CHAPITRE PRELIMINAIRE
PRESENTATION DE LA COMMUNE RURALE DE
DIO- GARE
Carte administrative de la commune de
Dio-Gare
Source : Commune de Dio-gare, Plan de
Développement Economique, Social et Culturel 2005 - 2009, P 41
La commune de Dio-gare, à l'instar des autres communes
rurales du Mali, a été créée par la loi
n°96-059 du 4 novembre 1996. Elle est située dans le cercle de
Kati, région de Koulikoro, à environ 20 km de la ville de Kati,
du côté Quest. Avec une superficie de 180,30 km2, la
commune rurale de Dio-gare est limitée au nord par les communes de
Kalifabougou et N'tjiba, au sud par les communes de Dombila et Doubabougou,
à l'est par la commune de Diago et à l'ouest par celle de
Bossofala. Elle est composée de sept (7) villages, qui sont: Dio-gare
(chef lieu de la commune), Dio-village, Komikomi, Magnambougou, Sotoly,
Diffemou et Kalanzan21.
Sont traités dans ce chapitre les points suivants : -
la situation géographique (Section 1ère ),
- les activités économiques (Section
2ème ), - et les infrastructures (Section
3ème ),
SECTION 1ère : LA GEOGRAPHIE
La commune de Dio-gare est une commune cosmopolite où
vivent en paix plusieurs ethnies, pratiquant des activités comme
l'agriculture, l'élevage et la pêche. Le climat est
caractéristique du type soudanien avec une végétation
jadis luxuriante, qui de nos jours connaît une pression très forte
des populations et des animaux, entraînant une surexploitation. Cette
situation, si elle n'est pas maîtrisée entraînera la commune
dans une situation de précarité écologique. Les
infrastructures de développement ne sont pas bien
développées dans la commune, mais l'avènement de la
décentralisation augure un avenir prometteur pour la commune. Sont
successivement traités, les points suivants :
- la population (Paragraphe 1er ),
- le climat et la végétation (Paragraphe
2ème ),
- et enfin les ressources naturelles (Paragraphe
3ème ),
PARAGRAPHE 1 : Population
La commune de Dio-gare, après le recensement administratif
à caractère électoral de 2001, actualisé en
200622, comptait neuf mille sept cent vingt neuf
(9 729) habitants dont quatre mille sept cent cinquante six (4
756) hommes soit 48.9% et quatre mille neuf cent soixante treize (4 973) femmes
soit 51,1%. Elle est composée essentiellement de bambaras, peulhs,
Sarakolés, maures, malinkés. La langue la plus parlée est
le Bamanankan.
21(Source : Commune de Dio-gare, Plan de
Développement Economique, Social et Culturel 2005 - 2009, P 6)
22 Source RACE de la Mairie de Dio-gare, P6
PARAGRAPHE 2 : Le climat et la
végétation
La commune a un climat de type soudanien avec une
végétation peu luxuriante, menacée par l'exploitation
massive du bois de chauffe. Cette végétation arbustive est de
type soudanien. Elle renferme quelques espèces protégées
comme le Karité et le Néré. Les traits physiques dominants
constituent le décor du relief. Il est peu accidenté et
marqué par quelques plaines, plateaux et quelques collines.
La commune connaît deux saisons, une saison sèche
et une pluvieuse. La saison sèche va d'Octobre à Mai et la saison
pluvieuse de Juin à Septembre. Les hauteurs moyennes de
pluviométrie sont autour de 700 à 900 mm, pouvant dépasser
1000 mm au cours de certaines années23. La
saison sèche est divisée en deux périodes. Une
période froide et une chaude. La période fraîche va de
Juillet à Février. Pendant cette période le
thermomètre peut descendre jusqu'à 9- 100c dans
certaines localités. Au cours de la période chaude, allant de
Mars à Juin la température peut atteindre 470C sous
l'ombre. A cause de la déforestation que connait la commune de Dio-gare,
enregistre d'année en année durant la saison chaude des
températures de plus en plus élevées. Les vents sont
également de plus violents et la commune connaît depuis quelques
années (à partir des années 1990 surtout) des vents de
poussières qui couvrent tout le ciel des jours
durant24.
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