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Déterminants des échanges commerciaux en RDC

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par Daniel BIRINDWA KARHANGA
Université évangelique en Afrique RDC - Licence économie gestion financière 2007
  

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CHAPITRE II : APPROCHE METHODOLOGIQUE

Apres avoir passé en revue la théorie sur le commerce et les échanges internationaux, nous tenons à présenter dans ce présent chapitre la méthodologie dans le but de spécifier le modèle et d'identifier les déterminants du niveau des échanges en RDC.

Avant tout, il est question de présenter dans cette première section la spécification du modèle avant de présenter les différentes variables retenues dans le modèle.

II.1. Spécification du modèle

Dans cette section, nous sommes appelés à présenter le modèle initial de l'échange pour arriver à présenter le modèle définitif après l'avoir aménagé selon les circonstances de la RDC.

II.1.1. Modèle initial

Dans notre étude pour arriver à spécifier notre modèle nous nous inspirons du travail de Doudou NDIAYE portant sur les déterminants du commerce extérieur cas du Sénégal en 2005. Pour arriver à spécifier le modèle il a décomposé les exportations en fonction de la demande mondiale et de la compétitivité des exportations par rapport à la production extérieure, mesurée par l'indice de prix à l'exportation et les importations en fonction du produit intérieur brut et de la compétitivité des importations par rapport à la production intérieure qui est mesurée par l'indice de prix à l'importation.

C'est un modèle réduit qui permet d'étudier à la fois les importations et les exportations.

ECHANGE = aPIB+bCINT+cCEXT +dDMON (1)

Avec

-  ECHANGE= la balance commerciale

- DMON = Demande Mondiale brute,

- PIB = Production intérieure brute

- CEXT= compétitivité des exportations par rapport à la production extérieure et qui sont substituables aux produits nationaux

- CINT= compétitivité des importations par rapport à la production intérieure et qui sont substituables aux produits étrangers,

a étant le coefficient de la variable PIB

b étant le coefficient de la variable CINT

c étant le coefficient de la variable CEXT

d étant le coefficient de la variable DMON

II.1.2 Aménagement du modèle

Nous avons essayé de spécifier ce modèle par rapport à la situation socio-économique de la R.D.Congo, en supprimant la demande mondiale compte tenu de la non disponibilité des données et en remplaçant la production intérieure brute par d'autres variables compte tenu des différentes réalités échappant au service de statistiques afin de spécifier un modèle reflétant la réalité de ce pays, notamment l'informelle, la fraude...

En effet, partant du paradoxe du surplus de consommation et du surplus de la production (Ceped et Cie, 1963), certains pays développés bien qu'ils aient une production abondante et dont leur taux de croissance de la production est supérieur au taux de croissance démographique, ils ne peuvent pas consommer toute leur production. Ils sont alors appelés à exporter.

Au contraire pour les pays en voie de développement dont leur production est insuffisante et leur taux de croissance de la production est inférieur au taux de croissance démographique, sont appelés à importer. Cela étant nous ajoutons la variable population au modèle, pour dire que l'échange serait fonction de la production intérieure brute, de la compétitivité sur le marché intérieur, de la compétitivité sur le marché mondial et le taux de croissance démographique .

ECHANGE= f (PIB, CINT, CEXT, TXCDEMO) (2)

Où : ECHANGE= balance commerciale

PIB= production intérieure brute,

TXCDEMO=le taux de croissance démographique

CEXT= compétitivité des exportations par rapport à la production extérieure

et qui sont substituables aux produits nationaux

CINT= compétitivité des importations par rapport à la production intérieure et qui

sont substituables aux produits étrangers

En fait la demande d'un marché découle des demandes individuelles, la quantité demandée globalement par un marché dépend non seulement du prix de ce bien mais aussi du revenu des acheteurs (Mankiw,1998). Partant des règles de la comptabilité nationale qui comprennent un certain nombre d'identités remarquables c'est-à-dire l'équation obligatoirement vérifiée, la production intérieure brute (PIB) correspond à la fois le revenu total de l'économie et la dépense totale de la même économie. Au niveau macroéconomique dans sa nouvelle base de 1995 et opérationnelle depuis 2000. Le revenu disponible brut est la sommation de la dépense de consommation finale et de leur épargne d'où nous retenons :

PIB = Y= C+S (3)

Où y = revenu, C = consommation et S = épargne

Introduisons (2) dans (1) on obtient :

ECHANGE=f [(C+S), CINT, CEXT, TXCDEMO] (4)

La comptabilité nationale définit deux de notions de consommation, la consommation effective des ménages recouvrant l'ensemble des biens et services que les ménages consomment effectivement, quelle que soit la manière dont ils sont financés, tandis que la dépense de consommation finale de ménage se limite aux dépenses que les ménages supportent effectivement (villier, 2002).

L'écart entre les deux notions représente ce que la comptabilité nationale appelle la dépense de consommation individualisable (ou individuelle) des administrations publiques. En fait la valeur de cette dernière correspond aux transferts sociaux en nature qui se décompose : des prestations sociales en nature obtenues grâce au remboursement de médicaments ou des soins médicaux achetés, et des Les transferts des biens et services non marchands individuels correspondant aux services non marchands d'éducation et de santé consommés par les ménages mais fournis gratuitement par les administrations. On y trouve notamment l'essentiel de soin hospitalier et des dépenses de l'éducation nationale pour ne parler que de consommations publiques (villier, 2002), par rapport à la consommation finale de l'ancienne base 1980 de la comptabilité nationale.

C = conspub +conspri (5)

Où Conspub = consommation publique

Conspri = consommation privée

Introduisons (5) dans (4) on obtient :

ECHANGE= f {[(CONSPUB+CONSPRI) +S] CINT, CEXT, TXCDEMO } (6)

En fait il existe une relation économie entretenue d'une économie ouverte avec le reste du monde sur le marché des biens et services et le marché financier international lorsque les exportations nettes et les investissements nets à l'étranger mesurent un certain type de déséquilibre sur le marché. Il est important de noter que, pour l'économie prise dans son ensemble, ces deux déséquilibres se compensent. C'est-à-dire que l'investissement net à l'étranger est toujours égal aux exportations nettes. Partant de la théorie générale où il y a rejet sans appel de la loi de SAY, qui d'après Keynes, confond une identité comptable (offre =Revenu=Demande) de manière comptable, l'épargne est égale à l'investissement. Mais cette identité ne vaut que pour un niveau réalisé de l'équilibre. En se référant au modèle de Wicksell, il considère une économie monétaire ou l'ajustement épargne - investissement doit tenir compte de l'accroissement du crédit bancaire (dC°) qui augmente l'offre de fonds disponibles pour l'investissement, et de l'accroissement de la détention de monnaie (dM°) qui la réduit (Villier, 2002).

INV+dM°=S+dC° (7)

Où INV = investissement,

Introduisons (7) dans (6) on obtient :

ECHANGE= f {[(CONSPUB+CONSPRI) +INV] + CINT, CEXT, TXCDEMO (8)

En suite lorsqu'on parle de l'investissement, c'est une combinaison de l'investissement public et de l'investissement privé. L'investissement public concerne la formation brute du capital fixe des administrations publiques, quant à l'investissement privé tient aux projets initiés par les opérateurs économiques du secteur privé (Mankiw, 1998).

INV= (INVPUB+INVPRI) (9)

Où INVPUB = Investissement public

INVPRI = investissement privé

En Introduisant (9) dans (8), nous avons :

ECHANGE=f[(CONSPUB+CONSPRI),(INVPUB+INVPUB),CINT,CEXT, TXCDEMO]

(10)

En fait après ces différentes théories économiques, nous approximons le modèle :

ECHANGE=f(CONSPUB,CONSPRI,CINT,CEXT,INVPUB,INVPRI,TXCDEMO) (11)

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