UNIVERSITE DE GOMA
« UNIGOM »
B.P. 204 GOMA
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE
GESTION
DETERMINANTS DE LA CONSOMMATION DE POMME DE TERRE
DANS LES MENAGES DU QUARTIER MABANGA SUD
Par :
Jean Louis MUSIMBI MUSHUBA
Travail de fin de cycle présenté en vue de
l'obtention du diplôme de graduat en Sciences Economiques.
Directeur : Ass. Serge SONGOLO ARUNA
Année Académique :
2009-2010
EPIGRAPHE
« La consommation est l'objectif unique et ultime
de toute production »
Adam SMITH
DEDICACE
A notre cher Papa MUSIMBI WENGA Pierrot
A notre Chère maman LUANDA MATEENE Sofia
A notre grand frère Faustin MUSIMBI MUBAKE
A nos petits frères Fabrice, Doudou et Ngama MUSIMBI
Marc
A notre petite soeur Grâce MUSIMBI NGALYA
Jean Louis MUSIMBI MUSHUBA
REMERCIEMENTS
Ce travail qui sanctionne notre premier cycle
universitaire à l'université de Goma, est un fruit d'engagement ,
de présévérance, d'amour du travail et de courage
individuel, mais aussi des efforts conjugués d'autres personnes. Il
serait ingrat de taire leur contribution dans ce travail.
Nous exprimons nos sincères remerciements à
notre Dieu ,qui nous donne et continue à nous prêter vie. C'est
grâce à lui que nous sommes arrivé à ce
stade.
Nos sincères remerciements s'adressent plus
particulièrement à l'assistant Serge SONGOLO ARUNA qui avec
courage et sacrifice, a accepté de diriger ce travail en dépit
des ses multiples occupations. Ses conseils, ses remarques et sa rigueur
scientifique nous ont été d'une grande importance pour
l'aboutissement de cette recherche.
Nous remercions de même tous les membres du corps
scientifique et administratifs de l'université de Goma en
général, et ceux de la faculté des sciences
économiques et de gestion en particulier pour la qualité de la
formation dont nous avons bénéficié de leur part.
Nos remerciements du fond de coeur s'adressent
également à nos parents MUSIMBI WENGA Pierrot et Luanda MATEENE
Sofia pour toute assistance tant morale, matérielle que
financière dont nous sommes bénéficiaire durant notre
parcours académiques.
Nous restons reconnaissant à l'endroit de tous
les membres de notre famille mais plus particulièrement à notre
beau frère baba MUSA pour soutien et encouragement à notre
faveur.
Enfin, nous pensons également à nos amis,
camarades étudiants et connaissances entre autres : Thomas
GAHAMANYI, au couple Alain MUPENGE et les autres qui ne se trouvent pas
figurés ici reçoivent à travers ces lignes nos
réelles reconnaissances.
Jean Louis MUSIMBI MUSHUBA
0. INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE ET
HYPOTHESE
L'homme est un être qui éprouve des besoins
multiples pour sa survie. Ces besoins constituent toujours des contraintes
que l'homme cherche à tout prix à les surmonter. Surmonter un
besoin ou le satisfaire suppose une sécurité alimentaire,
vestimentaire, éducationnel, sanitaire et bien d'autres.
Abraham MASLOW a mis au point une théorie classique
des besoins humains selon la quelle les besoins se classent dans un ordre
hiérarchique donné. Il commence par les besoins physiologiques
(manger, boire, se vêtir, etc.) ; les besoins de
sécurité (protection contre les forces physiques et
psychologiques) ; les besoins sociaux (être accepté par les
autres, etc.) ; les besoins d'estime de soin besoin du moi, besoin
d'être reconnu et respecté, d'être accepté et
apprécié, etc.) Pour terminer avec les besoins
d'autoréalisation accomplissement personnel et
créativité, etc.)1(*) Dans la première catégorie des
besoins il y a la consommation des biens des premières
nécessités qui contribue plus à sa survie. Pour ce faire
l'homme se lance dans plusieurs activités du genre formel et informel
à travers les quelles il tire un certain revenu. Ses activités
constituent la production d'une économie donnée qui rend
disponible des biens et services donnés.
La consommation des biens et services ne se fait pas
à même échelle d'intensité c'est-à-dire
certains produits sont consommés à grande échelle et
d'autres les sont à petite échelle. Particulièrement les
produits agricoles et vivriers sont fortement consommés tant dans les
pays du Nord que dans les pays du sud à l'instar de la pomme de terre,
patate douce, bananes plantains, bananes douces, maïs, haricot, riz,
manioc, etc. qui affiche des conditions d'accès moins onéreuses.
Mais au sein de ces produits, certains ont une fréquence de
consommation élevée.
Cette forte consommation tant à l'échelle
mondiale que dans notre pays, est expliquée par plusieurs facteurs
dont le revenu et le prix constituent la pierre angulaire de son fondement.
Ceci nous a conduit à une préoccupation de
savoir tout en recherchant : « les déterminants de la
consommation de la pomme de terre dans les ménages urbains
particulièrement au quartier MABANGA-SUD ».
D'où une question principale libellée comme
suit :
« Quels sont les déterminants de la
consommation de la pomme de terre dans les ménages du quartier MABANGA
SUD ? »
Partant de cette préoccupation, nous pensons a priori
que le prix au kilo faible, revenu modique des ménages, les habitudes
de consommation, le goût des consommateurs, les influences dues au
milieu et la présence des cérémonies au cours de la vie
constitueraient le fondement de cette consommation.
Telle est l'hypothèse qui guidera notre travail tout
au long de notre recherche.
0.2. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Il est évident que tout travail scientifique doit
à l'origine avoir un intérêt. Ce travail présente
un double intérêt :
Il est d'abord pratique, ce travail veut analyser les
déterminants de la consommation de pomme de terre dans les
ménages du quartier Mabanga-sud, car nous avons toujours vu
plusieurs ménages s'en procurer en vue de satisfaire leurs besoins.
Du point de vue scientifique nous estimons constituer une
base des données et un support pour d'autres chercheurs qui
s'intéresseront aux facteurs qui déterminent la consommation
dans les ménages.
Signalons que le choix des ménages du quartier
MABANGA-SUD est justifié par le fait que nous y trouvons toutes les
couches sociales.
0.3. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Tout travail scientifique recourt dans son élaboration
à certaines méthodes et techniques en rapport avec son objet
d'étude.
D'après Madeleine GRAWITZ, la méthode est
entendue comme l'ensemble des opérations intellectuelles par les quelles
une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle
poursuit les démontre et les vérifie2(*).
Par technique nous entendons un procédé
opératoire rigoureux, bien défini, transmissible,
susceptible d'être appliqué à nouveau dans les mêmes
conditions adapté au genre de problèmes et de
phénomènes en cause (en étude)3(*).
Différentes méthodes et techniques ont soutenu
notre recherche. Nous avons mené une enquête auprès des
responsables des ménages du quartier Mabanga-sud. D'abord, nous avons
distribué des questionnaires d'enquête dont 98 protocoles ont
été récupérés accompagnés d'un guide
d'interview étant donné que tous les responsables n'ont pas
l'aptitude de compléter un questionnaire d'enquête. Ensuite la
technique documentaire nous a permis la bonne consultation des ouvrages,
documents, archives ainsi que de travaux de fins de cycle traitant de la
question en rapport avec le sujet de notre travail. Enfin, la méthode
statistique, nous a aidé à dépouiller, interpréter
et analyser les données récoltées, ainsi d'autres
notions y relatives.
0.4. DELIMITATION DU SUJET
Notre étude est limitée dans l'espace et dans
le temps.
Dans l'espace, notre étude est une enquête
effectuée auprès des ménages et nous examinons les
déterminants de la consommation de la pomme de terre dans les
ménages du quartier (Mabanga-Sud dans la ville de Goma en
République démocratique du Congo), plus précisément
dans la commune de karisimbi.
Dans le temps, nos recherches ont été
menées pour une période allant de l'an 2009 jusqu'en Septembre
2010
0.5. SUBDVISION DU
TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, le présent
travail sera subdivisé en trois chapitres. Le premier chapitre fait
allusion à l'aperçu théorique sur la consommation et ce
chapitre sera bouclé par l'aperçu sur la pomme de terre et
notions sur la sécurité alimentaire. Le deuxième chapitre
sera consacré sur les aspects méthodologiques de l'étude.
Et enfin le dernier chapitre est axé sur les déterminants de la
consommation de pomme de terre dans les ménages du quartier Mabanga-Sud.
CHAPITRE I. APERCU
THEORIQUE SUR LA CONSOMMATION
Chaque domaine de connaissance se développe dans un
cadre fait de concepts et de théories qui assurent la cohérence
de la démarche utilisée il est donc important dans toutes
étude scientifique, de préciser les fondements
théoriques, le sens des concepts utilisés en vue
d'éclairer les recherches.
C'est ainsi que quatre points focaux seront
décortiqués dans cette partie pour faciliter la
compréhension de notre étude à ce chapitre. Dans un
premier temps, nous définissons quelques concepts clés en
rapport avec ce travail et les types de consommation, la fonction de
consommation, nous présenterons ensuite les déterminants de la
consommation et enfin ce chapitre sera bouclé par l'aperçu sur
la pomme de terre et notions de sécurité alimentaire.
I.1. DEFINITION DE QUELQUES
CONCEPTS ET TYPES DE CONSOMMATION
I.1.1. Définitions de
quelques concepts
Nous estimons qu'il ne serait pas important de parler de la
consommation sans pour autant cerner brièvement notre attention sur les
revenus qui est aussi un facteur économique et proche permettant
à un consommateur de mieux se situer le marché.
I.1.1.1. Le revenu
a) Définition
Le revenu est entendu comme un total des sommes perçus
à titre de rente ou en rémunération d'un travail4(*)
D'après Ahmed SILEM, le revenu est la part de la
production qui revient au sujet économique (individu ou
collectivité), comme rémunération de son travail et (ou
fruit de son capital5(*).
Selon J.R HICKS, le revenu d'un individu désigne ce
qu'il peut consommer au cours d'une période de temps sans entamer la
valeur de son patrimoine6(*)
Le revenu est un flux alors que le patrimoine est un stock.
Rappelons que les grandes catégories de revenu
sont ; le salaire, l'intérêt, le profit et la rente. 7(*)
b) Classification de revenu
Les facteurs de production sont
rémunérés par les revenus. On distingue :
1. Le revenu net (ou disponible) d'un individu est la
résultat de la différence du revenu brut et de l'impôt
direct.
2. le revenu réel est un revenu qui est exprimé
en quantité de biens et de services qu'il permet d'acheter, et le
revenu nominal exprimé en monnaie
3. le revenu primaire est le revenu d'un facteur de production
avant tout prélèvement opéré sur des revenus
primaires.
4. le revenu discrétionnaire : c'est la part du
revenu qui reste après satisfaction de biens et de services luxueux,
c'est celui perçu par les salariés et les travailleurs
indépendant alors que le revenu du capital est un revenu de la
propriété sous forme d'actifs réels et financier. Nous
citons à titre d'exemple, les revenues de capitaux mobiliers
(intérêt et dividendes), les revenus du loyer.
I.1.1.2. Le ménage
a) Définition
Le ménage est un unité statistique
élémentaire, constituée par une ou plusieurs personnes
qui, quelques soient les liens qui les unissent, partagent un même
logement à titre de résidence principale8(*).
Pour Bernard GUERRIEN : « le ménage est
une unité de décision en microéconomie, qui est
caractérisé par une relation de préférence et par
des dotations initiales en temps disponible , en bien, en titre de
propriété, les ménages sont notamment les actionnaires des
entreprises »9(*)
Les décisions d'un ménage portent, entre
autres, sur sa consommation, présente et future, et sur son offre de
travail.
Un ménage est supposé maximiser la satisfaction
que lui procure ce qu'il consomme ; c'est pourquoi il est d'usage
d'identifier ménages et consommateurs, et donc le choix d'un
ménage avec le choix du consommateur . Ce choix dépend
évidemment des caractéristiques propres du ménage, mais
aussi du cadre institutionnel dans le quel s'inscrit (notamment, la forme
d'organisation des échanges) et des conjonctures que fait sur le
comportement des autres.
Le fait que les Néo-classiques utilisent le terme
« ménage » pour désigner une des
unités de base de l'économie (un de ses individus) est
symptomatique des difficultés aux quelles se heurte toute
démarche que, comme la leur, se réclame de l'individualisme
méthodologique.
En effet, selon l'acception courante `' un ménage''
est un regroupement d'individus, avec leurs caractéristiques et leurs
volontés propres ; un tel regroupement, à l'intérieur
du quel les relations sont non marchandes, prend des formes
différentes. Selon les sociétés considérées,
et même dans une société donnée.
Lui attribuer un objectif commun, par exemple, maximiser une
fonction d'utilité, revient à en faire une entité
collective, avec une volonté propre, ce qui est typique d'une
démarche Holiste, pourtant récusée par les
néo-classiques.
B) Les fonctions du ménage
1. Fonction économique : les ménages ont
pour fonctions principales : consommer et épargner.
L'activité économique des ménages ne se limite pas
exclusivement à la consommation, tout comme les entreprises, les
ménages investissent en particulier en l'occasion de l'achat d'un
logement pi de grosses réparations.
Néanmoins, il ne s'agit pas de leur principale
fonction. Les ménages sont d'abord perçus comme des
consommateurs c'est-à-dire comme des agents qui dépensent une
partie de leur revenu pour acquérir les biens et services et comme les
épargnes.10(*)
2.Fonction sociale : a part, les fonctions
économiques, les ménages remplissent aussi des fonctions
sociales notamment lors de l'éducation aussi en donnant d'aide aux
personnes âgées.
C) Les ressources de ménages11(*)
Les ressources principales de ménages proviennent
de :
- De la rémunération des facteurs de
production, les transferts versés par d'autres secteurs, la vente des
biens et services marchandes par les entrepreneurs individuels.
- Les revenus en nature : revenus issus du travail :
mais non monétaires, par exemple, le bénéfice d'un
logement de fonction, d'une voiture de fonction, prêts tout
préférentiel, voyages, cadeaux offerts par l'entreprise.
- L'emprunt en cas d'insuffisance des revenus, les
ménages peuvent recourir à l'emprunt pour réaliser leurs
dépenses de consommation ou d'investissement.
Toute fois, les ménages doivent veiller à ne pas
s'endetter excessivement.
I.1.1.3. La consommation
a) Définition
La consommation est l'utilisation d'un bien ou d'un service
qui entraîne à plus ou moins long terme sa destruction12(*).
D'après Corinne PASCO, la consommation est aussi
entendue comme un acte par le quel un agent économique utilise un bien
ou un service pour satisfaire un besoin.13(*)
Précisons qu'un consommateur est entendu comme un
individu ou un ménage qui se procure des quantités de biens
qu'il détruit en satisfaisant ses besoins14(*)
Rappelons également que la consommation constitue avec
la production et l'investissement un concept économique très
important.
b) Structures de la consommation
Trois décompositions de la consommation sont souvent
retenues pour analyser cette structure :
1. La décontraction par produit : on veut par ici
présenter les différentes catégories de produit au
services souvent utilisés par les agents économiques ; on
cite : l'agriculture, l'énergie, les produits agro-alimentaires,
les produits manufacturés, les bâtiments et travaux publics, les
services marchands, etc.
2. La décontraction selon la durabilité ;
Elle tient compte de la durée de vie des biens. Elle repartit la
consommation des ménages en 4 ensembles ; les biens durables, les
biens semi durables, les biens non durables et les services.
Les biens durable regroupent les automobiles, les
téléviseurs, les postes de radio, etc. au sein des biens
semi-durables sont rassemblés les verreries, les articles en
textiles, ceux en cuir, les produits du travail de bois ; pour les biens
non durables prenons l'exemple du papier mouchoir qui après
utilisation est jeté à l'immédiat et enfin dans les
services sont réunies touts les déplacés relatives aux
répartition, hôtels, cafés et restaurants, transport,
télécommunication, logement, locations diverses, services de
santé, assurances et services non marchands.
3. La consommation par fonction : cette classification
est fondée sur la nature ou type des besoins à
satisfaire ; nous citons : (se nourrir, s'habiller, se soigner,
etc.). elle regroupe ensuite les produits complémentaires ( se soigner
par exemple implique des services médicaux et des produits
pharmaceutiques) et de services substituables (voyager peut se faire par
train , ou par avion ).
c) Classification des biens à consommer
Les biens consommés peuvent être alors
classés suivant deux groupes des critères15(*)
1. Les biens consommées selon : Durabilité,
matérialité et origine. Le vocable économique classe
habituellement les biens consommés,par les ménages dans
différentes catégories suivant les critères de
durabilité, de matérialité et d'origine marchande ou
non.
a. Durabilité
Toute consommation ne correspond pas à une destruction
immédiate ou concomitante au premier usage16(*). A titre indicatif,
lorsqu'une tarte aux fraises est consommée, elle est
immédiatement et irréversiblement détruite. c'est un
effet, un bien de consommation non durable, une machine à laver les
linges est utilisable à un très grand nombre de fois, le
service de lavage qu'elle rend à l'utilisateur peut se
répéter à l'identique aussi souvent et longtemps que
celui-ci le désire et ce jusqu'à l'usure définitive
de la machine durable.
b. Matérialité
Un bien matériel est un bien palpable, stockable et
consommé après avoir été produit ; un bien
immatériel (ou service) n'est pas stockable et est consommé
dans le même temps qu'il est produit, par exemple : une
consultation médicale.
c. Caractère marchand ou non
Il y a une consommation marchande lorsqu'il s'agit des biens
ou services offerts par les entreprises sur le marché moyennant un
prix couvrant les coûts de production et leur assurant un profit
suffisant.
Par ailleurs, d'autres biens ou services sont dits non
marchands car il ne s'échangent pas sur le marché et le prix est
inférieur au coût de production voire nul ; c'est le cas
du service de police, entreprendre les routes, etc. Mais dans le service
marchand, il y a ensuite consommation gratuite puisqu'il n'y a pas de
paiement direct.
Enfin, ces biens ou services étant fournis
gratuitement ou à un prix inférieur au coût de
production et permettent aux ménages de satisfaire certains besoins
jugés fondamentaux même si leur revenu est faible.
2. Les biens consommés selon le
caractère individuel ou collectif
a) La consommation individuelle :
C'est lorsqu'un bien ou/et un service ne peut être
consommé que par une seule personne ou un petit groupe de personnes
à la fois, on parle de consommation individuelle ; c'est surtout
dans le domaine alimentaire.
b) La consommation collective :
Lorsqu'un même bien ou service peut être
consommé simultanément par un grand nombre voire une multitude
de personnes sans que la consommation de l'un diminue celle des autres, nous
sommes en présence d'une consommation collective, par exemple
l'éducation nationale, suivre un programme à la
télévision, un voyage par bateau,etc.
I.1.2. Types de consommation
17(*)
La comptabilité nationale distingue :
a) la consommation intermédiaire : est
l'utilisation intégrale d'un bien ou d'un service dans un processus de
production.
b) La consommation effective : est mesurée par les
dépenses des ménages augmentées des dépenses des
administrations publiques en faveur des ménages.
c) La consommation de capital fixe : Elle est synonyme
de l'amortissement économique. Elle mesure la perte de valeur subie
par les biens d'équipements durables utilisés dans le
processus de production et de valeur. Elle est calculée sur base de la
valeur de remplacement au lieu de l'acquisition comme c'est le cas pour
l'amortissement fiscal.
Retenons enfin qu'on parle de consommation finale est une
destruction soit immédiate soit par usure des biens qui concurent
à la satisfaction directe des besoins des agents économiques,
sans contribuer à l'accroissement de la production. Par exemple, la
destruction est immédiatement pour la coupe de cheveux, alors que le
lave-vaisselle s'use progressivement.
I.2. LA FONCTION DE
CONSOMMATION
La fonction de consommation est la relation existante entre
l'évolution de la consommation globale de l'ensemble des ménages
d'un pays et le revenu global de ses ménages. Cette formulation est
due à Keynes et a fait ensuite l'objet d'approfondissements.18(*)
Avec la fonction de consommation nous parlerons des
idées et des considérations que certains économistes ont
soulevées en vue d'apporter la lumière à la notion
de consommation qu'ils débattent de façon diversifiée
mais en tenant compte du revenu qu'un individu affecte à sa consommation
pour satisfaire ses besoins.
I.2.1. L'analyse
keynésienne de la consommation
Pour Keynes, le revenu est partagé entre consommation
et épargne la part du revenu qui est consommée (C/r) est
appelée propension moyenne à consommer.
La construction de la fonction s'appuie sur la loi
psychologique fondamentale selon la quelle la consommation croît quand
le revenu augmente, mais moins que proportionnellement au revenu. La
propension marginale à consommer est le rapport entre la variation
de la consommation et la variation correspondante de revenu (DC/DR). Elle
est comprise entre O et 1.
La fonction de consommation s'écrit donc : C=
CR+Co
Consommation (C)
C= CR+Co
Revenu (R)
C : Consommation globale
R : Revenu global
c : Propension marginale à consommer
Co : Consommation incompressible ou consommation
autonome.
Avec :
Co
0
Graphique : La fonction de la
consommation Keynésienne:
L'hypothèse Keynésienne de décroissance
à long terme de la propension moyenne à consommer n'a cependant
pas été vérifiée par l'observation statistique, ce
qui a conduit à réviser l'analyse.
I.2.2. Les approfondissements
du modèle
Ils cherchent à expliquer la rigidité à
la baisse de la consommation en cas de baisse du revenu
1. La Théorie du revenu relatif
Pour Duesenberry, la consommation d'un individu est
influencée par son appartenance à un groupe social. Les
catégories sociales élevées exercent un effet de
démonstration sur les classes à revenu inférieur qui
imitent leur comportement de consommation (effet d'imitation).
2. L'effet de cliquet
Une baisse de revenu ne se traduit pas par une baisse de
consommation car les consommateurs s'efforcent de maintenir leur genre de vie
et donc leur niveau de consommation.
3. La Théorie du revenu
permanent
Développé par MILTON Friedman en 1957, elle
repose sur l'hypothèse que tout revenu, à un moment
donné, se compose d'un revenu transitoire et d'un revenu permanent. Les
décisions de consommations de dépendent pas du revenu actuel du
ménage mais des revenues dont il pense pouvoir
bénéficier d'une manière permanente.
4. La Théorie du Cycle de vie.
MODIGLIANI estime que la consommation d'un ménage
varie en fonction des périodes de sa vie, donc elle dépend du
revenu mais aussi du patrimoine du ménage.
I.3. LES DETERMINANTS DE LA
CONSOMMATION 19(*)
La consommation dépend de nombreux facteurs
économiques :
A) Le prix : le prix d'un bien de
consommation sur le marché, influence le consommateur à porter
son choix sur un produit. Le choix du consommateur est
généralement porté sur les produits ayant un prix bas.
B) Le revenu : le revenu du
ménage est un facteur important qui permet au consommateur de se
décider sur la consommation d'un bien.
En général, lorsque le revenu augmente, plus le
consommateur augmente sa consommation, l'effet d'une hausse de revenu varie
selon le type de bien consommé. Cette sensibilité
différente de la consommation aux variations de revenu a
été mise en évidence par ENGEL dans ses
trois lois :
- 1er loi : Quand le revenu s'accroît,
la part consacrée aux dépenses d'alimentation diminue
(élasticité revenu<1)
- 2e loi : Quand le revenu s'accroît,
la part affectée aux dépenses de vêtements, chauffage,
logement reste stable (élasticité revenu=1)
- 3e loi : la part des autres dépenses
augmente (élasticité revenu>1)
C) Le prix de production
comparable : pour produit comparable, nous entendons
les produits capables de satisfaire le même besoin et pouvant
être substituable. D'où l'augmentation du prix de l'un
entraîne la consommation de l'autre dont le prix est resté
constant.
D) Les facteurs psychologiques : en
plus des facteurs économiques ces facteurs déterminent la
consommation. Parmi ces facteurs psychologique nous pouvons citer
l'héritage culturel des individus , l'appartenance a un groupe social,la
composition des ménages, leur localisation , leur statut professionnel,
l'action des entreprises en particulier par la publicité.
E) les anticipations : la consommation
peut aussi dépendre des attentes dans l'avenir. Vu que celle-ci
affecte le demande présenté des viens et services, si par
exemple vous vous entendez à avoir l'augmentation du salaire le mois
prochain, vous pouvez être poussé à acheter plus. Et
si vous pensez que le prix de bien va baisser dans quelques jours, vous en
achèterait moins aujourd'hui.
F) Habitudes : l'habitude découle
du facteur goût, un homme attiré par le goût de la canne
à sucre en consomme pour une longue durée et fini par en
faire habitude
G) La consommation de tous : lorsque les
consommateurs imitent la consommation des autres.
I.4. APERÇU SUR LA
POMME DE TERRE ET NOTIONS DE SECURITE ALIMENTAIRE
Dans le présent point qui va boucler ce chapitre
sera subdivisé en deux : dont le premier parlera de
l'aperçu sur la pomme de terre et le dernier se basera sur les
notions de sécurité alimentaire.
I.4.1. Aperçu sur la
pomme de terre20(*)
I.4.1.1. Origine.
Pomme de terre est originaire des haut plateaux de la
cordillère des Andes où les incas, la cultivaient pour leur
alimentation, ils la dénommaient « papa » et
conservaient d'une récolte à l'autre des tubercules
séchés au soleil.
C'est Francis PIZARRO ; conquérant espagnol du
Pérou qui l'a découvert pour l'occident :Les premiers
tubercules arrivent en Espagne au milieu du 16emè.la pomme de
terre reste cependant encore longtemps une curiosité botanique pour
les Européens et ce sont entre autres les efforts de vulgarisation
de Antoine -Augustin, Parmentier qui feront d'elle, à partir des
années 1780, un produit de consommation courante et fort utile
pendant le période de disette en Europe.
En Afrique, la pomme de terre a tout d'abord
été importée d'Europe à la fin du 19éme
Siècle par les missionnaires et ensuite par les administrations
coloniales. L'introduction clones Sud américaine est plus
récente, le Centre International de la Papa (CIP) au Pérou jouant
un rôle important à cet égard.
I.4.1.2. Description
« Solanum tuberosum » appartient à
la famille des solanaceae.Le genre Solanum comprend plusieurs espèces
possèdent 12 chromosomes de base ; la pomme de terre appartient
au groupe des tetroploïdes.
La pomme de terre doit son nom aux tubercules se
développant en terre à l'extrémité des tiges
souterraines, les stolons. Les tubercules sont des fragments de tige avec
des entre noeuds, portant au niveau des noeuds des bourgeois.
I.4.1.3. Mode de culture
I.4.1.3.1. Le sol
La pomme de terre demande des terres profondes, saines
toujours fraîches, riches et bien drainées. Elle pousse bien en
sols sablonneux ou humifères. Elle préfère les terres
à PH peu acide de 6 à 6, 5 (une trop forte acidité
favorise le développement des gales).
I.4.1.3.2. Plantation
La densité de plantation dans la linge est fonction
du calibre choisi, l'interligne devant être suffisamment large (60
à 80 cm) pour pouvoir procéder à un bon buttage encours
de culture. La profondeur de plantation est de l'ordre de 5 à 8 cm.
I.4.1.3.3. Entretien
En culture manuelle, deux sondages peuvent être
suffisants :
Le premier une semaine après la pleine levée
(environ 4 semaines après la plantation), le deuxième
procédant le buttage de la culture. Le buttages s'effectue lorsque
les plantes atteignent la hauteur de 20cm. Il doit être fort et peut
recouvrir les feuilles inférieures.
I.4.1.3.4. la récolte
La maturité de la culture est indiquée par le
jaunissement des feuilles et par le fait que les tubercules se laissent
aisément séparées des stolons. Leur peau ne se
détache plus par simple flottement du doigt. Pour favoriser une bonne
conservation de la récolté,Il est impératif d'effectuer
cette opération lorsque la peau des tubercules est bien
tubérisée,d'éviter de blesser les tubercules à la
récolte et de procéder à cette dernière par temps
sec.
I.4.1.3.5. La conservation
La pomme de terre se conserve en couches minces à
l'abri de la lumière, dans un endroit sec et aéré
après avoir retiré les tubercules
détériorés ou portant des traces de maladies. Passer
régulièrement pour retirer ceux atteints de pourriture.
I.4.1.3.6. Utilisation et usage
Sa consommation autrefois réservée aux
citadins se repend en milieu rural, elle est consommée cuite à
l'eau en mélange avec du Maïs et des haricots.
Sa périssabilité assez rapide au stockage
constitue un inconvénient dans la région où le climat
chaud ne permet pas une conservation prolongée. Les producteurs de la
cordillère des Andes ont de puis longtemps résolu ce
problème en déshydratant la pomme de terre au soleil pour
former un produit qu'ils appellent « chuno »
Outre les aspects plutôt classiques d'utilisation
alimentaire, des procédés industriels dont la part est de plus
en plus importante dans les pays industrialisés élargissent
considérablement sa gamme d'utilisation. Dans le secteur alimentaire,
les tubercules sont transformés en frites sur gelées, chips,
purées ; des sous-produits comme la fécule, le glucose, le
dextrose sont utilisés en biscuiterie brasserie, confiserie, pour la
fabrication de l'alcool, de lapiocas.
Dans le secteur non alimentaire, les sous-produits comme
la fécule, l'amidon, les dextrimés sont utilisés dan les
processus de fabrication de carton, des colles, du textile, des peintures
ou utilisés en blanchisserie.
I.4.1.3.7. Zones de culture et
variétés de la pomme de terre au Nord Kivu21(*)
- Au Nord Kivu, la pomme de terre est principalement
cultivée en haute altitude précisément dans les
territoires ci-après : MASEREKA, KIPESE, LUKANGA, etc.
- Dans le territoire de Beni : KYONDO, VAYANA, etc.
Dans le territoire de Rutshuru : JOMBA.
Dans le territoire de NYIRAGONGO : KIBUMBA, BUHUMBA.
Dans le territoire de MASISI : KISUMA, KIBABI, BIHAMBWE
et RUBAYA. etc.
Dans la province du nord Kivu, plusieurs
variétés sont cultivés, amis rappelons que il faut des
variétés à haut rendement et résistants aux
maladies notamment : CRUZA, MONTSAMA, KINIGI, NSEKO, GASORE, MABONDO,
GAHINGA, SANGEMA .etc.
I.4.2. Notions sur la
sécurité alimentaire
Selon Marcel MAZOYER, la sécurité alimentaire
est entendue comme une situation selon laquelle l'humanité est
assurée de l'accès à l'alimentation dont elle a besoin,
ainsi que de la quantité de cette même alimentation22(*).
Dans une stratégie nutritionnelle, la politique
alimentaire doit avoir comme objectif principal la sécurité
alimentaire des ménages .
La sécurité alimentaire peut se comprendre
comme23(*) :
· La situation d'un ménage ou d'un individu que
lui permet d'avoir accès à tout moment à la nourriture
dont il a besoin pour mener une vie active et saine.
· On dira qu'un individu, un ménage se trouve en
situation de sécurité alimentaire lorsque ce dernier peut
avoir accès matériellement, économiquement et de
manière stable et durable à des denrées alimentaires en
quantité et qualité adéquates pour satisfaire ses
besoins nutritionnels.
Cet accès peut prendre deux
volets :
1e Le premier volet parle de
l'autoconsommation : c'est une demande d'autosubsistance. Un individu
produit lui-même une quantité juste nécessaire pour
satisfaire ses besoins alimentaires.
2e Le second est celui de la consommation sur le
marché. C'est la demande solvable c'est-à-dire une demande
exprimée sur le marché.
Rappelons que besoin alimentaire diffère de demande
alimentaire.
Le premier d'ordre physiologique, est
déterminé par certains profils sociodémographiques tels
que le poids, l'age, le sexe, l'activité physique et culturelle. Le
second concept est une variable économique représentée
par la quantité prélevée sur le marché à un
prix déterminé pour être consommée,
transformée ou exportée.
L'accès se réfère donc plus
spécifiquement à la partie des besoins qui est satisfaite par
le recours au marché.
Cette demande est fonction du niveau de disponibilités
alimentaires, et du pouvoir d'achat des ménages. La
disponibilité se réfère à la production et
l'importation. La politique ayant impact sur le pouvoir d'achat des
ménages les plus pauvres porte donc fondamentalement sur le niveau de
prix des produits et le niveau de revenu de ces ménages.
La hausse de prix à la production a touché les
consommateurs urbains de plusieurs manières ; mais deux semblent
être capitales :
· Les ménages consacrent une part plus
importante de leurs revenus à satisfaire les mêmes besoins
alimentaires et réduisant en contre partie la part de leur
consommation affectée aux autres produits et services. Les
ménages à revenu modeste font recours au secteur informel
où ces biens sont moins onéreux.
· La réduction de la consommation alimentaire des
ménages (c'est un cas plus fréquent car concernant un
pourcentage plus important de la population urbaine). Ceux-ci tentent alors
de produire eux-mêmes ces biens dont ils ont besoin soient leur
parcelle ou sous d'autres cieux.
La crise alimentaire a entraîné au sein des
ménages une insécurité alimentaire.
Selon la FAO : « la faim progresse de nouveau
dans le marché. Ce sont les plus pauvres, ruraux mais aussi urbains
désormais, qui gonflent les rangs de sous alimentés. Selon ses
estimations, 963 millions de personnes souffrent de faim en 2008 soit 40
millions de plus qu'en 2007... »
Pour assurer la sécurité alimentaire de tous
les ménages, chacun doit pouvoir accéder à la nourriture.
Chaque ménage doit posséder les capacités, les
connaissances et les ressources pour se procurer les aliments dont il a
besoin. Les nutritionnistes soulignent aussi que les aliments doivent
apporter tous les éléments nutritifs à chaque membre de la
famille, donc constituer un régime alimentaire
équilibré fournissant l'énergie, les protéines, et
d'autres éléments nécessaires.
CHAPITRE II. ASPECTS
METHODOLOGIQUES DE L'ETUDE
Dans le présent chapitre, nous allons parler de deux
points essentiels qui nous permettront respectivement de donner une
brève présentation de notre milieu d'étude et de
montrer la démarche méthodologique suivie tout au long de ce
travail pour récolter les données nécessaires sur
terrain.
II.1. PRESENTATION DU
QUARTIER MABANGA SUD
Le quartier Mabanga-Sud se situe dans la commune de
Karisimbi, dans la ville de Goma, province du Nord Kivu en République
démocratique du congo. Il fait partie des dix-huit quartiers composants
la ville de Goma.
II.11. Création24(*)
Le quartier Mabanga-Sud a été
créé conformément à l'ordonnance
présidentielle N° 089/127 du 25 mai 1989, fixant de nombre et la
délimitation des quartiers de la ville de Goma, issue de
découpage territorial politique et administratif de la
république démocratique du congo. Et plus scindé en deux
quartiers à savoir : Mabanga - Sud et Mabanga Nord. Par
arrêté du Gouverneur de province du Nord-Kivu à
Goma. N° 001/035/CAD/GP-NK/98 du 11 Novembre 1998.
II.1.2. Situation
géographique
A. Limités : Le quartier Mabanga - Sud est
borné au Nord par le quartier Mabanga - Nord, à l'Est par
le quartier MURARA, à l'Ouest par le quartier KASIKA et au Sud par les
quartiers les VOLCANS et KATINDO de la commune de Goma.
B. Coordonnées géographiques :
· L'altitude : le quartier MABANGA SUD est
situé à 1°- 41 de l'attitude
· Longitude ; il a une longitude de 29°
-13
· Il a une superficie de #177; 2km²
II.1.3. Situation
démographique
Le quartier Mabanga -Sud a une population total 84.604
habitants (étrangers et national) composée des hommes, des femmes
et des enfants. Ces données ont été tiré dans le
rapport annuel 2009 du bureau du quartier Mabanga-sud et répartie
comme suit :
- Hommes : 19982
- Femmes : 21110
- Garçons : 21170
- Filles : 22342
- Total : 84604
- Ce quartier est composé de nombreuses tribus et les
plus majoritaires sont les Nyanga, les Hunde, les Rega, les Shi, les Hutu et le
Nande.
III.1.4. Organisation
administrative.
Le quartier Mabanga - Sud est chapeauté par un chef
titulaire, secondé par deux adjoints dont l'un est chargé de
l'Administration et politique, et l'autre se charge des affaires sociales du
quartier.
Le quartier couvre ensuite 3 cellules à savoir :
TMK, KAKURU, et ROBA, correspondant respectivement aux 17 avenus suivantes.
1. Cellule TMK : Industrielle, Mukoto, Ikobo,
Mushunganya, Kisimba,
2. Cellule KAKURU : Mutakato, Mulinga, vitwahiki, Lowa,
Ruyange
3. Cellule ROBA : Mutongo, Ndalaga, Amani, Rutoboko, Ntoto
Circulaire.
Par ailleurs, le quartiers, les cellules et les avenues sont
dirigés par les chefs et supervisés par leurs adjoints et
exercent leurs prérogatives sur toute l étendu soutenus par
les responsables de 10 maisons communément appelé NYMBA KUMI.
Enfin, le bureau de ce quartier traite est en grande partie les conflits
parcellaires et intervient comme réconciliateur des parties
concernées à l'amiable.
II.2. APPROCHE
METHODOLOGIQUE ET PRESENTATION DE L'ECHANTILLON
III.2.1. Approche
méthodologique
Tout travail scientifique quelqu'il soit ne peut se
concevoir sans une démarche méthodologique appropriée pour
son élaboration et son déroulement comme signalé dans les
précédentes pages.
C'est ainsi que la méthodologie est entendue comme
l'ensemble des méthodes et techniques qui orientent à
l'élaboration d'une recherche scientifique25(*).
Pour réaliser notre recherche et vérifier notre
hypothèse, nous avons fait recours aux différentes
méthodes et techniques qui ont soutenu cette étude. Nous avons
mené une enquête auprès des chefs de ménages en
distribuant des questionnaires d'enquête dont 98 protocoles ont
été récupérées accompagnés d'un guide
interview étant donné que tous les responsables n'ont pas
l'aptitude de compléter un questionnaire d'enquête . Ensuite, la
technique documentaire nous a permis la bonne consultation des ouvrages,
documents, archives ainsi que de travaux de fins de cycles traitant de la
question en rapport avec le sujet de notre travail. Enfin, pour traiter et
interpréter les données récoltées, nous nous sommes
servi de la méthode statistique et d'autres notions y relatives.
II.2.2. Présentation de
l'échantillon
Selon CHANCHANT, l'échantillon est un ensemble
d'éléments, d'individus ou d'unités choisies dont les
résultats pourront aboutir à des conclusions
généralisables à la population mère.26(*)
Cela étant, la population cible de notre étude
est constituée des ménages consommateurs de la pomme de terre.
Suite à certaines contraintes inévitables de la vie humaine et
récurrente d'ordre financier, matériel, sanitaire et du temps
imparti ; nous avons constitué un échantillon de 98
ménages. Quelques profils socio-démographiques nous ont
aidé au choix de notre échantillon. C'est notamment le sexe,
l'âge, l'état civil, la taille de ménages, la
profession.
CHAPITRE III. DETERMINANTS
DE LA CONSOMMATION DE POMME DE TERRE DANS LES MENAGES DU QUARTIER MABANGA
SUD
Après avoir présenté l'aperçu
théorique sur la consommation au chapitre premier et les aspects
méthodologiques de l'étude au deuxième chapitre, vient
enfin, le troisième chapitre de notre travail qui sera consacré
à la présentation des données suivies de l'analyse et
l'interprétation des résultats qui constituent de le
présent chapitre.
Dans la présentation des données, nous
aborderons les questions relatives à l'identité de
l'enquêter, enfin l'analyse et l'interprétation des
résultats traitera les questions proprement dites de notre
étude.
III.1. PRESENTATION DES
DONNEES
Pour récolter les données, nous avons
mené une enquête auprès des chefs de ménage de ce
quartier en distribuant des questionnaires d'enquête dont 98 protocoles
ont été récupérés et
dépouillés. Ainsi donc les différentes réponses aux
questions posées seront représentées sous forme de
tableaux.
Tableau 1 : Répartition des
enquêtés selon leur Etat Civil
Nature
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Marié (e)
|
51
|
52,0
|
Célibataire
|
31
|
31,6
|
Veuf (ve)
|
12
|
12,3
|
Divorcé (e)
|
4
|
4,1
|
Total
|
98
|
100,0
|
Source : notre enquête
La lecture de ce tableau nous donne une vue d'ensemble des
ménages du quartier Mabanga-sud, au plan de statut des chefs des
ménages. Nous constatons à travers ce tableau que sur 98
ménages enquêtés, 51 soit 52,0% possèdent le statut
des mariés représentant la majorité de nos
enquêtés, 31 soit 31,6% ont le statut de célibataire, 12
soit 12,6% sont constitué des veufs et veuves et 4 soit 4,1% seulement
les responsables sont des divorcés.
Comme la grande partie de notre échantillon est
diversifiée, nous pouvons dire que l'état civil dans ce quartier
serait à la base sde l'explosion démographique observée
dans ce milieu.
Tableau 02 : Répartition des
enquêtés par sexe
Nature
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Masculin
|
40
|
40,8
|
Féminin
|
58
|
59,2
|
Total
|
98
|
100
|
Source : Notre enquête
Il ressort de ce tableau que 59,2% de nos
enquêtés sont du genre féminin contre 40,8% qui sont du
genre masculin.
Autrement parler sur 98 ménages enquêtés
58 sont chapeautés par les femmes et 40 par les hommes.
Tableau 03 : Répartition des
enquêtés selon la profession
Nature
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Fonctionnaire de l'Etat
|
8
|
8,2
|
Agent des ONG
|
10
|
10,2
|
Enseignant
|
5
|
5,1
|
Profession libérale
|
5
|
5,1
|
Commerçant
|
21
|
21,4
|
Autres métiers
|
29
|
29,6
|
Sans métiers
|
20
|
20,4
|
Total
|
98
|
100
|
Source : Notre enquête
Au vu de ce tableau, nous constatons que sur 98
enquêtés, 8 soit 8,2% étaient des fonctionnaires de l'Etat,
10 soit 10,2% étaient des agents des organismes internationaux, 5 soit
5,1% sont respectivement les enseignants et mes professionnels
libéraux, 21 soit 21,4% étaient des commerçants, 29 soit
29,2 occupaient d'autres métiers, 20 soit 20,4% n'avaient pas
d'activités. Cependant nous remarquons que dans le quartier Mabanga-Sud
79,6% constituent une population active et ce sont le secteur public et
privé que contribuent tous à l'emploi de nos
enquêtés, mais 20,4% constituent une partie importante de nos
enquêtes n'ayant pas de l'emploi.
Répartition des
enquêtés selon l'âge
Après que nous ayons présenté les
données de notre enquête dans le tableau n°1, nous allons
pour ce faire procédé à leur regroupement en classes selon
la méthode empirique de LIORZOU.
à partir des formules suivantes27(*) :
a : Amplitude
d : Etendue des données
K : nombre de classes
n : Taille de l'échantillon
Xmax = la plus grande valeur des données
Xmin : la plus petite valeur des données
Bi : Borne inférieur
X- Moyenne
n= 98
1)
2) d= Xmax - Xmin = 65 - 16 = 49
3)
Après calcul de ces valeurs, nous obtenons le tableau
N°4 ci - après dans le quel nous trouvons les classes, les
effectifs, le pourcentages, et les pourcentages cumulés
Tableau 04 : Répartition de
enquêtés selon l'âge
Classes
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
12,5 - 19,4
|
10
|
10,2
|
10,2
|
19,5 - 26,4
|
28
|
28,8
|
39,0
|
26,5 - 33,4
|
20
|
20,4
|
59,4
|
35,4 - 40,4
|
7
|
22,4
|
81,8
|
40,5 - 47,4
|
7
|
7,1
|
88,9
|
54,5 - 61,4
|
2
|
2,0
|
96,0
|
61,5 - 68,4
|
2
|
2,0
|
98,0
|
TOTAL
|
98
|
100,0
|
---
|
Source : Nos Calculs
Il ressort de ce tableau que 81,8% de notre
échantillon ont l'âge inférieur ou égal à 40
ans, 16,2% échantillon ont l'âge supérieur à 47 ans
mais inférieur ou égal 61ans. Seulement 2% de notre
échantillon ont l'âge supérieur à 61ans, mais
inférieurs à 68 ans. Ces données nous prouvent en
suffisance que les ménages du quartier Mabanga Sud sont encore
jeunes.
Tableau 05 : Répartition des
enquêtés selon la taille moyenne des ménages
Taille de ménage
|
Label (xi)
|
Effectif
|
Fréquence
|
Fi.xi
|
Fréquence cumulée
|
0- 1
|
0,5
|
5
|
5,1
|
2,5
|
5,1
|
2 - 3
|
2,5
|
11
|
11,2
|
27,5
|
16,3
|
4 - 5
|
4,5
|
24
|
24,5
|
110,25
|
40, 8
|
6- 7
|
6,5
|
23
|
23,5
|
152,75
|
64,3
|
8- 9
|
8,5
|
20
|
20,4
|
173,4
|
84,7
|
10- 11
|
10,5
|
7
|
7,2
|
75,6
|
91,9
|
12- 13
|
12,5
|
5
|
5,1
|
63,75
|
97
|
14- 15
|
14,5
|
1
|
1,0
|
14,5
|
98
|
16- 17
|
16,5
|
1
|
1,0
|
16,5
|
99
|
18-19
|
18,5
|
1
|
1,0
|
18,5
|
100
|
TOTAL
|
|
98
|
100,0
|
655,8
|
--
|
Source : Nos calculs
Au vu de ce tableau, 84,7% de ménages comportent un
nombre de membres de famille inférieur ou égal à 9, 13,3%
de ménages enquêtés comportent plus de 9 membres. Mais ce
nombre reste inférieur ou égal à 15 et 2% de
ménages enquêtés ont une taille pléthore variant
entre 16 et 19 membres. Ces ménages ont une taille moyenne de 7 membres.
Ceci nous pousse à dire que le quartier MABANGA SUD est vraiment un
quartier dont les ménages reflètent les caractéristiques
de pays de l'Afrique subsaharienne.
II.3. ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
Dans ce sous point, il sera question d'analyser et
d'interpréter les résultats obtenus aux questions proprement
dites de cette étude. Ainsi donc les différentes réponses
aux questions posées seront représentées sous forme de
tableaux.
Tableau 06 : Répartition des
enquêtés selon le revenu
Nature ($)
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
1- 50
|
26
|
26,5
|
26,5
|
51 -100
|
22
|
22,5
|
49
|
101 -150
|
11
|
11,2
|
60,2
|
151 -200
|
7
|
7,1
|
67,3
|
201 -250
|
12
|
12,3
|
79,6
|
251 -300
|
13
|
13,3
|
92,9
|
Plus de 300
|
7
|
7,1
|
100
|
TOTAL
|
98
|
100
|
--
|
Source : Notre enquête.
Il ressort de ce tableau que sur un échantillon de 98
ménages sondés, nous remarquons que 67,3% de chefs de
ménages ont un revenu n'excédant pas 200$, contre 25,6% dont les
revenus dépassent 200$.Tout en restant égal à 300$. Et
seulement 7,1%ont un revenu dépassant 300$.De ce qui
précède, la répartition de revenu dans ce quartier est
inégalitaire. Cela serait dû à la diversité des
professions exercées par les chefs de ménages de ce
quartier.
Tableau 07 : Fréquence de la consommation
de pomme de terre par semaine dans ce quartier.
Quantités en kq
|
Label(xi)
|
Effectif
|
Fréquence
|
Fi.xi
|
FCC
|
0-4
|
2
|
14
|
14,3
|
28,6
|
14,3
|
5-9
|
7
|
26
|
26,5
|
185,5
|
40,8
|
10-14
|
12
|
34
|
34,7
|
416,4
|
75,5
|
15-19
|
17
|
6
|
6,1
|
103,7
|
81,6
|
20-24
|
22
|
7
|
7,2
|
158,4
|
88,8
|
25-29
|
27
|
6
|
6,1
|
164,7
|
94,9
|
30-34
|
32
|
3
|
3,1
|
99,2
|
98
|
35-39
|
37
|
2
|
2,0
|
74
|
100
|
TOTAL
|
-
|
98
|
100
|
1.230,5
|
|
Source : Notre calcul.
Après notre calcul portant sur la fréquence de
la consommation de la pomme de terre repris dans le tableau ci haut, nous avons
constaté que la consommation moyenne hebdomadaire de la pomme de terre
dans ce quartier s'élevé à 12,305 kilos. Ce qui fait par
extrapolation une consommation mensuelle de 49,22 kilos.
Tableau 08 : Détermination du prix moyen
de la pomme de terre dans ce quartier.
Prix en FC
|
Label (Pi)
|
Effectif
|
Fréquence
|
Fi.xi
|
193-206
|
199,5
|
5
|
5,1
|
1.017,45
|
207-220
|
213,5
|
0
|
0
|
0
|
221-234
|
227,5
|
0
|
0
|
0
|
235-248
|
241,5
|
0
|
0
|
13.567,05
|
249-262
|
255,5
|
52
|
53,1
|
0
|
263-276
|
269,5
|
0
|
0
|
0
|
277-290
|
283,5
|
0
|
0
|
12.435,5
|
291-304
|
297,5
|
41
|
41,8
|
27.020
|
TOTAL
|
-
|
98
|
100
|
|
Source : Notre Calcul.
Au regard de ce tableau, nous remarquons que le prix moyen de
la pomme de terre est de 270 FC, Ceci nous prouvent en suffisance que
mêmes les ménages à revenu faible peuvent aussi acheter ce
produit vu que le prix sur le marché est abordable aux yeux des
consommateurs.
Tableau 09 : Facteurs déterminants la
consommation de la pomme de terre selon leur fréquence.
Nature
|
Fréquence
|
Revenu
|
23
|
Prix
|
53
|
Goût
|
57
|
Bon pour la santé
|
38
|
Qualité
|
40
|
Influence des autres
|
6
|
Habitudes
|
14
|
Proche du marché
|
16
|
Cérémonies
|
55
|
Moins exigeante dans la cuisson
|
22
|
Autres raisons
|
3
|
Source : Notre enquête.
Au vu de ce tableau, nous remarquons que le mode principal de
cette distribution est le facteur goût avec une fréquence de 57
sur 98 enquêtés, suivi des Cérémonies
organisées dans ce quartier avec une fréquence de 55 sur 98
enquêtés, vient ensuite le prix à la consommation qui a un
effectif de 53 sur 98 enquêtés. Ces facteurs sont
qualifiés, d'après notre enquête comme étant les
principaux déterminants de la consommation de pomme de terre. Ajoutons
à ceux-ci la qualité de cette tubercule par rapport à ses
similaires ayant une fréquence de 40 et le facteur bon pour la
santé, c'est-à- dire, la valeur calorifique de la pomme de terre
avec une fréquence de 38 sur 98 enquêtés. Les autres
facteurs notamment, le revenu, moins exigeante dans la cuisson,
proximité du marché, habitudes, et influence des autres sont des
déterminants secondaires à la consommation de pomme de terre dans
ce quartier.
Tableau 10 : Les Substituts à la pomme de
terre.
Produits substituables
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Tarot
|
9
|
9,2
|
Patate douce
|
41
|
41,8
|
Banane plantain
|
21
|
21,4
|
Banane douce
|
13
|
13,3
|
Manioc frais
|
5
|
5,1
|
Aucun produit
|
9
|
9,2
|
TOTAL
|
98
|
100
|
Source : Notre enquête.
Nous trouvons que 41 ménages soit 41,8% sont
prêts à substituer par la patate douce, 39 ménages soit
39,8% préfèrent la remplacer par la banane plantain, banane douce
et le manioc frais ,9 ménages soit 9,2 % ont
préférés la remplacée par le tarot, 9
ménages soit 9,2% ils préfèrent s'absentir de consommer
autre produit que la pomme de terre.
CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail portant sur les
« DETRERMINANTS DE LA CONSOMMATION DE POMME DE TERRE DANS LES
MENAGES DU QUARTIER MABANGA-SUD ».
Rappelons que ce travail comprend trois chapitres, outre les
pages préliminaires, l'introduction et la conclusion. Le premier fait
allusion à l'aperçu théorique sur la consommation et ce
chapitre sera bouclé par l'aperçu sur la pomme de terre et
notions sur la sécurité alimentaire. Le deuxième sera
consacré sur les aspects méthodologiques de l'étude et
enfin le troisième concernera les déterminants de la
consommation de pomme de terre dans les ménages du quartier
MABANGA-SUD.
Ce travail a voulu répondre à la question de
savoir les déterminants de la consommation de pomme de terre dans les
ménages du quartier MABANGA-SUD.
Pour par faire à cette interrogation, nous avons
pensé a priori que le prix au kilo faible, le revenu modique des
ménages, le goût des consommateurs, les habitudes de
consommation, les influences dues au milieu et la présence des
cérémonies organisées au cours de la vie constitueraient
le fondement de cette consommation.
La vérification de cette hypothèse, nous a
poussé d'abord à la documentation, technique qui nous a permis
de confectionner la revue de la littérature, en suite nous avons
mené une enquête auprès des ménages en distribuant
des questionnaires d'enquêtes dont 98 protocoles ont été
récupérés accompagnés d'une interview guidée
étant donné que tous les chefs de ménages n'ont pas les
aptitudes de compléter un questionnaire d'enquête.
En fin des méthodes, avons utilisé la
statistique descriptive est l'application, de la méthode de LIORZOU
pour l'analyse et l'interprétation des résultats.
Après récolte et analyse des données
nous avons abouti aux résultats ci-après : le goût des
consommateurs, les cérémonies organisées, le prix à
la consommation, la qualité de cette tubercule, sa valeur calorifique
constituent les principaux déterminants de la consommation, d'une
part, et le revenu faible, la cuisson facile, la proximité de ces
ménages au marché, leurs habitudes et influences des autres
constituent en second lieu les facteurs de consommation.
Au vu de ces résultats notre hypothèse a
été confirmée.
Cependant, toute oeuvre humaine étant cessé
d'imperfections, nous ne pouvons pas prétendre l'achèvement de
cette étude. De ce fait, nous encourageons tout nouveau chercheur
désirant nous emboiteux nos pas ou d'approfondir ce sujet ou
plutôt d'analyser le marché de pomme de terre à Goma.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES.
1. BEITONE A et ali, Dictionnaire de sciences
économiques, 2e Ed. Armand Colin, Paris, 2007.
2. BENAD R. et ali, Economie générale, Ed.
Hachette, Paris, 1989.
3. COMBE E. Précis d'économie, PUF, Paris,
1996.
4. GRAWITZ M. Méthodes des sciences sociales,
10e Ed.Dalloz, Paris, 1996.
5. GUERRIEN B., Dictionnaire d'analyse économique
microéconomique macroéconomie, théorie des jeux,
Ed.La Découverte, paris, 1996-1997.
6. GUIDON H et VITREY D, Economie politique, introduction
générale à l'analyse microéconomique et
macroéconomique, 15e Ed. Dalloz, Paris.
7. KISANGANI E., ABC du Management principes et
techniques, Ed. Prospectives africaines, Goma, 2007.
8. MAZOYER M., Larousse agricole, le monde paysan au XXe
S, Paris, juillet 2002.
9. PASCO C. Economie
générale:Méthode résumée, Ed.Nathan,
Paris, 1996.
10. SILEM A et Albertini J.M., Lexique
d'économie, 10e Ed. Dalloz., Paris, 2008.
11 VERRINE J.P., Techniques quantitatives de Gestion,
Vuibert, Paris, 1995.
II. TFC ET
MEMOIRES.
1. GAHAMANYI NIYONZIMA, Crise alimentaire et
répartition des aliments dans les ménages du quartier
KESHERO, TFC, inédit, FSE, UNIGOM, 2008-2009.
2. NIYOYITA SEBIGUNDA, Valorisation de la culture de la pomme
de terre dans le territoire de Masisi au Nord Kivu 2000-2003, TFC,
inédit, FSE, UNIGOM, 2004-2005.
3. UZABAKIRIHO BUSHU, Déterminants de la consommation
des oeufs dans le quartier KATINDO TFC, inédit, FSE, UNIGOM,
2007-2008
III. NOTES DE COURS.
1. Paul SENZIRA, Comptabilité Nationale, Cours,
inédit, G3 FSE, UNIGOM, 2009-2010.
2. Paul SENZIRA, Economie politique I, Cours,
inédit, G1 FSE, UNIGOM, 2007-2008
3. MUHINDO KASEKWA, Méthodes de recherche en
sciences sociales, Cours, inédit, G2 FSE, UNIGOM,
2008-2009
4. YELEKO BANWITIYA, Statistique descriptive, Cours,
inédit, G1FSE, UNIGOM, 2007-2008
IV. AUTRES
DOCUMENTS.
1. Rapport annuel 2009, du Bureau du quartier Mabanga-sud.
2. Archives de l'Inspection Provinciale de l'Agriculture,
Elevage et Péché, Nord Kivu Goma, 2010.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
i
DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
iii
0. INTRODUCTION
- 1 -
0.1. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE
- 1 -
0.2. CHOIX ET INTERET DU SUJET
- 2 -
0.3. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
- 3 -
0.4. DELIMITATION DU SUJET
- 4 -
0.5. SUBDIVISION DU TRAVAIL
- 4 -
CHAPITRE I. APERCU THEORIQUE SUR LA
CONSOMMATION
- 5 -
I.1. DEFINITION DE QUELQUES CONCEPTS ET TYPES DE
CONSOMMATION
- 5 -
I.1.1. Définitions de quelques concepts
- 5 -
I.1.2. Types de consummation
- 11 -
I.2. LA FONCTION DE CONSOMMATION
- 12 -
I.2.1. L'analyse keynésienne de la
consommation
- 12 -
I.2.2. Les approfondissements du modèle
- 13 -
I.3. LES DETERMINANTS DE LA CONSOMMATION
- 14 -
I.4. APERÇU SUR LA POMME DE TERRE ET NOTIONS
DE SECURITE ALIMENTAIRE
- 15 -
I.4.1. Aperçu sur la pomme de terre
- 15 -
I.4.1.3.1. Le sol
- 16 -
I.4.1.3.2. Plantation
- 16 -
I.4.1.3.3. Entretien
- 16 -
I.4.1.3.4. la récolte
- 16 -
I.4.1.3.5. La conservation
- 17 -
I.4.1.3.6. Utilisation et usage
- 17 -
I.4.1.3.7. Zones de culture et
variétés de la pomme de terre au Nord Kivu
- 17 -
I.4.2. Notions sur la sécurité
alimentaire
- 18 -
CHAPITRE II. ASPECTS METHODOLOGIQUES DE
L'ETUDE
- 20 -
II.1. PRESENTATION DU QUARTIER MABANGA SUD
- 20 -
II.11. Création
- 20 -
II.1.2. Situation géographique
- 20 -
II.1.3. Situation démographique
- 21 -
III.1.4. Organisation administrative.
- 21 -
II.2. APPROCHE METHODOLOGIQUE ET PRESENTATION DE
L'ECHANTILLON
- 22 -
III.2.1. Approche méthodologique
- 22 -
II.2.2. Présentation de
l'échantillon
- 22 -
CHAPITRE III. DETERMINANTS DE
LACONSOMMATION DE POMME DE TERRE DANS LES MENAGES DU QUARTIER MABANGA
SUD
- 23 -
III.1. PRESENTATION DES DONNEES
- 23 -
Répartition des enquêtés selon
l'âge
- 25 -
II.3. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
- 27 -
CONCLUSION
- 31 -
BIBLIOGRAPHIE
- 33 -
I. OUVRAGES.
- 33 -
II. TFC ET MEMOIRES.
- 33 -
III. NOTES DE COURS.
- 34 -
IV. AUTRES DOCUMENTS.
- 34 -
TABLE DES MATIERES
- 35 -
QUESTIONNAIRE D'ENQUÊTE
Nous sommes étudiant, finaliste de G3 sciences
économiques et de gestion à l'université de Goma, nous
menons une enquête portant sur les « DETERMINANTS DE LA
CONSOMMATON DE POMME DE TERRE DANS LES MENAGES DU QUARTIER MABANGA
SUD » nous vous prions de bien vouloir nous aider à
remplir ce présent questionnaire en vue de l'élaboration de notre
travail de fin de cycle en répondant favorablement à ces
différentes questions. Nous vous garantissons l'anonymat à vos
réponses et vous remercions d'avance pour ce grand service rendu.
I. IDENTITE DE L'ENQUETE
1. Votre état civil : Célibataire
Marié(e) Veuf (ve)
Divorcé (e)
2. Sexe : Masculin Féminin
Age : ............ans
3. Quelle est votre profession ?
a. a. Fonctionnaire de l'Etat
b. Agent des NU et ONG
c. Profession libérale (avocat, médecin,
pasteur, ingénieur)
d. Autres métiers
e. Sans
f. Enseignant
g. Commerçant
1. 4. Votre ménage est composé de combien des
personnes ? ..................
II. QUESTIONNAIRE PROPREMENT DIT.
1. A combien estimez vous votre revenu mensuel (en $)
1-50
51-100
101-150
151-200
201-250
251-300
Plus de 300
1. 2. Combien de Kg de pomme de terre achetez-vous par semaine
.......................Kg et A quel prix revient un Kg
..................FC(Veuillez estimer les quantités et le prix)
3. Qu'est ce qui vous pousse à consommer la pomme de
terre ?
Votre revenu Le prix le Goût
Bon pour la santé La qualité
l'influence des autres Habitude
Les cérémonies proche du marché
moins exigeante dans la cuisson
Autres raisons à préciser
......................................................................
4. Quand le prix augmente quel autre produit consommez-vous
à la place de pomme de terre ?
Tarot Patate douce Banane
plantain Banane douce
Manioc frais
Aucun produit
* 1 E KISANGANI, ABC du
Management Principes et techniques, Ed. Prospectives africaines, GOMA,
2007, P162
* 2 Madeleine GRWITZ,
Méthodes des sciences sociales, 10e Ed. Dalloz, Paris, 1996, p
317
* 3 MUHINDO KASEKWA,
Méthodes de recherche en science sociales, Cours inédit,
G2FSE, UNIGOM, 2008-2009
* 4 Petit Larousse 2010, Ed.
Anniversaires de la semeuse, p. 888
* 5A.SILEM et J.M. Albertini,
Lexique d'économie, 10e Ed. Dalloz, Paris, 2008,
p.676
* 6 Alain BEITONE et Ali,
Dictionnaire des sciences économiques, 2e Ed. ARMAND, Paris,
2007, p414
* 7 A. SILEM et J M Albertini,
Op. Cit., p 677
* 8 Grand Larousse EN 5 volumes,
tome 4 : Marburg ,1987 p 2010
* 9 Guerrien. B,
Dictionnaire d'analyse économique : théories des
jeux, Ed. La Découverte, Paris, 1996-1997, p322
* 10E. COMBE, Précis
d'économie, .PUF, Paris, 1996, p6
* 11 Paul SENZIRA,
Comptabilité Nationale, Cours, Inédit, G3FSE, UNIGOM,
2009-2010
* 12 Alain BEITONE et Ali,
Op. Cit. p 89
* 13 C. PASCO., Economie
générale: méthode résumée, Paris, Ed.
Nathan, 1996, p276
* 14 Paul SENZIRA, Economie
politique I, Cours, Inédit, G1FSE, UNIGOM, 2007-2008
* 15 R. BENAD, et Ali,
Economie générale, Ed. Hachette, Paris, 1989 p 53
* 16 H. GUIDON et D. VITREY,
Economie politique, Introduction générale à l'analyse
microéconomique et macroéconomique, 15e Ed.
Dalloz, Paris, P 346.
* 17 A. SILEM, et J-M.
Albertini., Op. Cit., p 198
* 18 C. PASCO.,
Op.Cit., p 79
* 19 UZABARIHO B,
Déterminants de la consommation des oeufs dans le quartier
KATINDO à Goma, TFC, Inédit, FSE, UNIGOM, 2007-2008
* 20NIYOYITA S.,
Valorisation de la culture de la pomme de terre dans le territoire de
Masisi, au Nord Kivu, TFC,inédit,FSE,UNIGOM,2004-2005,p20
* 21 Archives de
l'Inspection Provinciale de l'Agriculture,Elevage et
Péché.Nord-Kivu/Goma 2010
* 22 Marcel MAZOYER,
Larousse agricole, le monde paysan au XXe S, Paris, juillet 2002,p
572
* 23 CAHAMANYI. N, Crise
alimentaire et répartition des aliments dans les ménages du
quartier KESHERO, TFC inédit 2008, p 11
* 24 Rapport annuel 2009,
du Bureau du quartier Mabanga-sud
* 25 MUHINDO KASEKWA, Op. Cit.,
Cours inédit
* 26 JP VERRINE, Techniques
quantitatives de gestion, Vuibert, paris, 1995, p31
* 27 YELEKO BANWITIYA
Statistique descriptive, Cours inédit, G1 FSE, UNIGOM,
2007-2008