WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'inflation anticipée en zone cemac

( Télécharger le fichier original )
par Léon-Axel MVE ESSAME
l'Université Omar Bongo de Libreville - Diplôme d'Etudes Approfondies 2011
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Section 2 : La specification du modele theorique

Le comportement des autorites monetaire est souvent decrit par les fonctions de reaction qui indiquent les cibles, qu'elles jugent importantes ainsi que le poids relatif qu'elles leur accordent (J. ARMOUR et A. COTE, 2000). Formellement, nous utilisons le modele de J. TAYLOR (1993) base sur la modification apportee de J. O. HA1RAULT et F. PORT1ER (1993), R. CLAR1DA, J. GALV, M. GERTLER (1999) et J-P. POLL1N (1999) relatifs au comportement « backward-looking N (HALDANE et BAT1N1, 1999) joint du taux d'interet nominal ( it ) , de l'inflation anticipee Et (ð t+ 1 /Ùt) et de l'ecart de

production ( Yt - Y*) en environnement incertain de la forme suivante :

i t = (1 + a1 )E t ( ðt + 1 /Ù3+ a2( Y t- Y*) (1)

avec : i = taux d'interet nominal de court terme (T1OA) a l'annee t (ou taux de Taylor) ;

Et : traduit l'operateur d'anticipation rationnelle (esperance mathematique) ;

E ( . / Ù t) designe l'esperance conditionnelle a l'information dont dispose

la banque centrale a l'annee t, c'est-à-dire au moment ou elle prend ses decisions ;

Ù t Materialise l'ensemble des informations et decisions dans l'horizon d'anticipation (une annee) ;

ðt+1 : traduit le taux d'inflation future a la periode t + 1 ;

a1 , a 2 , les parametres attaches a chacune des variables.

En raison des difficultés de calcul de l'inflation anticipée en espérance conditionnelle, qui implique des applications et les démonstrations trés complexes et compliquées. 1ci, nous nous appuyons sur les travaux de K. TENOU (2002), appliqués a la zone UEMOA, relatifs a la regle de J. TAYLOR (1993), pour appréhender l'inflation anticipée Et (ð t+ 1 / Ùt) . Elle s'obtient par :

E t

( ð + 1 /Ùt ) = ìð t + (1 - ì)ð cible (2)

avec : ì est un parametre mesurant la crédibilité de l'objectif d'inflation.

L'équation (2) signifie que les agents économiques anticipent que l'inflation future est une moyenne pondérée de l'objectif d'inflation des autorités monétaires et de l'inflation passée. ì peut prendre deux valeurs

extremes : 0 et 1.

Une valeur de ì = 0 signifie que l'objectif d'inflation, explicite ou implicite, est crédible. Dans ce cas, l'équation (2) s'écrit :

E (ð t + 1 /Ùt) = ð cible (3)

ðcible : traduit la cible d'inflation définie par la BEAC a 3% d'objectif d'inflation.

A contrario, une valeur de ì = 1 implique que l'objectif d'inflation de la BEAC n'est pas crédible. L'équation (2) s'écrit dans ce cas :

E (ð t+ 1 t) = ð t (4)

ðt : traduit le taux d'inflation passé.

L'équation (4) signifie que les agents économiques anticipent le taux d'inflation future de l'année t + 1 en tenant compte des valeurs passées de l'inflation a l'année t.

En prenant appui sur l'equation (4), nous admettons que les agents economiques de la CEMAC ne sont pas convaincus de la capacite de la BEAC a limiter l'inflation a son niveau cible. Alors, notre modéle devient :

i r = - ðcible+

(1 )

+ ð +

a 1 a 2 Y Y

( *

-

t t

)

(5)

avec : r : taux d'interêt reel d'equilibre.

Afin, de mieux cerner le comportement de la banque centrale, nous nous interessons aux variables instrumentales qui apportent suffisamment d'information sur l'economie reelle ( S. KOZ1CK1, 1999 ; S1R1, 2007). Ce qui nous permet d'integrer d'autres arguments supplementaires comme le taux d'interêt (T1OA) passe, le taux de change reel effectif et la masse monetaire ( m2 ). En exprimant pour la linearisation l'ecart de production en logarithme, l'equation (5) devient :

i i

= - + - ð + + ð +

r (1 )

a a log( )

y a tcer a m

+ + 2

t ( 1 )

t cible 1 t 2 t 3 4

(6)

avec : y t = ( Yt - Y*) traduit le gap de production ou l'ecart entre le P1B reel effectif ( Yt ) et le P1B reel potentiel ( Y *) exprime en logarithme ;

it-1 : traduit le taux d'interêt passe a l'annee t - 1 .

De plus, en prenant en compte le comportement de « lissage du taux d'interêt N sur le taux d'interêt passe, le degre d'inertie de la politique monetaire donne finalement l'equation suivante :

it = ñi( t - 1 ) + (1 - ñ )(r - ð cible )+ (1 - ñ )(1 + a1 ) ð t + (1 - ñ)a 2 log(y t )+ (1 - ñ)[a3 tcer + a4m2] (7)

ñ : est un parametre indiquant le degre d'inertie de la politique monetaire.

tcer : le taux de change reel effectif entre l'EURO et le CFA ; (m 2) : la masse monetaire ;

c2 -1

ñ = c1a 1

1 - c1

a

 

c3

 

a

 

c4

 

2

1 - c

1

3

1 - c

1

a3 , a4 , les parametres attachés au taux de change réel effectif et la masse monétaire (m2) ;

En raison de l'instabilité de la fonction de demande de monnaie, qui remet en cause l'efficacité d'une politique monétaire fondée sur le contrôle d'un agrégat monétaire ( m2 ) de la BEAC, nous éliminons la variable ( m2 ) dans notre modele afin de stabiliser la fonction de réaction de la BEAC. Cet argument est appuyé par les travaux de ESTRELLA et M1 SHK1N (1997), alors notre équation (7) devient :

i t = ñ i( t - 1 )+ (1 - ñ )(r- cible)+ (1 - ñ )(1 + a1 ) ðt + (1 - ñ)a 2 log(yt )+ (1 - ñ)a3tcer (8)

avec ð t = ð ta : l'inflation anticipée ;

Finalement le modele devient :

i t = + cible + (1 + a1 )ða+ a2 log(y )+ a3tcer] (9)

Posons : c 0 = (1 - ñ )(r - ðcible); c1 = ñ ; c 2 = (1 - ñ )(1 + a1) ; c3 = (1 - ñ )a2 ; c 4 = (1 - ñ )a3

La forme générale du modele a estimer est :

i t = c 0 +ci+ cgrt a + c3log( y t ) + c4tcer+ å t (10)

c0 , c1 , c2 , c3 , c4 les élasticités attachées aux variables explicatives

Les relations entre les élasticités et les coefficients de départ sont formulées par :

artie II

La vérification empirique de l'inflation anticipée en zone CEMAC

CHA PITRE III
L'ESTIMATION ET PRESENTATION DES RESULTATS OBTENUS

1l s'agit au prealable de presenter le processus d'estimation du modéle avant de proceder a la presentation des resultats du modéle.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery