WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse des conséquences de la mise en place d'une stratégie énergétique d'un projet d'aménagement à  l'échelle du quartier

( Télécharger le fichier original )
par Angélique LEQUAI
Ecole Centrale, Ecole des Mines, Ecole Nationale Supérieure d'Architecture (Nantes) - Master Sciences et Techniques des Environnements Urbains 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1.5.3.3 Vers de nouvelles réglementations

Une nouvelle réglementation thermique, la RT2012, va être publiée par le gouvernement en novembre 2010 (MEEDDM, 2010). Elle présente des objectifs de performance énergétique plus stricts, proches du label Bâtiment basse consommation (BBC). Son application est prévue pour les bâtiments dont le permis de construire est déposé après le 1er juillet 2011 (bâtiments tertiaires) et après le 1er janvier 2013 pour les bâtiments résidentiels.

Figure 20- Les 3 zones françaises H1, H2, H3 selon lesquelles les objectifs de consommation maximale d'énergie diffèrent. Effinergie, 2010

Cette réglementation ne concerne que les constructions neuves dont la consommation en énergie primaire devra être inférieure à 50 kWh/m2/an (chauffage, production d'eau chaude sanitaire, refroidissement, éclairage, auxiliaires). Cette consommation maximale est modulable selon plusieurs critères tels que la localisation géographique du lieu, la surface du logement (pour ne pas pénaliser les petits) et son type (individuel/collectif), tout comme l'était la RT2005.

 

Figure 21- Comparaison des consommations d'énergie primaire maximale (kWh/m2/an) entre la RT 2005 et la RT 2012. (MEEDDM, 2010)

Le Grenelle 1, par ses orientations, montre que la réglementation française se tourne en 2020 vers un objectif de bâtiments à énergie positive. Cette cible pose question dans la mesure où l'étape intermédiaire des bâtiments passifs (la consommation et les déperditions sont identiques) n'a pas été évoquée et que les bâtiments à énergie positive sont aujourd'hui très couteux. Certains experts précisent même que seuls les tarifs de rachat de l'électricité rendent cet objectif réalisable (Charlot-Valdieu, et al., 2009) alors qu'ils diminuent.

Les lois évoluent donc rapidement alors qu'un projet d'aménagement à l'échelle d'un quartier nécessite
souvent plus de dix ans pour être achevé. Le maître d'ouvrage a donc pour rôle de mettre en oeuvre ces

nouvelles réglementations et d'assumer leurs conséquences dans la gestion générale du projet. Même si son délai d'application est long, une nouvelle loi apporte en général des contraintes supplémentaires. A titre d'illustration, la RT 2005 n'a été applicable que pour les projets dont le permis de construire a été déposé après le 1er septembre 2006 mais a imposé des performances énergétiques 15% supérieures à la RT 2000.

L'impact des changements réglementaires varie selon sa phase d'avancement de l'opération :

> En phase d'étude pré-opérationnelle, ce sont les organismes en charge des les réaliser qui seront le plus impactés par le changement d'objectif. L'avantage étant que les réflexions pour la planification seront alors basées sur des études dont les hypothèses sont celles de la commande.

> En phase de planification/conception du projet, il est délicat (mais pas impossible) de changer de commande. De nouvelles études seront alors nécessaires afin de confirmer la faisabilité de la commande. Cependant, davantage d'acteurs du projet seront touchés par l'évolution des objectifs énergétique (bureau d'études, architectes, promoteurs, ...).

> Il n'est plus possible de changer d'objectif lorsque la réalisation du projet est initiée. Les montages financiers sont établis et très peu flexibles.

Il est également envisagé de fixer la consommation maximale en énergie primaire des bâtiments réhabilités à 80 kWh/m2/an. L'objectif est de passer d'une consommation moyenne du parc ancien de 240kWh/m2/an (en 2000), à une consommation de 210 kWh/m2/an en 2012 puis de 150 kWh/m2/an en 2020 (CharlotValdieu, et al., 2009). Mais aujourd'hui, les projets sur l'existant ne sont pas mentionnés par la RT2012, ce qui est regrettable au regard du caractère prioritaire de ce type d'aménagement.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"