CONCLUSION
L'étude consistait à étudier les
caractéristiques des ravins de la commune SELEMBAO. Dix ravins ont fait
l'objet de description, et de mesurage complet au DGPS. Les résultats
ont données les renseignements suivants :
1°Les ravins étudiés présentent des
caractéristiques complexes.
2°La plupart d'entre eux évoluent le long des
rues et se situent pour la plupart au 1/3 inférieur du versant sur la
section concave.
3°Leur âge varie entre 1 et 30 ans et le plus
souvent ils sont orientés Est- Ouest, sens de l'orientation des
versants.
4°Quand à la forme, 80% des ravins
étudiés ont la forme en V forme généralement
assimilées à un état juvénile, et 20% ont une forme
en U.
5°Leurs longueurs varient entre 108 m et 654 m pour les
ravins du LUSANGA et NKINGU (voir le tableau n°6) tandis que leur
profondeur moyenne va de 6 à 25 m ce qui donne une profondeur moyenne
d'environ 11 m.
6°L'évolution longitudinale moyenne
théorique, a été de 5,1/an à 156,6 m pour les
ravins du LUSANGA et Conseil -Urbain 2 et elle est fonction de l'âge.
7° En effet, 40% de ravins étudiés dans
les quartiers de SELEMBAO présentent un suintement à la base et
ils sont tous située en bas de versant.
8° Quant aux impacts autour du ravin, les enquêtes
ont montrés que 69% des parcelles situées le long de rues
touchées par le ravinement ont été plus au moins gravement
endommagées.
9° En ce qui concerne les causes, 90% de ravinement
à SELEMBAO ont pour origine le manque d'entretien du système
et/ou d'une malfaçon des ouvrages de drainage (collecteur
inachevé, jamais curé, devenu dépotoir ou
sous-dimensionné, rupture des bassins de rétention). Les 10%
autres sont dus à des fuites survenus le long des conduites d'eau de la
Régideso.
10° Concernant la typologie selon la classification
proposé par Mbagwila en 1977, les ravins des cinq quartiers de SELEMBAO
appartiennent aux types suivantes : 40% des ravins sont dite actifs et
correspondent curieusement tous à ceux présentant un suintement
à la base, 20% plus au moins actifs et les 40% derniers ont
été qualifiés de stables.
11°Quant au modèle proposé, nous pensons
que les différentes variables retenues ont servi à poser les
bases pour une typologie des ravins à Kinshasa, qui reste à
compléter par une série plus nombreuse de ravins pour aboutir
à sa modélisation.
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