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Déterminants des échanges commerciaux en RDC

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par Daniel BIRINDWA KARHANGA
Université évangelique en Afrique RDC - Licence économie gestion financière 2007
  

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h) La différenciation des produits

Selon Rainelli il faut attendre les nouvelles théories du commerce international pour que la différenciation des produits soit vraiment retenue dans l'analyse des échanges internationaux en dépit de la parution antérieure de travaux rigoureux mais non formalisés, comme ceux de Bernard Lassudrie-Duchêne.

La différenciation peut porter sur la qualité du produit (voiture plus puissante, plus rapide, plus économe en carburant...), elle est dite verticale. Elle peut également concerner la variété des caractéristiques d'un produit à qualité identique (emballage, couleur, proximité,...), elle sera dite horizontale. Pour expliquer les échanges de biens similaires différenciés (Vujisic, 2007).

P. Krugman recourt à un modèle de différenciation des produits qui exclut par définition la concurrence parfaite. Son modèle s'appuie sur une situation de concurrence monopolistique mise à jour par Edward Chamberlin en 1933.

En effet, à court terme, les entreprises sont supposées toutes en situation de monopole sur la variété des produits qu'elles fabriquent sachant que tous les produits sont différenciés. Par exemple, Volkswagen a le monopole de la Golf tandis que Peugeot détient le monopole de la 307. Les deux entreprises sont concurrentes sur le marché de l'automobile, mais au lieu de produire le même bien sur ce marché elles développent des variantes originales de ce bien. Chaque entreprise est par conséquent un monopoleur au sens où elle est la seule firme produisant son bien particulier (pas exactement semblable mais substituable) (Vujisic, 2006)

.

Mais la demande pour ce bien dépend du nombre de produits similaires disponibles sur le marché et des prix que font les autres firmes de l'industrie.

b) D'un coté plus le nombre d'entreprises sera élevé, plus la concurrence entre elles sera forte et plus bas sera par conséquent le prix dans l'industrie.

c) . D'un autre coté, plus le nombre d'entreprises sera élevé, moins la production par entreprise sera importante et plus haut sera par conséquent le coût moyen.

En résumé l'approche ricardienne et l'approche d'heckscher-ohlin-samuelson avec l'échange interbranche, adoptent l'avantage comparatif comme fondement de l'échange à la seule différence, l'approche ricardienne conserve la technologie comme déterminant de la structure des échanges,mais l'approche d'heckscher-ohlin-samuelson conserve la dotation en facteur de production comme déterminant des structures de production. Par contre la théorie moderne est fondée sur les économies d'échelle et demande de variété, pour ce qui concerne les échanges intra-branche la structure des échanges est souvent indéterminé.

Parlant du commerce extérieur nous trouvons d'abord nécessaire de passer en revue des quelques indicateurs de ce secteur, où le taux de couverture est le rapport entre la valeur des exportations et la valeur des importations exprimée en pourcentage. Pour un chiffre inférieur à 100 % cela signifie que les importations sont supérieures aux exportations. Si ce chiffre est supérieur à 100 % signifie que les exportations sont supérieures aux importations.

Le taux de pénétration est le rapport entre les importations et le marché intérieur exprimé en pourcentage avec le marché intérieur la sommation de la production intérieure et les importations. En bref ce chiffre permet d'évaluer dans quelle mesure la demande intérieure d'un pays est assurée par des biens importés ou par des biens produits dans ce pays.

Le degré d'ouverture, celui-ci mesuré par le taux d'ouverture qui est le rapport entre la moyenne de la sommation des exportations avec les importations et la production intérieure brute (PIB) Ce chiffre permet d'évaluer l'intensité des échanges d'un pays avec les autres.

Termes de l'échange est le rapport entre l'indice de prix à l'importation et l'indice de prix à l'exportation exprimé en pourcentage. Ce chiffre mesure l'évolution du pouvoir d'achat des exportations. Si le chiffre augmente d'une année sur l'autre, cela signifie que le prix des exportations augmente par rapport au prix des importations. Au contraire, si le chiffre diminue, on parle de détérioration des termes de l'échange : cela signifie que le pays doit exporter plus de marchandises pour se procurer un même volume d'importations.

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