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Déterminants des échanges commerciaux en RDC

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par Daniel BIRINDWA KARHANGA
Université évangelique en Afrique RDC - Licence économie gestion financière 2007
  

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III.3. Commentaire et recommandation

La RDC participe aux efforts de libéralisation au sein de plusieurs organisations économiques régionales auxquelles elle appartient, telles que la CEEAC, le COMESA et la ' SADC. La RDC fait également partie des pays bénéficiant de tarifs commerciaux préférentiels avec les États-Unis dans le cadre de l' AGOA, et avec l' Union européenne dans le cadre de l'initiative « Tout sauf les armes ». Par ailleurs, les autorités ont initié une réforme de l'office des douanes et mis en place un guichet unique depuis un certain temps, au port de Matadi (Wikipédia, 2008)

Partant de l'actualité elle ne bénéficie que très peu de ces accords régionaux, en raison du manque de diversification de ses exportations. Sur un total de 2.07 milliards de dollars de recettes d'exportations en 2005, près de 56 pour cent sont provenus des diamants et 22 pour cent du pétrole. D'un autre côté, le pays dépend très fortement des pays développés pour ses importations.

La part des exportations dans le PIB était de 28.1 pour cent en 2006 contre 28.9 pour cent en 2005. Malgré la flambée des cours du pétrole et des métaux sur les marchés internationaux, le volume des exportations a fortement diminué, particulièrement de pétrole et de diamants, en raison d'une production en baisse. En 2006, près de 26 millions de carats de diamants ont été exportés, pour une valeur de 624.7 millions de dollars. Les pierres, essentiellement du diamant alluvionnaire industriel de la région du Kasaï (centre), sont exportées vers Israël et la Belgique.

Outre les taxes d'exportation, l'État congolais perçoit une taxe de 2 pour cent sur la valeur de toute opération de vente. Au total, les exportations en valeur ont diminué

en 2006 et les prévisions tablent sur une stagnation de la part des exportations dans le PIB en 2007 (28.2 pour cent) puis une amélioration en 2008 (29.2 pour cent), avec la reprise des différentes productions de matières premières et la diversification des produits exportés. Le cuivre et le cobalt devraient tirer les recettes d'exportation dans les prochaines années (Banque africaine de développement, 2007).

En 2006, la croissance et la reconstruction ont vu la part des importations passer de 31.7 à 33.7 pour cent du PIB. Le déficit de la balance commerciale s'est aggravé, passant de -2.8 à -5.6 pour cent du PIB entre 2005 et 2006. En 2006, la balance commerciale a affiché un solde négatif de plus de 468 millions de dollars.

Les prévisions indiquent une amélioration de la balance commerciale en 2007 et 2008 ainsi qu'une diminution correspondante du déficit de la balance courante. Ainsi, le solde de la balance courante devrait passer de - 4.8 pour cent du PIB en 2006 à - 3.6 pour cent en 2007 puis - 2.9 pour cent en 2008.

Les IDE (investissements directs étrangers) en RDC se sont élevés à 500 millions de dollars en 2006, contre 405 millions en 2005 et une moyenne annuelle de

Seulement 5 millions entre 1990 et 2000. Les investisseurs étrangers, plus particulièrement les Chinois et les Sud-africains, ont diversifié leurs placements dans le secteur minier mais également dans l'énergie et le secteur bancaire.

Parlant du développement récent avec la reprise de la production de cuivre et de cobalt par la société KCC (Kamoto Copper Company) représente le plus important investissement privé en RDC depuis son indépendance, ou la Gécamines a dû mettre sur la table ses droits d'exploitation, tandis que Kinross Forrest s'est engagé à investir 426 millions de dollars pour la création de la KCC.

En fait parlant des difficultés connues les guerres, les conflits politiques, le secteur informel ainsi que la corruption ont sapé les performances économiques de la plupart des pays au monde, tant que ces derniers poursuivront en RDC, l'économie restera sur sa pente descente.

L'amélioration du niveau des investissements privé, tout en décourageant les consommations exorbitantes et augmentation du niveau des exportations serait une meilleure politique étant donné que la production congolaise constituée en majorité par les produits miniers. Ces derniers sont compétitifs sur le marché mondial, sans oublier que la politique commerciale est efficace dans un régime de taux de change flottant. En fait la dépréciation est une bonne stratégie étant donné un taux d'échange réel plus élevé rend donc les produits étrangers relativement plus chers,, ce qui conduit à une diminution de la quantité des importations une part et d'autre part une augmentation de prix relatif des biens étrangers en terme de biens nationaux relativement plus attractifs, d'où une augmentation des exportations (Blanchard et Cohen, 2004).

En ce qui concerne les investissements il en découle qu'un surplus de la balance commerciale doit correspondre à un excès de l'investissement sur l'épargne par rapport à l'investissement, un déficit doit correspondre à un excès de l'investissement sur l'épargne en partant des comptes capital et de compte courant. En fait un surplus commercial implique une créance nette sur le reste du monde, et qu'un déficit commercial implique une dette envers le reste du monde. A ce propos une augmentation de l'investissement doit être compensée soit par une augmentation de l'épargne privée ou publique soit par une détérioration de la balance commerciale. Une augmentation du déficit budgétaire doit être compensée par soit par une augmentation de l'épargne ou une diminution de l'investissement ou d'une détérioration de la balance commerciale. Mais un pays avec un fort taux d'épargne privée et publique doit avoir un fort taux d'investissement, soit un fort excédent de la balance commerciale 3(*)(Blanchard et Cohen, 2004). Mais l'augmentation de l'indice de prix à l'exportation nous conduit à affirmer que les produits congolais sont des biens supérieurs sur le marché mondial étant donné l'amélioration de la balance commerciale montre qu'il y a augmentation de la demande malgré la hausse du prix.

* Avec la condition d'équilibre Y=C+I+G-eM + X ou e =le taux de change réel

En soustrayant C+T dans les deux membres, et en utilisant le fait que l'épargne privé est donnée par S = Y-C-T, pour obtenir : S = I+G-T-eM+X

Ou les exportations nettes : NX=X-eM et en réorganisant on obtient :

NX=S+ (T-G)-I

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote