimbi.

    Dans le temps, nos recherches ont été menées pour une période allant de l'an 2009 jusqu'en Septembre 2010

    0.5. SUBDVISION DU TRAVAIL

    Hormis l'introduction et la conclusion, le présent travail sera subdivisé en trois chapitres. Le premier chapitre fait allusion à l'aperçu théorique sur la consommation et ce chapitre sera bouclé par l'aperçu sur la pomme de terre et notions sur la sécurité alimentaire. Le deuxième chapitre sera consacré sur les aspects méthodologiques de l'étude. Et enfin le dernier chapitre est axé sur les déterminants de la consommation de pomme de terre dans les ménages du quartier Mabanga-Sud.

    CHAPITRE I. APERCU THEORIQUE SUR LA CONSOMMATION

    Chaque domaine de connaissance se développe dans un cadre fait de concepts et de théories qui assurent la cohérence de la démarche utilisée il est donc important dans toutes étude scientifique, de préciser les fondements théoriques, le sens des concepts utilisés en vue d'éclairer les recherches.

    C'est ainsi que quatre points focaux seront décortiqués dans cette partie pour faciliter la compréhension de notre étude à ce chapitre. Dans un premier temps, nous définissons quelques concepts clés en rapport avec ce travail et les types de consommation, la fonction de consommation, nous présenterons ensuite les déterminants de la consommation et enfin ce chapitre sera bouclé par l'aperçu sur la pomme de terre et notions de sécurité alimentaire.

    I.1. DEFINITION DE QUELQUES CONCEPTS ET TYPES DE CONSOMMATION

    I.1.1. Définitions de quelques concepts

    Nous estimons qu'il ne serait pas important de parler de la consommation sans pour autant cerner brièvement notre attention sur les revenus qui est aussi un facteur économique et proche permettant à un consommateur de mieux se situer le marché.

    I.1.1.1. Le revenu

    a) Définition

    Le revenu est entendu comme un total des sommes perçus à titre de rente ou en rémunération d'un travail4(*)

    D'après Ahmed SILEM, le revenu est la part de la production qui revient au sujet économique (individu ou collectivité), comme rémunération de son travail et (ou fruit de son capital5(*).

    Selon J.R HICKS, le revenu d'un individu désigne ce qu'il peut consommer au cours d'une période de temps sans entamer la valeur de son patrimoine6(*)

    Le revenu est un flux alors que le patrimoine est un stock.

    Rappelons que les grandes catégories de revenu sont ; le salaire, l'intérêt, le profit et la rente. 7(*)

    b) Classification de revenu

    Les facteurs de production sont rémunérés par les revenus. On distingue :

    1. Le revenu net (ou disponible) d'un individu est la résultat de la différence du revenu brut et de l'impôt direct.

    2. le revenu réel est un revenu qui est exprimé en quantité de biens et de services qu'il permet d'acheter, et le revenu nominal exprimé en monnaie

    3. le revenu primaire est le revenu d'un facteur de production avant tout prélèvement opéré sur des revenus primaires.

    4. le revenu discrétionnaire : c'est la part du revenu qui reste après satisfaction de biens et de services luxueux, c'est celui perçu par les salariés et les travailleurs indépendant alors que le revenu du capital est un revenu de la propriété sous forme d'actifs réels et financier. Nous citons à titre d'exemple, les revenues de capitaux mobiliers (intérêt et dividendes), les revenus du loyer.

    I.1.1.2. Le ménage

    a) Définition

    Le ménage est un unité statistique élémentaire, constituée par une ou plusieurs personnes qui, quelques soient les liens qui les unissent, partagent un même logement à titre de résidence principale8(*).

    Pour Bernard GUERRIEN : « le ménage est une unité de décision en microéconomie, qui est caractérisé par une relation de préférence et par des dotations initiales en temps disponible , en bien, en titre de propriété, les ménages sont notamment les actionnaires des entreprises »9(*)

    Les décisions d'un ménage portent, entre autres, sur sa consommation, présente et future, et sur son offre de travail.

    Un ménage est supposé maximiser la satisfaction que lui procure ce qu'il consomme ; c'est pourquoi il est d'usage d'identifier ménages et consommateurs, et donc le choix d'un ménage avec le choix du consommateur . Ce choix dépend évidemment des caractéristiques propres du ménage, mais aussi du cadre institutionnel dans le quel s'inscrit (notamment, la forme d'organisation des échanges) et des conjonctures que fait sur le comportement des autres.

    Le fait que les Néo-classiques utilisent le terme « ménage » pour désigner une des unités de base de l'économie (un de ses individus) est symptomatique des difficultés aux quelles se heurte toute démarche que, comme la leur, se réclame de l'individualisme méthodologique.

    En effet, selon l'acception courante `' un ménage'' est un regroupement d'individus, avec leurs caractéristiques et leurs volontés propres ; un tel regroupement, à l'intérieur du quel les relations sont non marchandes, prend des formes différentes. Selon les sociétés considérées, et même dans une société donnée.

    Lui attribuer un objectif commun, par exemple, maximiser une fonction d'utilité, revient à en faire une entité collective, avec une volonté propre, ce qui est typique d'une démarche Holiste, pourtant récusée par les néo-classiques.

    B) Les fonctions du ménage

    1. Fonction économique : les ménages ont pour fonctions principales : consommer et épargner. L'activité économique des ménages ne se limite pas exclusivement à la consommation, tout comme les entreprises, les ménages investissent en particulier en l'occasion de l'achat d'un logement pi de grosses réparations.

    Néanmoins, il ne s'agit pas de leur principale fonction. Les ménages sont d'abord perçus comme des consommateurs c'est-à-dire comme des agents qui dépensent une partie de leur revenu pour acquérir les biens et services et comme les épargnes.10(*)

    2.Fonction sociale : a part, les fonctions économiques, les ménages remplissent aussi des fonctions sociales notamment lors de l'éducation aussi en donnant d'aide aux personnes âgées.

    C) Les ressources de ménages11(*)

    Les ressources principales de ménages proviennent de :

    - De la rémunération des facteurs de production, les transferts versés par d'autres secteurs, la vente des biens et services marchandes par les entrepreneurs individuels.

    - Les revenus en nature : revenus issus du travail : mais non monétaires, par exemple, le bénéfice d'un logement de fonction, d'une voiture de fonction, prêts tout préférentiel, voyages, cadeaux offerts par l'entreprise.

    - L'emprunt en cas d'insuffisance des revenus, les ménages peuvent recourir à l'emprunt pour réaliser leurs dépenses de consommation ou d'investissement.

    Toute fois, les ménages doivent veiller à ne pas s'endetter excessivement.

    I.1.1.3. La consommation

    a) Définition

    La consommation est l'utilisation d'un bien ou d'un service qui entraîne à plus ou moins long terme sa destruction12(*).

    D'après Corinne PASCO, la consommation est aussi entendue comme un acte par le quel un agent économique utilise un bien ou un service pour satisfaire un besoin.13(*)

    Précisons qu'un consommateur est entendu comme un individu ou un ménage qui se procure des quantités de biens qu'il détruit en satisfaisant ses besoins14(*)

    Rappelons également que la consommation constitue avec la production et l'investissement un concept économique très important.

    b) Structures de la consommation

    Trois décompositions de la consommation sont souvent retenues pour analyser cette structure :

    1. La décontraction par produit : on veut par ici présenter les différentes catégories de produit au services souvent utilisés par les agents économiques ; on cite : l'agriculture, l'énergie, les produits agro-alimentaires, les produits manufacturés, les bâtiments et travaux publics, les services marchands, etc.

    2. La décontraction selon la durabilité ; Elle tient compte de la durée de vie des biens. Elle repartit la consommation des ménages en 4 ensembles ; les biens durables, les biens semi durables, les biens non durables et les services.

    Les biens durable regroupent les automobiles, les téléviseurs, les postes de radio, etc. au sein des biens semi-durables sont rassemblés les verreries, les articles en textiles, ceux en cuir, les produits du travail de bois ; pour les biens non durables prenons l'exemple du papier mouchoir qui après utilisation est jeté à l'immédiat et enfin dans les services sont réunies touts les déplacés relatives aux répartition, hôtels, cafés et restaurants, transport, télécommunication, logement, locations diverses, services de santé, assurances et services non marchands.

    3. La consommation par fonction : cette classification est fondée sur la nature ou type des besoins à satisfaire ; nous citons : (se nourrir, s'habiller, se soigner, etc.). elle regroupe ensuite les produits complémentaires ( se soigner par exemple implique des services médicaux et des produits pharmaceutiques) et de services substituables (voyager peut se faire par train , ou par avion ).

    c) Classification des biens à consommer

    Les biens consommés peuvent être alors classés suivant deux groupes des critères15(*)

    1. Les biens consommées selon : Durabilité, matérialité et origine. Le vocable économique classe habituellement les biens consommés,par les ménages dans différentes catégories suivant les critères de durabilité, de matérialité et d'origine marchande ou non.

    a. Durabilité

    Toute consommation ne correspond pas à une destruction immédiate ou concomitante au premier usage16(*). A titre indicatif, lorsqu'une tarte aux fraises est consommée, elle est immédiatement et irréversiblement détruite. c'est un effet, un bien de consommation non durable, une machine à laver les linges est utilisable à un très grand nombre de fois, le service de lavage qu'elle rend à l'utilisateur peut se répéter à l'identique aussi souvent et longtemps que celui-ci le désire et ce jusqu'à l'usure définitive de la machine durable.

    b. Matérialité

    Un bien matériel est un bien palpable, stockable et consommé après avoir été produit ; un bien immatériel (ou service) n'est pas stockable et est consommé dans le même temps qu'il est produit, par exemple : une consultation médicale.

    c. Caractère marchand ou non

    Il y a une consommation marchande lorsqu'il s'agit des biens ou services offerts par les entreprises sur le marché moyennant un prix couvrant les coûts de production et leur assurant un profit suffisant.

    Par ailleurs, d'autres biens ou services sont dits non marchands car il ne s'échangent pas sur le marché et le prix est inférieur au coût de production voire nul ; c'est le cas du service de police, entreprendre les routes, etc. Mais dans le service marchand, il y a ensuite consommation gratuite puisqu'il n'y a pas de paiement direct.

    Enfin, ces biens ou services étant fournis gratuitement ou à un prix inférieur au coût de production et permettent aux ménages de satisfaire certains besoins jugés fondamentaux même si leur revenu est faible.

    2. Les biens consommés selon le caractère individuel ou collectif

    a) La consommation individuelle :

    C'est lorsqu'un bien ou/et un service ne peut être consommé que par une seule personne ou un petit groupe de personnes à la fois, on parle de consommation individuelle ; c'est surtout dans le domaine alimentaire.

    b) La consommation collective :

    Lorsqu'un même bien ou service peut être consommé simultanément par un grand nombre voire une multitude de personnes sans que la consommation de l'un diminue celle des autres, nous sommes en présence d'une consommation collective, par exemple l'éducation nationale, suivre un programme à la télévision, un voyage par bateau,etc.

    I.1.2. Types de consommation 17(*)

    La comptabilité nationale distingue :

    a) la consommation intermédiaire : est l'utilisation intégrale d'un bien ou d'un service dans un processus de production.

    b) La consommation effective : est mesurée par les dépenses des ménages augmentées des dépenses des administrations publiques en faveur des ménages.

    c) La consommation de capital fixe : Elle est synonyme de l'amortissement économique. Elle mesure la perte de valeur subie par les biens d'équipements durables utilisés dans le processus de production et de valeur. Elle est calculée sur base de la valeur de remplacement au lieu de l'acquisition comme c'est le cas pour l'amortissement fiscal.

    Retenons enfin qu'on parle de consommation finale est une destruction soit immédiate soit par usure des biens qui concurent à la satisfaction directe des besoins des agents économiques, sans contribuer à l'accroissement de la production. Par exemple, la destruction est immédiatement pour la coupe de cheveux, alors que le lave-vaisselle s'use progressivement.

    I.2. LA FONCTION DE CONSOMMATION

    La fonction de consommation est la relation existante entre l'évolution de la consommation globale de l'ensemble des ménages d'un pays et le revenu global de ses ménages. Cette formulation est due à Keynes et a fait ensuite l'objet d'approfondissements.18(*)

    Avec la fonction de consommation nous parlerons des idées et des considérations que certains économistes ont soulevées en vue d'apporter la lumière à la notion de consommation qu'ils débattent de façon diversifiée mais en tenant compte du revenu qu'un individu affecte à sa consommation pour satisfaire ses besoins.

    I.2.1. L'analyse keynésienne de la consommation

    Pour Keynes, le revenu est partagé entre consommation et épargne la part du revenu qui est consommée (C/r) est appelée propension moyenne à consommer.

    La construction de la fonction s'appuie sur la loi psychologique fondamentale selon la quelle la consommation croît quand le revenu augmente, mais moins que proportionnellement au revenu. La propension marginale à consommer est le rapport entre la variation de la consommation et la variation correspondante de revenu (DC/DR). Elle est comprise entre O et 1.

    La fonction de consommation s'écrit donc : C= CR+Co

    Consommation (C)

    C= CR+Co

    Revenu (R)

    C : Consommation globale

    R : Revenu global

    c : Propension marginale à consommer

    Co : Consommation incompressible ou consommation autonome.

    Avec :

    Co

    0

    Graphique : La fonction de la consommation Keynésienne:

    L'hypothèse Keynésienne de décroissance à long terme de la propension moyenne à consommer n'a cependant pas été vérifiée par l'observation statistique, ce qui a conduit à réviser l'analyse.

    I.2.2. Les approfondissements du modèle

    Ils cherchent à expliquer la rigidité à la baisse de la consommation en cas de baisse du revenu

    1. La Théorie du revenu relatif

    Pour Duesenberry, la consommation d'un individu est influencée par son appartenance à un groupe social. Les catégories sociales élevées exercent un effet de démonstration sur les classes à revenu inférieur qui imitent leur comportement de consommation (effet d'imitation).

    2. L'effet de cliquet

    Une baisse de revenu ne se traduit pas par une baisse de consommation car les consommateurs s'efforcent de maintenir leur genre de vie et donc leur niveau de consommation.

    3. La Théorie du revenu permanent

    Développé par MILTON Friedman en 1957, elle repose sur l'hypothèse que tout revenu, à un moment donné, se compose d'un revenu transitoire et d'un revenu permanent. Les décisions de consommations de dépendent pas du revenu actuel du ménage mais des revenues dont il pense pouvoir bénéficier d'une manière permanente.

    4. La Théorie du Cycle de vie.

    MODIGLIANI estime que la consommation d'un ménage varie en fonction des périodes de sa vie, donc elle dépend du revenu mais aussi du patrimoine du ménage.

    I.3. LES DETERMINANTS DE LA CONSOMMATION 19(*)

    La consommation dépend de nombreux facteurs économiques :

    A) Le prix : le prix d'un bien de consommation sur le marché, influence le consommateur à porter son choix sur un produit. Le choix du consommateur est généralement porté sur les produits ayant un prix bas.

    B) Le revenu : le revenu du ménage est un facteur important qui permet au consommateur de se décider sur la consommation d'un bien.

    En général, lorsque le revenu augmente, plus le consommateur augmente sa consommation, l'effet d'une hausse de revenu varie selon le type de bien consommé. Cette sensibilité différente de la consommation aux variations de revenu a été mise en évidence par ENGEL dans ses trois lois :

    - 1er loi : Quand le revenu s'accroît, la part consacrée aux dépenses d'alimentation diminue (élasticité revenu<1)

    - 2e loi : Quand le revenu s'accroît, la part affectée aux dépenses de vêtements, chauffage, logement reste stable (élasticité revenu=1)

    - 3e loi : la part des autres dépenses augmente (élasticité revenu>1)

    C) Le prix de production comparable : pour produit comparable, nous entendons les produits capables de satisfaire le même besoin et pouvant être substituable. D'où l'augmentation du prix de l'un entraîne la consommation de l'autre dont le prix est resté constant.

    D) Les facteurs psychologiques : en plus des facteurs économiques ces facteurs déterminent la consommation. Parmi ces facteurs psychologique nous pouvons citer l'héritage culturel des individus , l'appartenance a un groupe social,la composition des ménages, leur localisation , leur statut professionnel, l'action des entreprises en particulier par la publicité.

    E) les anticipations : la consommation peut aussi dépendre des attentes dans l'avenir. Vu que celle-ci affecte le demande présenté des viens et services, si par exemple vous vous entendez à avoir l'augmentation du salaire le mois prochain, vous pouvez être poussé à acheter plus. Et si vous pensez que le prix de bien va baisser dans quelques jours, vous en achèterait moins aujourd'hui.

    F) Habitudes : l'habitude découle du facteur goût, un homme attiré par le goût de la canne à sucre en consomme pour une longue durée et fini par en faire habitude

    G) La consommation de tous : lorsque les consommateurs imitent la consommation des autres.

    I.4. APERÇU SUR LA POMME DE TERRE ET NOTIONS DE SECURITE ALIMENTAIRE

    Dans le présent point qui va boucler ce chapitre sera subdivisé en deux : dont le premier parlera de l'aperçu sur la pomme de terre et le dernier se basera sur les notions de sécurité alimentaire.

    I.4.1. Aperçu sur la pomme de terre20(*)

    I.4.1.1. Origine.

    Pomme de terre est originaire des haut plateaux de la cordillère des Andes où les incas, la cultivaient pour leur alimentation, ils la dénommaient « papa » et conservaient d'une récolte à l'autre des tubercules séchés au soleil.

    C'est Francis PIZARRO ; conquérant espagnol du Pérou qui l'a découvert pour l'occident :Les premiers tubercules arrivent en Espagne au milieu du 16emè.la pomme de terre reste cependant encore longtemps une curiosité botanique pour les Européens et ce sont entre autres les efforts de vulgarisation de Antoine -Augustin, Parmentier qui feront d'elle, à partir des années 1780, un produit de consommation courante et fort utile pendant le période de disette en Europe.

    En Afrique, la pomme de terre a tout d'abord été importée d'Europe à la fin du 19éme Siècle par les missionnaires et ensuite par les administrations coloniales. L'introduction clones Sud américaine est plus récente, le Centre International de la Papa (CIP) au Pérou jouant un rôle important à cet égard.

    I.4.1.2. Description

    « Solanum tuberosum » appartient à la famille des solanaceae.Le genre Solanum comprend plusieurs espèces possèdent 12 chromosomes de base ; la pomme de terre appartient au groupe des tetroploïdes.

    La pomme de terre doit son nom aux tubercules se développant en terre à l'extrémité des tiges souterraines, les stolons. Les tubercules sont des fragments de tige avec des entre noeuds, portant au niveau des noeuds des bourgeois.

    I.4.1.3. Mode de culture

    I.4.1.3.1. Le sol

    La pomme de terre demande des terres profondes, saines toujours fraîches, riches et bien drainées. Elle pousse bien en sols sablonneux ou humifères. Elle préfère les terres à PH peu acide de 6 à 6, 5 (une trop forte acidité favorise le développement des gales).

    I.4.1.3.2. Plantation

    La densité de plantation dans la linge est fonction du calibre choisi, l'interligne devant être suffisamment large (60 à 80 cm) pour pouvoir procéder à un bon buttage encours de culture. La profondeur de plantation est de l'ordre de 5 à 8 cm.

    I.4.1.3.3. Entretien

    En culture manuelle, deux sondages peuvent être suffisants :

    Le premier une semaine après la pleine levée (environ 4 semaines après la plantation), le deuxième procédant le buttage de la culture. Le buttages s'effectue lorsque les plantes atteignent la hauteur de 20cm. Il doit être fort et peut recouvrir les feuilles inférieures.

    I.4.1.3.4. la récolte

    La maturité de la culture est indiquée par le jaunissement des feuilles et par le fait que les tubercules se laissent aisément séparées des stolons. Leur peau ne se détache plus par simple flottement du doigt. Pour favoriser une bonne conservation de la récolté,Il est impératif d'effectuer cette opération lorsque la peau des tubercules est bien tubérisée,d'éviter de blesser les tubercules à la récolte et de procéder à cette dernière par temps sec.

    I.4.1.3.5. La conservation

    La pomme de terre se conserve en couches minces à l'abri de la lumière, dans un endroit sec et aéré après avoir retiré les tubercules détériorés ou portant des traces de maladies. Passer régulièrement pour retirer ceux atteints de pourriture.

    I.4.1.3.6. Utilisation et usage

    Sa consommation autrefois réservée aux citadins se repend en milieu rural, elle est consommée cuite à l'eau en mélange avec du Maïs et des haricots.

    Sa périssabilité assez rapide au stockage constitue un inconvénient dans la région où le climat chaud ne permet pas une conservation prolongée. Les producteurs de la cordillère des Andes ont de puis longtemps résolu ce problème en déshydratant la pomme de terre au soleil pour former un produit qu'ils appellent « chuno »

    Outre les aspects plutôt classiques d'utilisation alimentaire, des procédés industriels dont la part est de plus en plus importante dans les pays industrialisés élargissent considérablement sa gamme d'utilisation. Dans le secteur alimentaire, les tubercules sont transformés en frites sur gelées, chips, purées ; des sous-produits comme la fécule, le glucose, le dextrose sont utilisés en biscuiterie brasserie, confiserie, pour la fabrication de l'alcool, de lapiocas.

    Dans le secteur non alimentaire, les sous-produits comme la fécule, l'amidon, les dextrimés sont utilisés dan les processus de fabrication de carton, des colles, du textile, des peintures ou utilisés en blanchisserie.

    I.4.1.3.7. Zones de culture et variétés de la pomme de terre au Nord Kivu21(*)

    - Au Nord Kivu, la pomme de terre est principalement cultivée en haute altitude précisément dans les territoires ci-après : MASEREKA, KIPESE, LUKANGA, etc.

    - Dans le territoire de Beni : KYONDO, VAYANA, etc.

    Dans le territoire de Rutshuru : JOMBA.

    Dans le territoire de NYIRAGONGO : KIBUMBA, BUHUMBA.

    Dans le territoire de MASISI : KISUMA, KIBABI, BIHAMBWE et RUBAYA. etc.

    Dans la province du nord Kivu, plusieurs variétés sont cultivés, amis rappelons que il faut des variétés à haut rendement et résistants aux maladies notamment : CRUZA, MONTSAMA, KINIGI, NSEKO, GASORE, MABONDO, GAHINGA, SANGEMA .etc.

    I.4.2. Notions sur la sécurité alimentaire

    Selon Marcel MAZOYER, la sécurité alimentaire est entendue comme une situation selon laquelle l'humanité est assurée de l'accès à l'alimentation dont elle a besoin, ainsi que de la quantité de cette même alimentation22(*).

    Dans une stratégie nutritionnelle, la politique alimentaire doit avoir comme objectif principal la sécurité alimentaire des ménages .

    La sécurité alimentaire peut se comprendre comme23(*) :

    · La situation d'un ménage ou d'un individu que lui permet d'avoir accès à tout moment à la nourriture dont il a besoin pour mener une vie active et saine.

    · On dira qu'un individu, un ménage se trouve en situation de sécurité alimentaire lorsque ce dernier peut avoir accès matériellement, économiquement et de manière stable et durable à des denrées alimentaires en quantité et qualité adéquates pour satisfaire ses besoins nutritionnels.

    Cet accès peut prendre deux volets :

    1e Le premier volet parle de l'autoconsommation : c'est une demande d'autosubsistance. Un individu produit lui-même une quantité juste nécessaire pour satisfaire ses besoins alimentaires.

    2e Le second est celui de la consommation sur le marché. C'est la demande solvable c'est-à-dire une demande exprimée sur le marché.

    Rappelons que besoin alimentaire diffère de demande alimentaire.

    Le premier d'ordre physiologique, est déterminé par certains profils sociodémographiques tels que le poids, l'age, le sexe, l'activité physique et culturelle. Le second concept est une variable économique représentée par la quantité prélevée sur le marché à un prix déterminé pour être consommée, transformée ou exportée.

    L'accès se réfère donc plus spécifiquement à la partie des besoins qui est satisfaite par le recours au marché.

    Cette demande est fonction du niveau de disponibilités alimentaires, et du pouvoir d'achat des ménages. La disponibilité se réfère à la production et l'importation. La politique ayant impact sur le pouvoir d'achat des ménages les plus pauvres porte donc fondamentalement sur le niveau de prix des produits et le niveau de revenu de ces ménages.

    La hausse de prix à la production a touché les consommateurs urbains de plusieurs manières ; mais deux semblent être capitales :

    · Les ménages consacrent une part plus importante de leurs revenus à satisfaire les mêmes besoins alimentaires et réduisant en contre partie la part de leur consommation affectée aux autres produits et services. Les ménages à revenu modeste font recours au secteur informel où ces biens sont moins onéreux.

    · La réduction de la consommation alimentaire des ménages (c'est un cas plus fréquent car concernant un pourcentage plus important de la population urbaine). Ceux-ci tentent alors de produire eux-mêmes ces biens dont ils ont besoin soient leur parcelle ou sous d'autres cieux.

    La crise alimentaire a entraîné au sein des ménages une insécurité alimentaire.

    Selon la FAO : « la faim progresse de nouveau dans le marché. Ce sont les plus pauvres, ruraux mais aussi urbains désormais, qui gonflent les rangs de sous alimentés. Selon ses estimations, 963 millions de personnes souffrent de faim en 2008 soit 40 millions de plus qu'en 2007... »

    Pour assurer la sécurité alimentaire de tous les ménages, chacun doit pouvoir accéder à la nourriture. Chaque ménage doit posséder les capacités, les connaissances et les ressources pour se procurer les aliments dont il a besoin. Les nutritionnistes soulignent aussi que les aliments doivent apporter tous les éléments nutritifs à chaque membre de la famille, donc constituer un régime alimentaire équilibré fournissant l'énergie, les protéines, et d'autres éléments nécessaires.

    CHAPITRE II. ASPECTS METHODOLOGIQUES DE L'ETUDE

    Dans le présent chapitre, nous allons parler de deux points essentiels qui nous permettront respectivement de donner une brève présentation de notre milieu d'étude et de montrer la démarche méthodologique suivie tout au long de ce travail pour récolter les données nécessaires sur terrain.

    II.1. PRESENTATION DU QUARTIER MABANGA SUD

    Le quartier Mabanga-Sud se situe dans la commune de Karisimbi, dans la ville de Goma, province du Nord Kivu en République démocratique du congo. Il fait partie des dix-huit quartiers composants la ville de Goma.

    II.11. Création24(*)

    Le quartier Mabanga-Sud a été créé conformément à l'ordonnance présidentielle N° 089/127 du 25 mai 1989, fixant de nombre et la délimitation des quartiers de la ville de Goma, issue de découpage territorial politique et administratif de la république démocratique du congo. Et plus scindé en deux quartiers à savoir : Mabanga - Sud et Mabanga Nord. Par arrêté du Gouverneur de province du Nord-Kivu à Goma. N° 001/035/CAD/GP-NK/98 du 11 Novembre 1998.

    II.1.2. Situation géographique

    A. Limités : Le quartier Mabanga - Sud est borné au Nord par le quartier Mabanga - Nord, à l'Est par le quartier MURARA, à l'Ouest par le quartier KASIKA et au Sud par les quartiers les VOLCANS et KATINDO de la commune de Goma.

    B. Coordonnées géographiques :

    · L'altitude : le quartier MABANGA SUD est situé à 1°- 41 de l'attitude

    · Longitude ; il a une longitude de 29° -13

    · Il a une superficie de #177; 2km²

    II.1.3. Situation démographique

    Le quartier Mabanga -Sud a une population total 84.604 habitants (étrangers et national) composée des hommes, des femmes et des enfants. Ces données ont été tiré dans le rapport annuel 2009 du bureau du quartier Mabanga-sud et répartie comme suit :

    - Hommes : 19982

    - Femmes : 21110

    - Garçons : 21170

    - Filles : 22342

    - Total : 84604

    - Ce quartier est composé de nombreuses tribus et les plus majoritaires sont les Nyanga, les Hunde, les Rega, les Shi, les Hutu et le Nande.

    III.1.4. Organisation administrative.

    Le quartier Mabanga - Sud est chapeauté par un chef titulaire, secondé par deux adjoints dont l'un est chargé de l'Administration et politique, et l'autre se charge des affaires sociales du quartier.

    Le quartier couvre ensuite 3 cellules à savoir : TMK, KAKURU, et ROBA, correspondant respectivement aux 17 avenus suivantes.

    1. Cellule  TMK : Industrielle, Mukoto, Ikobo, Mushunganya, Kisimba,

    2. Cellule KAKURU : Mutakato, Mulinga, vitwahiki, Lowa, Ruyange

    3. Cellule ROBA : Mutongo, Ndalaga, Amani, Rutoboko, Ntoto Circulaire.

    Par ailleurs, le quartiers, les cellules et les avenues sont dirigés par les chefs et supervisés par leurs adjoints et exercent leurs prérogatives sur toute l étendu soutenus par les responsables de 10 maisons communément appelé NYMBA KUMI. Enfin, le bureau de ce quartier traite est en grande partie les conflits parcellaires et intervient comme réconciliateur des parties concernées à l'amiable.

    II.2. APPROCHE METHODOLOGIQUE ET PRESENTATION DE L'ECHANTILLON

    III.2.1. Approche méthodologique

    Tout travail scientifique quelqu'il soit ne peut se concevoir sans une démarche méthodologique appropriée pour son élaboration et son déroulement comme signalé dans les précédentes pages.

    C'est ainsi que la méthodologie est entendue comme l'ensemble des méthodes et techniques qui orientent à l'élaboration d'une recherche scientifique25(*).

    Pour réaliser notre recherche et vérifier notre hypothèse, nous avons fait recours aux différentes méthodes et techniques qui ont soutenu cette étude. Nous avons mené une enquête auprès des chefs de ménages en distribuant des questionnaires d'enquête dont 98 protocoles ont été récupérées accompagnés d'un guide interview étant donné que tous les responsables n'ont pas l'aptitude de compléter un questionnaire d'enquête . Ensuite, la technique documentaire nous a permis la bonne consultation des ouvrages, documents, archives ainsi que de travaux de fins de cycles traitant de la question en rapport avec le sujet de notre travail. Enfin, pour traiter et interpréter les données récoltées, nous nous sommes servi de la méthode statistique et d'autres notions y relatives.

    II.2.2. Présentation de l'échantillon

    Selon CHANCHANT, l'échantillon est un ensemble d'éléments, d'individus ou d'unités choisies dont les résultats pourront aboutir à des conclusions généralisables à la population mère.26(*)

    Cela étant, la population cible de notre étude est constituée des ménages consommateurs de la pomme de terre. Suite à certaines contraintes inévitables de la vie humaine et récurrente d'ordre financier, matériel, sanitaire et du temps imparti ; nous avons constitué un échantillon de 98 ménages. Quelques profils socio-démographiques nous ont aidé au choix de notre échantillon. C'est notamment le sexe, l'âge, l'état civil, la taille de ménages, la profession.

    CHAPITRE III. DETERMINANTS DE LA CONSOMMATION DE POMME DE TERRE DANS LES MENAGES DU QUARTIER MABANGA SUD

    Après avoir présenté l'aperçu théorique sur la consommation au chapitre premier et les aspects méthodologiques de l'étude au deuxième chapitre, vient enfin, le troisième chapitre de notre travail qui sera consacré à la présentation des données suivies de l'analyse et l'interprétation des résultats qui constituent de le présent chapitre.

    Dans la présentation des données, nous aborderons les questions relatives à l'identité de l'enquêter, enfin l'analyse et l'interprétation des résultats traitera les questions proprement dites de notre étude.

    III.1. PRESENTATION DES DONNEES

    Pour récolter les données, nous avons mené une enquête auprès des chefs de ménage de ce quartier en distribuant des questionnaires d'enquête dont 98 protocoles ont été récupérés et dépouillés. Ainsi donc les différentes réponses aux questions posées seront représentées sous forme de tableaux.

    Tableau 1 : Répartition des enquêtés selon leur Etat Civil

    Nature

    Effectif

    Pourcentage

    Marié (e)

    51

    52,0

    Célibataire

    31

    31,6

    Veuf (ve)

    12

    12,3

    Divorcé (e)

    4

    4,1

    Total

    98

    100,0

    Source : notre enquête

    La lecture de ce tableau nous donne une vue d'ensemble des ménages du quartier Mabanga-sud, au plan de statut des chefs des ménages. Nous constatons à travers ce tableau que sur 98 ménages enquêtés, 51 soit 52,0% possèdent le statut des mariés représentant la majorité de nos enquêtés, 31 soit 31,6% ont le statut de célibataire, 12 soit 12,6% sont constitué des veufs et veuves et 4 soit 4,1% seulement les responsables sont des divorcés.

    Comme la grande partie de notre échantillon est diversifiée, nous pouvons dire que l'état civil dans ce quartier serait à la base sde l'explosion démographique observée dans ce milieu.

    Tableau 02 : Répartition des enquêtés par sexe

    Nature

    Effectif

    Pourcentage

    Masculin

    40

    40,8

    Féminin

    58

    59,2

    Total

    98

    100

    Source : Notre enquête

    Il ressort de ce tableau que 59,2% de nos enquêtés sont du genre féminin contre 40,8% qui sont du genre masculin.

    Autrement parler sur 98 ménages enquêtés 58 sont chapeautés par les femmes et 40 par les hommes.

    Tableau 03 : Répartition des enquêtés selon la profession

    Nature

    Effectif

    Pourcentage

    Fonctionnaire de l'Etat

    8

    8,2

    Agent des ONG

    10

    10,2

    Enseignant

    5

    5,1

    Profession libérale

    5

    5,1

    Commerçant

    21

    21,4

    Autres métiers

    29

    29,6

    Sans métiers

    20

    20,4

    Total

    98

    100

    Source : Notre enquête

    Au vu de ce tableau, nous constatons que sur 98 enquêtés, 8 soit 8,2% étaient des fonctionnaires de l'Etat, 10 soit 10,2% étaient des agents des organismes internationaux, 5 soit 5,1% sont respectivement les enseignants et mes professionnels libéraux, 21 soit 21,4% étaient des commerçants, 29 soit 29,2 occupaient d'autres métiers, 20 soit 20,4% n'avaient pas d'activités. Cependant nous remarquons que dans le quartier Mabanga-Sud 79,6% constituent une population active et ce sont le secteur public et privé que contribuent tous à l'emploi de nos enquêtés, mais 20,4% constituent une partie importante de nos enquêtes n'ayant pas de l'emploi.

    Répartition des enquêtés selon l'âge

    Après que nous ayons présenté les données de notre enquête dans le tableau n°1, nous allons pour ce faire procédé à leur regroupement en classes selon la méthode empirique de LIORZOU.

    à partir des formules suivantes27(*) :

    a : Amplitude

    d : Etendue des données

    K : nombre de classes

    n : Taille de l'échantillon

    Xmax = la plus grande valeur des données

    Xmin : la plus petite valeur des données

    Bi : Borne inférieur

    X- Moyenne

    n= 98

    1)

    2) d= Xmax - Xmin = 65 - 16 = 49

    3)

    Après calcul de ces valeurs, nous obtenons le tableau N°4 ci - après dans le quel nous trouvons les classes, les effectifs, le pourcentages, et les pourcentages cumulés

    Tableau 04 : Répartition de enquêtés selon l'âge

    Classes

    Effectif

    Pourcentage

    Pourcentage cumulé

    12,5 - 19,4

    10

    10,2

    10,2

    19,5 - 26,4

    28

    28,8

    39,0

    26,5 - 33,4

    20

    20,4

    59,4

    35,4 - 40,4

    7

    22,4

    81,8

    40,5 - 47,4

    7

    7,1

    88,9

    54,5 - 61,4

    2

    2,0

    96,0

    61,5 - 68,4

    2

    2,0

    98,0

    TOTAL

    98

    100,0

    ---

    Source : Nos Calculs

    Il ressort de ce tableau que 81,8% de notre échantillon ont l'âge inférieur ou égal à 40 ans, 16,2% échantillon ont l'âge supérieur à 47 ans mais inférieur ou égal 61ans. Seulement 2% de notre échantillon ont l'âge supérieur à 61ans, mais inférieurs à 68 ans. Ces données nous prouvent en suffisance que les ménages du quartier Mabanga Sud sont encore jeunes.

    Tableau 05 : Répartition des enquêtés selon la taille moyenne des ménages

    Taille de ménage

    Label (xi)

    Effectif

    Fréquence

    Fi.xi

    Fréquence cumulée

    0- 1

    0,5

    5

    5,1

    2,5

    5,1

    2 - 3

    2,5

    11

    11,2

    27,5

    16,3

    4 - 5

    4,5

    24

    24,5

    110,25

    40, 8

    6- 7

    6,5

    23

    23,5

    152,75

    64,3

    8- 9

    8,5

    20

    20,4

    173,4

    84,7

    10- 11

    10,5

    7

    7,2

    75,6

    91,9

    12- 13

    12,5

    5

    5,1

    63,75

    97

    14- 15

    14,5

    1

    1,0

    14,5

    98

    16- 17

    16,5

    1

    1,0

    16,5

    99

    18-19

    18,5

    1

    1,0

    18,5

    100

    TOTAL

     

    98

    100,0

    655,8

    --

    Source : Nos calculs

    Au vu de ce tableau, 84,7% de ménages comportent un nombre de membres de famille inférieur ou égal à 9, 13,3% de ménages enquêtés comportent plus de 9 membres. Mais ce nombre reste inférieur ou égal à 15 et 2% de ménages enquêtés ont une taille pléthore variant entre 16 et 19 membres. Ces ménages ont une taille moyenne de 7 membres. Ceci nous pousse à dire que le quartier MABANGA SUD est vraiment un quartier dont les ménages reflètent les caractéristiques de pays de l'Afrique subsaharienne.

    II.3. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

    Dans ce sous point, il sera question d'analyser et d'interpréter les résultats obtenus aux questions proprement dites de cette étude. Ainsi donc les différentes réponses aux questions posées seront représentées sous forme de tableaux.

    Tableau 06 : Répartition des enquêtés selon le revenu

    Nature ($)

    Effectif

    Pourcentage

    Pourcentage cumulé

    1- 50

    26

    26,5

    26,5

    51 -100

    22

    22,5

    49

    101 -150

    11

    11,2

    60,2

    151 -200

    7

    7,1

    67,3

    201 -250

    12

    12,3

    79,6

    251 -300

    13

    13,3

    92,9

    Plus de 300

    7

    7,1

    100

    TOTAL

    98

    100

    --

    Source : Notre enquête.

    Il ressort de ce tableau que sur un échantillon de 98 ménages sondés, nous remarquons que 67,3% de chefs de ménages ont un revenu n'excédant pas 200$, contre 25,6% dont les revenus dépassent 200$.Tout en restant égal à 300$. Et seulement 7,1%ont un revenu dépassant 300$.De ce qui précède, la répartition de revenu dans ce quartier est inégalitaire. Cela serait dû à la diversité des professions exercées par les chefs de ménages de ce quartier.

    Tableau 07 : Fréquence de la consommation de pomme de terre par semaine dans ce quartier.

    Quantités en kq

    Label(xi)

    Effectif

    Fréquence

    Fi.xi

    FCC

    0-4

    2

    14

    14,3

    28,6

    14,3

    5-9

    7

    26

    26,5

    185,5

    40,8

    10-14

    12

    34

    34,7

    416,4

    75,5

    15-19

    17

    6

    6,1

    103,7

    81,6

    20-24

    22

    7

    7,2

    158,4

    88,8

    25-29

    27

    6

    6,1

    164,7

    94,9

    30-34

    32

    3

    3,1

    99,2

    98

    35-39

    37

    2

    2,0

    74

    100

    TOTAL

    -

    98

    100

    1.230,5

     

    Source : Notre calcul.

    Après notre calcul portant sur la fréquence de la consommation de la pomme de terre repris dans le tableau ci haut, nous avons constaté que la consommation moyenne hebdomadaire de la pomme de terre dans ce quartier s'élevé à 12,305 kilos. Ce qui fait par extrapolation une consommation mensuelle de 49,22 kilos.

    Tableau 08 : Détermination du prix moyen de la pomme de terre dans ce quartier.

    Prix en FC

    Label (Pi)

    Effectif

    Fréquence

    Fi.xi

    193-206

    199,5

    5

    5,1

    1.017,45

    207-220

    213,5

    0

    0

    0

    221-234

    227,5

    0

    0

    0

    235-248

    241,5

    0

    0

    13.567,05

    249-262

    255,5

    52

    53,1

    0

    263-276

    269,5

    0

    0

    0

    277-290

    283,5

    0

    0

    12.435,5

    291-304

    297,5

    41

    41,8

    27.020

    TOTAL

    -

    98

    100

     

    Source : Notre Calcul.

    Au regard de ce tableau, nous remarquons que le prix moyen de la pomme de terre est de 270 FC, Ceci nous prouvent en suffisance que mêmes les ménages à revenu faible peuvent aussi acheter ce produit vu que le prix sur le marché est abordable aux yeux des consommateurs.

    Tableau 09 : Facteurs déterminants la consommation de la pomme de terre selon leur fréquence.

    Nature

    Fréquence

    Revenu

    23

    Prix

    53

    Goût

    57

    Bon pour la santé

    38

    Qualité

    40

    Influence des autres

    6

    Habitudes

    14

    Proche du marché

    16

    Cérémonies

    55

    Moins exigeante dans la cuisson

    22

    Autres raisons

    3

    Source : Notre enquête.

    Au vu de ce tableau, nous remarquons que le mode principal de cette distribution est le facteur goût avec une fréquence de 57 sur 98 enquêtés, suivi des Cérémonies organisées dans ce quartier avec une fréquence de 55 sur 98 enquêtés, vient ensuite le prix à la consommation qui a un effectif de 53 sur 98 enquêtés. Ces facteurs sont qualifiés, d'après notre enquête comme étant les principaux déterminants de la consommation de pomme de terre. Ajoutons à ceux-ci la qualité de cette tubercule par rapport à ses similaires ayant une fréquence de 40 et le facteur bon pour la santé, c'est-à- dire, la valeur calorifique de la pomme de terre avec une fréquence de 38 sur 98 enquêtés. Les autres facteurs notamment, le revenu, moins exigeante dans la cuisson, proximité du marché, habitudes, et influence des autres sont des déterminants secondaires à la consommation de pomme de terre dans ce quartier.

    Tableau 10 : Les Substituts à la pomme de terre.

    Produits substituables

    Effectif

    Pourcentage

    Tarot

    9

    9,2

    Patate douce

    41

    41,8

    Banane plantain

    21

    21,4

    Banane douce

    13

    13,3

    Manioc frais

    5

    5,1

    Aucun produit

    9

    9,2

    TOTAL

    98

    100

    Source : Notre enquête.

    Nous trouvons que 41 ménages soit 41,8% sont prêts à substituer par la patate douce, 39 ménages soit 39,8% préfèrent la remplacer par la banane plantain, banane douce et le manioc frais ,9 ménages soit 9,2 % ont préférés la remplacée par le tarot, 9 ménages soit 9,2% ils préfèrent s'absentir de consommer autre produit que la pomme de terre.

    CONCLUSION

    Nous voici au terme de notre travail portant sur les « DETRERMINANTS DE LA CONSOMMATION DE POMME DE TERRE DANS LES MENAGES DU QUARTIER MABANGA-SUD ».

    Rappelons que ce travail comprend trois chapitres, outre les pages préliminaires, l'introduction et la conclusion. Le premier fait allusion à l'aperçu théorique sur la consommation et ce chapitre sera bouclé par l'aperçu sur la pomme de terre et notions sur la sécurité alimentaire. Le deuxième sera consacré sur les aspects méthodologiques de l'étude et enfin le troisième concernera les déterminants de la consommation de pomme de terre dans les ménages du quartier MABANGA-SUD.

    Ce travail a voulu répondre à la question de savoir les déterminants de la consommation de pomme de terre dans les ménages du quartier MABANGA-SUD.

    Pour par faire à cette interrogation, nous avons pensé a priori que le prix au kilo faible, le revenu modique des ménages, le goût des consommateurs, les habitudes de consommation, les influences dues au milieu et la présence des cérémonies organisées au cours de la vie constitueraient le fondement de cette consommation.

    La vérification de cette hypothèse, nous a poussé d'abord à la documentation, technique qui nous a permis de confectionner la revue de la littérature, en suite nous avons mené une enquête auprès des ménages en distribuant des questionnaires d'enquêtes dont 98 protocoles ont été récupérés accompagnés d'une interview guidée étant donné que tous les chefs de ménages n'ont pas les aptitudes de compléter un questionnaire d'enquête.

    En fin des méthodes, avons utilisé la statistique descriptive est l'application, de la méthode de LIORZOU pour l'analyse et l'interprétation des résultats.

    Après récolte et analyse des données nous avons abouti aux résultats ci-après : le goût des consommateurs, les cérémonies organisées, le prix à la consommation, la qualité de cette tubercule, sa valeur calorifique constituent les principaux déterminants de la consommation, d'une part, et le revenu faible, la cuisson facile, la proximité de ces ménages au marché, leurs habitudes et influences des autres constituent en second lieu les facteurs de consommation.

    Au vu de ces résultats notre hypothèse a été confirmée.

    Cependant, toute oeuvre humaine étant cessé d'imperfections, nous ne pouvons pas prétendre l'achèvement de cette étude. De ce fait, nous encourageons tout nouveau chercheur désirant nous emboiteux nos pas ou d'approfondir ce sujet ou plutôt d'analyser le marché de pomme de terre à Goma.

    BIBLIOGRAPHIE

    I. OUVRAGES.

    1. BEITONE A et ali, Dictionnaire de sciences économiques, 2e Ed. Armand Colin, Paris, 2007.

    2. BENAD R. et ali, Economie générale, Ed. Hachette, Paris, 1989.

    3. COMBE E. Précis d'économie, PUF, Paris, 1996.

    4. GRAWITZ M. Méthodes des sciences sociales, 10e Ed.Dalloz, Paris, 1996.

    5. GUERRIEN B., Dictionnaire d'analyse économique microéconomique macroéconomie, théorie des jeux, Ed.La Découverte, paris, 1996-1997.

    6. GUIDON H et VITREY D, Economie politique, introduction générale à l'analyse microéconomique et macroéconomique, 15e Ed. Dalloz, Paris.

    7. KISANGANI E., ABC du Management principes et techniques, Ed. Prospectives africaines, Goma, 2007.

    8. MAZOYER M., Larousse agricole, le monde paysan au XXe S, Paris, juillet 2002.

    9. PASCO C. Economie générale:Méthode résumée, Ed.Nathan, Paris, 1996.

    10. SILEM A et Albertini J.M., Lexique d'économie, 10e Ed. Dalloz., Paris, 2008.

    11 VERRINE J.P., Techniques quantitatives de Gestion, Vuibert, Paris, 1995.

    II. TFC ET MEMOIRES.

    1. GAHAMANYI NIYONZIMA, Crise alimentaire et répartition des aliments dans les ménages du quartier KESHERO, TFC, inédit, FSE, UNIGOM, 2008-2009.

    2. NIYOYITA SEBIGUNDA, Valorisation de la culture de la pomme de terre dans le territoire de Masisi au Nord Kivu 2000-2003, TFC, inédit, FSE, UNIGOM, 2004-2005.

    3. UZABAKIRIHO BUSHU, Déterminants de la consommation des oeufs dans le quartier KATINDO TFC, inédit, FSE, UNIGOM, 2007-2008

    III. NOTES DE COURS.

    1. Paul SENZIRA, Comptabilité Nationale, Cours, inédit, G3 FSE, UNIGOM, 2009-2010.

    2. Paul SENZIRA, Economie politique I, Cours, inédit, G1 FSE, UNIGOM, 2007-2008

    3. MUHINDO KASEKWA, Méthodes de recherche en sciences sociales, Cours, inédit, G2 FSE, UNIGOM, 2008-2009

    4. YELEKO BANWITIYA, Statistique descriptive, Cours, inédit, G1FSE, UNIGOM, 2007-2008

    IV. AUTRES DOCUMENTS.

    1. Rapport annuel 2009, du Bureau du quartier Mabanga-sud.

    2. Archives de l'Inspection Provinciale de l'Agriculture, Elevage et Péché, Nord Kivu Goma, 2010.

    TABLE DES MATIERES

    EPIGRAPHE i

    DEDICACE ii

    REMERCIEMENTS iii

    0. INTRODUCTION - 1 -

    0.1. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE - 1 -

    0.2. CHOIX ET INTERET DU SUJET - 2 -

    0.3. METHODOLOGIE DU TRAVAIL - 3 -

    0.4. DELIMITATION DU SUJET - 4 -

    0.5. SUBDIVISION DU TRAVAIL - 4 -

    CHAPITRE I. APERCU THEORIQUE SUR LA CONSOMMATION - 5 -

    I.1. DEFINITION DE QUELQUES CONCEPTS ET TYPES DE CONSOMMATION - 5 -

    I.1.1. Définitions de quelques concepts - 5 -

    I.1.2. Types de consummation - 11 -

    I.2. LA FONCTION DE CONSOMMATION - 12 -

    I.2.1. L'analyse keynésienne de la consommation - 12 -

    I.2.2. Les approfondissements du modèle - 13 -

    I.3. LES DETERMINANTS DE LA CONSOMMATION - 14 -

    I.4. APERÇU SUR LA POMME DE TERRE ET NOTIONS DE SECURITE ALIMENTAIRE - 15 -

    I.4.1. Aperçu sur la pomme de terre - 15 -

    I.4.1.3.1. Le sol - 16 -

    I.4.1.3.2. Plantation - 16 -

    I.4.1.3.3. Entretien - 16 -

    I.4.1.3.4. la récolte - 16 -

    I.4.1.3.5. La conservation - 17 -

    I.4.1.3.6. Utilisation et usage - 17 -

    I.4.1.3.7. Zones de culture et variétés de la pomme de terre au Nord Kivu - 17 -

    I.4.2. Notions sur la sécurité alimentaire - 18 -

    CHAPITRE II. ASPECTS METHODOLOGIQUES DE L'ETUDE - 20 -

    II.1. PRESENTATION DU QUARTIER MABANGA SUD - 20 -

    II.11. Création - 20 -

    II.1.2. Situation géographique - 20 -

    II.1.3. Situation démographique - 21 -

    III.1.4. Organisation administrative. - 21 -

    II.2. APPROCHE METHODOLOGIQUE ET PRESENTATION DE L'ECHANTILLON - 22 -

    III.2.1. Approche méthodologique - 22 -

    II.2.2. Présentation de l'échantillon - 22 -

    CHAPITRE III. DETERMINANTS DE LACONSOMMATION DE POMME DE TERRE DANS LES MENAGES DU QUARTIER MABANGA SUD - 23 -

    III.1. PRESENTATION DES DONNEES - 23 -

    Répartition des enquêtés selon l'âge - 25 -

    II.3. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS - 27 -

    CONCLUSION - 31 -

    BIBLIOGRAPHIE - 33 -

    I. OUVRAGES. - 33 -

    II. TFC ET MEMOIRES. - 33 -

    III. NOTES DE COURS. - 34 -

    IV. AUTRES DOCUMENTS. - 34 -

    TABLE DES MATIERES - 35 -

    QUESTIONNAIRE D'ENQUÊTE

    Nous sommes étudiant, finaliste de G3 sciences économiques et de gestion à l'université de Goma, nous menons une enquête portant sur les « DETERMINANTS DE LA CONSOMMATON DE POMME DE TERRE DANS LES MENAGES DU QUARTIER MABANGA SUD » nous vous prions de bien vouloir nous aider à remplir ce présent questionnaire en vue de l'élaboration de notre travail de fin de cycle en répondant favorablement à ces différentes questions. Nous vous garantissons l'anonymat à vos réponses et vous remercions d'avance pour ce grand service rendu.

    I. IDENTITE DE L'ENQUETE

    1. Votre état civil : Célibataire Marié(e) Veuf (ve)

    Divorcé (e)

    2. Sexe : Masculin Féminin Age : ............ans

    3. Quelle est votre profession ?

    a. a. Fonctionnaire de l'Etat

    b. Agent des NU et ONG

    c. Profession libérale (avocat, médecin, pasteur, ingénieur)

    d. Autres métiers

    e. Sans

    f. Enseignant

    g. Commerçant

    1. 4. Votre ménage est composé de combien des personnes ? ..................

    II. QUESTIONNAIRE PROPREMENT DIT.

    1. A combien estimez vous votre revenu mensuel (en $)

    1-50

    51-100

    101-150

    151-200

    201-250

    251-300

    Plus de 300

    1. 2. Combien de Kg de pomme de terre achetez-vous par semaine .......................Kg et A quel prix revient un Kg ..................FC(Veuillez estimer les quantités et le prix)

    3. Qu'est ce qui vous pousse à consommer la pomme de terre ?

    Votre revenu Le prix le Goût

    Bon pour la santé La qualité l'influence des autres Habitude

    Les cérémonies proche du marché

    moins exigeante dans la cuisson

    Autres raisons à préciser ......................................................................

    4. Quand le prix augmente quel autre produit consommez-vous à la place de pomme de terre ?

    Tarot Patate douce Banane plantain Banane douce

    Manioc frais

    Aucun produit

    * 1 E KISANGANI, ABC du Management Principes et techniques, Ed. Prospectives africaines, GOMA, 2007, P162

    * 2 Madeleine GRWITZ, Méthodes des sciences sociales, 10e Ed. Dalloz, Paris, 1996, p 317

    * 3 MUHINDO KASEKWA, Méthodes de recherche en science sociales, Cours inédit, G2FSE, UNIGOM, 2008-2009

    * 4 Petit Larousse 2010, Ed. Anniversaires de la semeuse, p. 888

    * 5A.SILEM et J.M. Albertini, Lexique d'économie, 10e Ed. Dalloz, Paris, 2008, p.676

    * 6 Alain BEITONE et Ali, Dictionnaire des sciences économiques, 2e Ed. ARMAND, Paris, 2007, p414

    * 7 A. SILEM et J M Albertini, Op. Cit., p 677

    * 8 Grand Larousse EN 5 volumes, tome 4 : Marburg ,1987 p 2010

    * 9 Guerrien. B, Dictionnaire d'analyse économique : théories des jeux, Ed. La Découverte, Paris, 1996-1997, p322

    * 10E. COMBE, Précis d'économie, .PUF, Paris, 1996, p6

    * 11 Paul SENZIRA, Comptabilité Nationale, Cours, Inédit, G3FSE, UNIGOM, 2009-2010

    * 12 Alain BEITONE et Ali, Op. Cit. p 89

    * 13 C. PASCO., Economie générale: méthode résumée, Paris, Ed. Nathan, 1996, p276

    * 14 Paul SENZIRA, Economie politique I, Cours, Inédit, G1FSE, UNIGOM, 2007-2008

    * 15 R. BENAD, et Ali, Economie générale, Ed. Hachette, Paris, 1989 p 53

    * 16 H. GUIDON et D. VITREY, Economie politique, Introduction générale à l'analyse microéconomique et macroéconomique, 15e Ed. Dalloz, Paris, P 346.

    * 17 A. SILEM, et J-M. Albertini., Op. Cit., p 198

    * 18 C. PASCO., Op.Cit., p 79

    * 19 UZABARIHO B, Déterminants de la consommation des oeufs dans le quartier KATINDO à Goma, TFC, Inédit, FSE, UNIGOM, 2007-2008

    * 20NIYOYITA S., Valorisation de la culture de la pomme de terre dans le territoire de Masisi, au Nord Kivu, TFC,inédit,FSE,UNIGOM,2004-2005,p20

    * 21 Archives de l'Inspection Provinciale de l'Agriculture,Elevage et Péché.Nord-Kivu/Goma 2010

    * 22 Marcel MAZOYER, Larousse agricole, le monde paysan au XXe S, Paris, juillet 2002,p 572

    * 23 CAHAMANYI. N, Crise alimentaire et répartition des aliments dans les ménages du quartier KESHERO, TFC inédit 2008, p 11

    * 24 Rapport annuel 2009, du Bureau du quartier Mabanga-sud

    * 25 MUHINDO KASEKWA, Op. Cit., Cours inédit

    * 26 JP VERRINE, Techniques quantitatives de gestion, Vuibert, paris, 1995, p31

    * 27 YELEKO BANWITIYA Statistique descriptive, Cours inédit, G1 FSE, UNIGOM, 2007-2008






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