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Le politique et l'écriture a travers La vie et demie de Sony Labou Tansi sous la supervision de prof. Josias Semujanga

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par Emmanuel NDUNGUTSE
Université Nationale du Rwanda - Licence en Langue et Litterature francaise 2001
  

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III.2.2 Le conte

Dès la lecture des premières lignes de l'incipit de La Vie et demie, le narrateur renvoie le lecteur dans le monde de conte. Ceci revient à dire que ce roman commence par une formule propre au conte : « c'était l'année où Chaïdana avait eu quinze ans. Le ciel, la terre, les choses tout complètement par coeur. C'était au temps où la terre était encore ronde, où la mer était la mer [...] » (V.D. : 11).

Le narrateur utilise ces formules « c'était l'année où » ou d'autres motifs temporels comme « à cette époque », « à l'époque où », qui rappellent ainsi « il était une fois » du conte : « c'est à cette époque que trente-six des Jean de la série C avait obtenu la permission d'aller voir leur grand-mère » (V.D. : 150). « C'était un jour après son rêve que le feu était la couleur de Dieu ».

Remarquons également que les formes de conte se manifestent par l'usage des chiffres fréquents dans la narration des faits. Les exemples sont nombreux :

« Ils s'éteignaient la troisième nuit de la troisième semaine suivant le départ des pygmées [...] pendant les dix-neuf mois et vingt-deux jours que le corps mit à pourrir ; Kabahasu prit à ses pièges sept cent quarante deux sangliers, deux cent vingt-huit civelles, huit cent-trois chacals, quatre-vingt-treize chats, quatre crocodiles, deux léopards, d'innombrables rats de toutes tailles, ainsi que quatre boas et treize vipères » (V.D. : 92-93).

A côté de cette narration à la manière d'un conte, le narrateur fait recours aussi à celle des chroniques.

III.2.3 Les chroniques

Dans La Vie et demie, le narrateur utilise les techniques narratives des chroniques, c'est-à-dire la succession de règnes des rois. Les passages suivants sont des exemples parmi tant d'autres dans le roman :

« le Guide Henri-au-coeur-Tendre courut tout nu jusqu'à la première barrière des gardes ; il parlait cette langue que personne ne comprenait : il parla cette langue jusqu'au jour de son assassinat dans un asile après les six ans, quatre mois, deux semaines et un jour de règne en son nom du colonel Kapitchianti qui assurait toujours le peuple de sa guérison prochaine » (V.D. : 125-126).

« [...] Le guide Jean-Coeur-de-père la trouva évanouie, lui donna une cascade de huit gifles intérieures et devin fou dans la même nuit, c'est-à-dire le trois cent vingt-deuxième jour de son règne » (V.D. : 128).

« On était sous le règne du guide Henri-au-coeur-tendre, deuxième jour de son règne » (V.D. : 128).

Ces exemples suffisent pour illustrer ce genre des chroniques, mais ce qu'il faut ajouter encore est que ces formes s'apparentent à celles des récits dynastiques où chaque nom de règne est associé à un univers symbolique en rapport avec les événements qui vont survenir au royaume. Ainsi Henri-au-coeur-tendre, qui est sympathique et libéral, s'inscrit dans un cycle de rois de la paix et de la prospérité tandis que Jean-Calcium, difficile et draconien, représente le cycle des guerres et de la barbarie.

Conclusion partielle

Ce chapitre avait pour objectif d'étudier l'écriture sonienne dans La Vie et demie. Au bout de cette analyse, il faut remarquer qu'une écriture particulière se dégage à travers cette oeuvre. Eu égard aux thèmes qu'il développe, c'est-à-dire la révolte contre les nouveaux pouvoirs africains d'après l'indépendance, Sony Labou Tansi choisit un moyen d'expression, une langue où une écriture qui convient à ce qu'il développe, bref, une écriture révolutionnaire. Il fait donc une « révolution » dans l'art d'écrire, il rompt avec la tradition pour enfin présenter une oeuvre qui reflète la société moderne africaine.

Cette écriture sonienne commence par briser les règles traditionnelles de la langue française, car selon Sony Labou Tansi, la langue est en perpétuelle mutation. Ceci montre ses attitudes vis-à-vis de la langue française, car comme l'affirme Drocella RWANIKA : « cet auteur n'hésite pas à tordre le cou à la langue française pour créer la sienne propre, qui puisse répondre à ses besoins »103(*). Cette façon dont il conçoit la langue permet d'ouvrir les horizons en montrant qu'il ne faut pas toujours s'atteler au passé parce que les problèmes de ce temps diffèrent de ceux de la société moderne.

Dans l'analyse qui vient de se clore, force est de constater aussi, que La Vie et demie récupère d'autres discours déjà existants, soit en les parodiant, soit en les ironisant. Beaucoup de figures de rhétoriques interviennent pour embellir le récit dans lequel le tragique, le risible font bon ménage. Notons que ce récit qu'est La Vie et demie transcende les règles des genres littéraires. A cet effet, le fantastique, le conte, les chroniques en constituent des traits majeurs.

CONCLUSION GENERALE

Au terme de ce travail qui avait pour but d'étudier le politique et l'écriture à travers La Vie et demie de Sony Labou Tansi, il importe de revenir sur certains points de l'analyse.

Tout au long de l'étude, il ressort que la dimension politique de cette oeuvre est extrêmement importante. Le terme « politique » a été abordé dans le sens de la façon et des mécanismes mis en oeuvre pour gérer un Etat ainsi que des réactions du peuple vis-à-vis du pouvoir qui est exercé. De ce fait, l'imaginaire que nous avons dans La Vie et demie est tout imprégné de politique. Le récit se déroule dans la république imaginaire de la Katalamanasie et le régime politique exercé par les différents guides est loin de satisfaire les attentes du peuple ; mais au contraire le peuple est déçu. La dictature et les maux qui en découlent comme la violence et beaucoup d'autres, sont à la base de tout le malheur du peuple qui attendait une vie meilleure.

Tout au début du roman, le guide providentiel, dictateur, tue son adversaire Martial, son opposant politique ; peu après, il rencontre une très belle fille Chaïdana, la fille de Martial, et tombe amoureux d'elle. A chaque fois qu'il veut approcher la jeune fille, l'image de l'homme qu'il a fait tuer s'interpose entre lui et elle. Ceci est une simple imagination mais renvoyant à la réalité, car selon Sony Labou Tansi lui-même dans un entretien avec Pierrette Herzberger-Fofana :

« Cette image lancinante qui se répète tout au long du roman est à la fois allégorique et magique. J'ai écris La vie et demie dans la douleur. Plusieurs de mes amis avaient été assassinés en 1977 sous le prétexte qu'ils auraient fomenté un coup d'Etat contre le Président [...] Je reste convaincu que mes amis n'étaient pas en mesure de commettre un tel crime politique. Leur exécution était une sorte de règlement de comptes. L'Etat voulait tout simplement se débarrasser d'individus intelligents »104(*).

Un peu après l'exécution de Martial, la violence et le meurtre s'étendent dans toute la république katalamanasienne, l'allégorie des pays africains comme il a été maintes fois démontré.

Aussi faut-il dire à la fin de ce travail que le politique dans La Vie et demie réside dans le parti pris de l'auteur. A travers cette oeuvre, Sony Labou Tansi adopte une attitude révolutionnaire vis-à-vis des nouvelles autorités de l'Afrique d'après les indépendances. Il prend le parti des opprimés et dénonce les maux dont ils sont victimes. Dans cette oeuvre, il honore ses engagements et intentions qu'il a mises en évidence dans un entretien avec Bernard MAGNIER : « Mon métier, c'est celui d'homme. Ma fonction celle de révolté. Mon intention serait de prouver à tous les hommes à quel point ils sont semblables. Je suis révolté contre la bêtise, le mimétisme et l'arrogance »105(*).

Cet engagement de Sony Labou Tansi rappelle celui dont parle Jean Paul SARTRE. Pour lui, l'engagement d'un écrivain se conçoit comme la prise de conscience de ses responsabilités envers le peuple. Il assigne à l'écrivain la mission d'éveiller la conscience du peuple et sa situation en ces termes :

« Je dirais qu'un écrivain est engagé lorsqu'il tâche de prendre la conscience la plus entière d'être embarquée, c'est-à-dire lorsqu'il fait passer pour lui et pour les autres, l'engagement de la spontanéité immédiate au réfléchi. L'écrivain est médiateur par excellence et son engagement, c'est la médiation. »106(*).

Cette conception sartrienne de l'engagement est très importante pour les pays où les masses ont besoin d'éducateur consciencieux pour éveiller leur conscience. Sony Labou Tansi est un exemple. Pour atteindre son idéal, il a adopté comme nous l'avons vu, une certaine méthode, c'est-à-dire celle de dévoilement. Il dévoile les abus de nouveaux pouvoirs africains, leur cupidité, leur totalitarisme, leur incompétence, leur mépris, bref, il veut montrer que la décolonisation n'est pas terminée, invitant les masses à se défaire de leur peur pour combattre le nouvel oppresseur.

Cependant, cette révolte du point de vue de la thématique, comme nous l'avons démontré, a occasionné la révolte contre les règles classiques de la littérature en général et du français en particulier. C'est pour cette raison qu'une étude sur l'écriture s'est avéré nécessaire. Il est bien clair que dans La Vie et demie, pour combattre la barbarie de certains dirigeants, leur méfiance vis-à-vis du peuple, Sony Labou Tansi choisit un type particulier d'écriture, un « paysage » dans ses propres mots que nous trouvons dans la revue Le mois en Afrique cité par Cécile LEBON : « Un écrivain qu'on le veuille ou non, c'est quelqu'un qui va dans la forêt du langage, et qui se met à débroussailler, et à éclaircir le paysage où il va planter »107(*). Ceci veut dire que Sony, dans ses intentions veut délaisser les lieux communs pour habiter, selon l'auteur précité « les no man's land et les territoires encore inexploités. Il ignore les espaces cloisonnés, les modèles littéraires européens [...] préférant abolir les frontières et jeter les ponts entre les différents langages »108(*).

Dans La vie et demie, les mots et même des structures subissent souvent les artifices qui sont autant de déformations de la réalité. Les mots sont travaillés, cassés et retravaillés encore pour prendre un sens cher à son auteur, pouvant traduire les aspirations du peuple. Sony joue sur les mots en les rapprochant, les accolant, les déformant. On remarque clairement que les mots s'entrechoquent, s'accélèrent et se perdent dans les discours parodiques, ironiques ou les figures de styles prennent une place de choix. La Vie et demie, suivant l'étude que nous avons faite, n'est pas un roman à intrigue unique, aux espaces spatio-temporelles bien définis, c'est une oeuvre qui suit le cheminement de l'imaginaire. Elle s'adapte aux souvenirs des personnages, aux digressions du narrateur. L'intrigue se tend vers la complexification du récit. Quant à l'action, elle s'éparpille pour finalement créer un tout inextricable qui transcende les lois des genres. La Vie et demie n'a non seulement les caractéristiques du roman, mais aussi présente quelques points du conte, du fantastique, des chroniques.

Disons, au bout du compte, que notre travail ne prétend pas avoir épuisé tout le sujet. Nous avions pour objectifs d'étudier le politique et l'écriture et de dégager l'influence de l'un sur l'autre. Nous avons atteint nos objectifs. Mais quelques travaux peuvent être réalisés sur La Vie et demie. Nous citons à titre exemplatif, « L'étude de grotesque dans La vie et demie », « L'étude approfondie du personnage de Chaïdana et de Martial », « Les procédés de création dans l'oeuvre de Sony Labou Tansi » et beaucoup d'autres, car le champ de recherche est encore plus vaste chez lui.

BIBLIOGRAPHIE

A. Corpus

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B. Ouvrages

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C. Articles et revue

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3. DEVESA, J.M., « Sony Labou Tansi et les mangeurs d'hommes », in Notre librairie, n° 125, janvier-mars 1996, pp. 123-129.

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8. MAXIMIN, D., « Tchikaya/Sony, le dialogue interrompu », in Notre librairie, n° 92-93, mars-mai 1988, pp. 88-91.

9. MOURALIS, B., « La révolte contre le pouvoir colonial et religieux », in Notre librairie, n° 68, janvier-avril 1983, pp. 57-65.

10. MOURALIS, B., « Pays réels, pays d'utopie », in Notre librairie, n° 84, juillet-septembre 1986, pp. 49-52.

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12. ORISHA, I., « Sony Labou Tansi, face à douze mots », in Equateur, n° 1, 1986, pp. 29-32.

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3. www.orient.uw.edu.politique/~jkrywic/devesa.html.

4. www.orient.uw.edu.politique/~krywic/ecriture.html.

* 103 RWANIKA, D., Op. cit., p. 9.

* 104 HERZBERGER-FOFANA, P., Entretien avec Sony Labou Tansi, http://www.arts;uwa.edu.au/mots pluriels/MP1099s/t.html.

* 105 MAGNIER, B., Op. cit., p. 12.

* 106 SARTRE, J.P., Qu'est-ce que la littérature ?, Paris, Gallimard, 1948, p. 98.

* 107 LEBON, C., Op. cit., p. 106.

* 108 Idem, p. 102.

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