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Evaluation de la séroprévalence et impact des maladies abortives sur la réussite de l'insémination artificielle bovine au Sénégal. Cas de la région de Thiès

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par Sylvain HABIMANA
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Doctorat vétérinaire 2008
  

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I.4.3. Facteurs socio-économiques

Pour le pasteur traditionnel, le critère numérique constitue le facteur prépondérant par rapport à la production par tête. Dès lors, la maximisation du profit par la production laitière plus rationnelle ne constitue pas la préoccupation majeure. A cela s'ajoute le manque de formation des éleveurs et leur faible niveau de technicité.

De plus, le manque de maîtrise des circuits de commercialisation, associé à la dépendance du producteur vis à vis des intermédiaires intervenants dans la filière et la fixation du prix à la consommation font que le système de commercialisation du bétail n'offre pas de débouchés sûrs. Concernant la production laitière, l'enclavement des zones de productions rend sa commercialisation difficile.

Par contre, en système intensif, le coût élevé des intrants et du crédit rend les produits peu compétitifs par rapport aux produits importés.

I.4.4. Facteurs zootechniques

Ils sont multiples, étant donné le contexte très complexe que présente l'environnement. Il s'agit du manque d'habitat, de la mauvaise conduite d'élevage et de la mauvaise gestion des pâturages. Ces facteurs exposent le cheptel bovin aux intempéries et au stress plus ou moins permanents qui vont contribuer à l'expression et à la pérennisation de certaines maladies (KABERA, 2007).

I.4.5. Facteurs pathologiques

Rares sont les élevages tropicaux dont les animaux sont indemnes d'infections virales, bactériennes ou d'infestations parasitaires. L'élevage bovin sénégalais ne peut, malheureusement, se soustraire à cette règle. Particulièrement chez la vache laitière, la persistance des pathologies tels que les kystes ovariens, les infections du tractus génital et autres pathologies du post-partum présente des effets négatifs sur la fertilité (HANZEN, 1996). Par exemple, certaines de ces affections sont susceptibles de provoquer des avortements, des mortinatalités et des cas d'infertilités compromettant ainsi toute tentative d'amélioration génétique bovine.

Si de nombreuses études épidémiologiques ont montré que le cheptel bovin sénégalais dispose d'une bonne couverture sanitaire en ce qui concerne les grandes épizooties, un grand accent devrait être mis sur la connaissance du statut sanitaire des vaches en matière des pathologies abortives car celles-ci limitent l'élevage à sa source.

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