WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Déterminants des échanges commerciaux en RDC

( Télécharger le fichier original )
par Daniel BIRINDWA KARHANGA
Université évangelique en Afrique RDC - Licence économie gestion financière 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.2 Revue de la littérature empirique.

En fait quelques travaux empiriques furent consacrés dans la détermination de ces phénomènes.

Partant de cette étude, sur les Déterminants du commerce extérieur cas du Sénégal, publié par l'Institut Africain de Développement Economique et de planification en 2005, Doudou NDIAYE avait montré comment les échanges extérieurs au Sénégal ont toujours été un domaine non négligeable dans les stratégies de croissance de son économie. En effet, le commerce extérieur fait partie des principaux leviers sur lesquels le Sénégal compte s'appuyer pour un développement économique et social durable. C'est ce qui explique les importants efforts consentis, depuis longtemps par le pays notamment à travers les ajustements structurels (Ndiaye 2005).

Cependant, ces efforts n'ont pas tous été couronnés de succès, faute d'une cohérence d'ensemble des actions initiées dans le secteur. D'où l'importance d'étudier un modèle du commerce extérieur pouvant concourir à la maîtrise des déterminants et permettant d'identifier les leviers susceptibles d'être actionnés pour réussir une ouverture commerciale du Sénégal. Plusieurs modèles empiriques ont été examinés, allant des modèles simples (formulation et/ou utilisation d'une seule fonction) aux modèles complexes. D'une manière générale, la fonction mathématique utilisée est la fonction logarithme avec des variables plus ou moins significatives et l'outil des estimations a été le modèle à correction d'erreur (mce) (Ndiaye 2000).

Le modèle s'appuie sur une fonction « importations » et une fonction « exportations ». Il décompose les exportations en fonction de la demande mondiale et de la compétitivité extérieure et les importations en fonction du produit intérieur brut et de la compétitivité intérieure. C'est un modèle réduit qui permet d'étudier à la fois les importations et les exportations. Sur les quatre variables du modèle, les résultats obtenus ont montré que seules deux sont statistiquement significatives, donc influencent les fluctuations des importations et des exportations. Il s'agit de la demande mondiale pour la fonction « exportation » et du produit intérieur brut pour la fonction « importation ». Les variables de compétitivité (compétitivité intérieure et compétitivité extérieure) n'influencent pas les mouvements des importations et des exportations. (Ndiaye 2005).

Dans cette étude basée sur l'Analyse économétrique des déterminants de la demande d'importation de lait et de produits laitiers au Sénégal en 2003. TOURE Alioune signale que l'élevage contribue pour près de 7% au Produit Intérieur Brut du Sénégal. Des importations massives de ces produits sont effectuées chaque année pour couvrir les besoins des populations. Elles ont ainsi une incidence non négligeable sur la balance des paiements du Sénégal. En effet, la valeur annuelle des importations de lait et de produits laitiers est estimée à 30 milliards de francs CFA (UPE, 1999).

Cependant, les facteurs explicatifs de ces importations méritent d'être mieux connus pour appréhender les importations et le rôle véritable qu'elles sont à même de jouer dans la politique de sécurité alimentaire du Sénégal. Pour cela, il est nécessaire d'identifier et d'analyser les principaux facteurs explicatifs de ces importations.

Selon CHAKROUN Mohamed dans son étude sur les déterminants de la compétitivité internationale du secteur manufacturier tunisien. Le rôle de la technologie tient une place importante, dès lors que cette dernière façonne l'avantage compétitif des économies et les modalités de leur insertion dans l'économie mondiale. Ainsi, la compétitivité technologique semble déterminante dans l'explication du différentiel des parts de marché à l'exportation entre les pays industrialisés et les pays émergents (CHAKROUN, 2002).

L'appréhension des mécanismes via lesquels les technologiques interviennent dans la détermination des performances commerciales diffère selon le secteur d'activité étudié (selon que ce dernier soit à haute ou à faible intensité technologique), mais aussi et surtout selon les systèmes socio politico-économiques qui les hébergent, façonnent et diffusent.

Il se dégage ainsi des spécificités sectorielles et nationales dont il faudrait tenir compte lors de l'analyse des déterminants de la compétitivité internationale.

En tant que concept, cette dernière s'apparente à une réalité complexe qui dépend de facteurs multiples et difficilement mesurables. En tant que source de croissance et moyen de desserrement de la contrainte extérieure, elle représente un défi que devraient lancer les pays les moins avancés, s'ils voulaient assurer leur processus d'intégration mondiale (CHAKROUN, 2002).

Ces derniers, toujours en quête des dispositifs et politiques en mesure de remédier à leurs déséquilibres macro-économiques structurels et de placer leurs économies vulnérables sur les sentiers d'une croissance durable, n'ont guère de choix aujourd'hui. Surtout après leur crise d'endettement dans les années quatre-vingt, que d'ouvrir leurs frontières devant les firmes multinationales et de leur offrir diverses incitations et privilèges, afin de s'approprier de nouvelles technologies, indispensables pour assurer la compétitivité de leurs secteurs exportateurs, et de combler leur déficit courant structurel.

La présente contribution s'attache à mettre en exergue, à l'aide d'un modèle macro économétrique à correction d'erreur appliqué au cas tunisien, le rôle significatif des facteurs hors coûts dans la compétitivité des exportations manufacturières tunisiennes. Deux variables s'avèrent significatives : notamment l'accumulation du capital physique et l'investissement en capital humain (CHAKROUN, 2002).

.

Selon Olivier Floc dans son étude portant sur le commerce extérieur de l'Allemagne : force et faiblesse. L'auteur montre que les exportations représentaient en 21,7% de la production intérieure brute en 1995. L'Allemagne connaîtra un retard par rapport à certains pays d'Asie dans plusieurs domaines, notamment la biotechnologie ou la microélectronique, par rapport à ses concurrents. Par conséquent ceci a conduit à une hausse des importations.

La plus part des institutions Allemandes de provision économique estime en effet que le volume des exportations pourrait croître de 6% à 8%. Dans le même temps les importations devraient connaître un rythme de croissance plus modéré (entre 4 et 5%).

L'auteur insiste en montrant que l'Allemagne n'est plus uniquement attaquée sur le niveau de ses coûts, elle souffre d'un regain de concurrence aussi bien sur le terrain de la technologie que sur celui de la qualité. Pour dire que la hausse du niveau des investissements étaient négligeables pour accroître les exportations. D'où il fallait hausser le niveau des investissements.

Selon Staotliche B. dans son étude sur l'investissement et l'emploi public : une comparaison internationale des politiques, où le but de son étude est seulement d'analyser la contribution quantitative de l'état lui-même dans le commerce extérieur. En fait parmi les pays de l'échantillon, citons le japon et les USA favorisés par des taux d'intérêt à bas niveau. Ceci a fait monter progressivement l'investissement d'une manière impressionnante.

Dans chaque pays, c'est toujours un ensemble de déterminants qui détermine la longévité et la vitesse de la croissance économique. Dans ce cas l'Etat fournit une contribution importante. La tendance dans presque tous les pays analysés est que les dépenses d'investissement ont moins augmenté que le PIB nominale. En définitif il faut noter que dans certains pays comme le pays bas la force motrice a été l'accélération de la croissance tirée par les exportations liée à la dévaluation réelle importante, ce qui peut être une stratégie à long terme pour des petits pays.

Selon M. schuller (1995) dans son étude titré : l'ouverture du marché des biens de consommation en chine, la croissance de l économie chinoise offre aux entreprises étrangères des nombreuses opportunité commerciales, ce n'est pas seulement en raison du besoin en technologies et équipements exigés par la modernisation des installations nationales, mais aussi la demande en biens de consommation de qualité s'est accrue par la hausse du niveau de la population (schuller, 1995).

L'auteur veut permettre au lecteur de se faire l'idée la plus juste du marché chinois de biens de consommation et des débouchés qu'il offre aux entreprises étrangères sur les créneaux correspondants. En fait, partant d'un revenu par tête de 1000 dollars, le cabinet de consultants Mckinsey et Co, a établi que des consommateurs solvables s'élevaient à environ 60 millions de personnes et qu'il devrait atteindre 200 millions d'ici l'an 2000. Partant du principe que ce nombre augmente chaque année de 25%, cette proportion devrait atteindre 20% d'ici dix ans. En fait le marché de biens de consommation qui comptait 184 millions des consommateurs solvables a accru, avec leur forte préférence pour les produits de luxes en provenance de l'extérieur. En fait les investissements en capital permettraient d'améliorer le commerce extérieur en chine.

Selon la direction des relations économiques extérieur française, titré : Le commerce extérieur français, le retour à l'excédent. Qui a été publié en 1993. Le record de l'excèdent qu'a connu la balance commerciale français en 1993 constitue un événement. Redevenu excédentaire dans le prolongement de l'amélioration engagée en 1991. La balance commerciale retrouve ainsi sa situation d'avant le premier choc pétrolier, le taux de couverture des échanges revenant à un niveau qu'il n'avait pas atteint depuis 1990, joint à l'effet réunification Allemande en 1990 et 1991.

La nécessité d'un diagnostique sur les facteurs explicatifs de l'amélioration récente du commerce extérieur en France, qui touche tous les secteurs d'activité et toutes les grandes zones géographiques. D'où la faiblesse de la demande intérieure française a permis de limiter la croissance des importations, les gains de part des marchés à l'exportation ont également à ce résultat, ainsi que la baisse du prix de l'énergie importée. En effet le retour à l'excédant n'est pas un accident certes, il s'inscrit dans un contexte de ralentissement conjoncturel caractérisé par une baisse prolongée régulièrement en valeur dans le courant de 1992. Alors que les exportations ont continué à accroître jusqu'au milieu d'année, avant de se replier également par la suite en liaison avec le recul des marchés européens.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"