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Evaluation de la séroprévalence et impact des maladies abortives sur la réussite de l'insémination artificielle bovine au Sénégal. Cas de la région de Thiès

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par Sylvain HABIMANA
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Doctorat vétérinaire 2008
  

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I.4. Les contraintes au développement de l'élevage

Le secteur de l'élevage peut occuper une place de choix sur l'échiquier économique du pays. Malheureusement il bute sur de nombreuses contraintes et se caractérise ainsi par de faibles performances. Ses principales difficultés sont d'ordre alimentaire, sanitaire et génétique. En effet, les animaux en général et les bovins en particulier ne sont pas correctement nourris.

I.4.1. Les facteurs liés à l'alimentation et à l'abreuvement

Ils sont de loin les plus importants et liés à la disponibilité en aliments et en eau. En effet, le facteur alimentaire est l'une des causes les plus importantes de l'infertilité des vaches africaines en zone tropicale (SAWADOGO, 1998).

Une sous alimentation, surtout liée à la rareté et la pauvreté des pâturages, revêt un caractère endémique en zone tropicale surtout lorsqu'elle est associée à une difficulté d'abreuvement. En effet, pendant la saison sèche, la valeur nutritive des pâturages va diminuer, voire s'annuler. Cela va se manifester sur l'animal qui maigrit et sur le cheptel dont la productivité diminue (OLLOY, 1992). Associées aux pâturages, il y a les carences en oligo-éléments (MOUICHE, 2007) ; par le manque d'une alimentation supplémentée qui peuvent favoriser les avortements au sein du cheptel et l'expression de certaines pathologies.

Selon CHICOTEAU (1991), la principale contrainte à la productivité du Zébu est la sous alimentation. Elle empêche les animaux d'extérioriser leur potentiel génétique touchant en premier lieu la fonction de reproduction.

MBAYE en 1993, affirme que la sous alimentation du Zébu Gobra en élevage extensif retarde la reprise de l'activité ovarienne. Il signale qu'en station, ce délai de reprise de l'activité ovarienne est beaucoup moins long (54% des Zébu Gobra ont repris leur activité ovarienne entre 36 et 48 jours après le part).

I.4.2. Facteurs climatiques

Le climat est certainement la contrainte la plus déterminante car il conditionne les ressources alimentaires du bétail.

Lorsqu'il s'agit de pluviométrie, la forte variabilité dans l'espace et dans le temps fait que la disponibilité des pâturages est très limitée en quantité et en qualité, surtout dans le système traditionnel qui caractérise l'élevage au Sénégal. Par ailleurs, d'après PAGOT cité par KOUAMO (2006), les températures tropicales élevées sont de loin une contrainte importante à la production laitière intensive qui est pour la plupart axée sur l'exploitation des races tempérées. Il rapporte que de nombreuses études ont montré que le séjour pendant un temps prolongé à des températures supérieures à 25°C, particulièrement en ambiance humide entraîne une réduction de l'ingestion alimentaire des vaches et, par conséquent, une chute de la production et de la fertilité des animaux.

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