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La formation continue et son impact dans l'entreprise

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par Zahia Kagher
Université Abderrahmane Mira de Béjaia Algérie - DEUA en droit des affaires 2009
  

Disponible en mode multipage

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    POUR L'OBTENTION D'UN

    Réalisé par :

    · Mme KACHER Zahia

    Encadré par :

    · Mr HADRI Samir

    Remerciements

    Je tiens à remercier mon promoteur Monsieur HADRI SAMIR, Madame HAFFAF DELIA du service formation de l'E.P.B.

    Tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la réalisation de ce modeste travail trouveront ici mes remerciements les plus sincères.

    Mme Z. KACHER

    PROBLEMATIQUE

    Avec les évolutions technologiques et techniques qui provoquent un accroissement spectaculaire des besoins en ressources humaines hautement qualifiées et l'évolution des modes de production qui ont rendu l'adaptation au changement indispensable dans la plupart des emplois, la formation est devenue un investissement stratégique pour les établissements et organismes.

    La formation est l'ensemble des actions qui permettent aux organisations d'avoir le personnel le plus adapté pour accomplir les taches qui lui sont confiées.

    Les principes de la formation peuvent être résumés comme suit :

    · Former en étroite liaison avec l'acquisition de la technologie et l'application des nouvelles techniques de travail.

    · Former dans les délais relativement courts.

    D'après Vatier : La compétence est la conjonction entre « savoir, pouvoir, vouloir » être compétent, c'est avoir les moyens physiques et intellectuels à mettre en oeuvre ses connaissances, c'est enfin vouloir faire.

    Sous l'angle psychologique, la formation tend à aider l'individu et spécialement le travailleur, à travers une réponse adaptée et autant que possible consciente, aux situations les plus diversifiées dans lesquelles il se trouve placé.

    Les organismes et établissements Algériens savent plus au moins depuis longtemps gérer les ressources physiques qui figurent à l'actif de leur bilan. Par contre, d'autres ressources immatérielles comme les compétences techniques, les capacités organisationnelles, la culture.... Leur font défaut et font rarement l'objet de la réflexion au niveau stratégique.

    « Juste à titre illustratif, une enquête réalisée en 2007 par un bureau d'études français auprès d'un échantillon de 400 cadres algériens travaillants pour le compte d'entreprises multinationales. « 12 % seulement se voient rester dans la même entreprise et dans la même fonction, et 31% Dans la même entreprise mais dans une fonction différente » apprend-on encore du commanditaire de cette enquête M. Samir Toumi, directeur général de Team Consulting International, un bureau d'études algérien spécialisé en ressources humaines.

    Près d'un tiers des cadres interrogés expriment un décalage entre le poste occupé et celui décrit dans le document d'embauche. 46 % n'ont pas bénéficié de formation au sein de l'entreprise et 56 % n'ont pas eu d'information sur les évolutions de carrière possibles. Cette enquête fait ressortir que la première motivation de cette instabilité est la course au salaire, citée chez 29 % des cadres interrogés, devant les perspectives d'évolution (27 %) et devant le dynamisme de l'entreprise (23 %) ».

    Les chiffres présentés par l'enquête sont très significatifs d'une économie émergente, marquée par une quasi-inexistence d'une politique prenant en charge le volet RH.

    L'installation massive des entreprises multinationales, depuis le début de l'année 2000 et la rareté des profils recherchés, expliquent en partie l'instabilité de ces cadres qui cherchent un meilleur salaire et plus de perspectives d'évolution.

    Cette tension exercée sur les compétences et sur certains secteurs d'activité économique a contraint ainsi les patrons de certaines boites multinationales à se rabattre sur les nouveaux diplômés, fraîchement sortis des grands instituts de formation algériens.

    Le problème reste toute -fois posée en raison surtout de « l'obsession de certaines entreprises à chercher le bon profil, de la politique des RH qui se résume au recrutement et à l'élaboration de la partie salariale du business plan » » précise l'étude.

    Par ailleurs, 43% des cadres interrogés se disent peu satisfaits du management de l'entreprise ; La question du management et du marketing a en effet, été occultée pendant plusieurs décennies.

    Le contexte économique mondial a obligé l'Algérie à se mettre à niveau en matière de formation de cadres spécialisés dans ces deux domaines. Mais cet effort se limite pour le moment à certains instituts et écoles de formation qui ont choisi d'aller à la rencontre du monde entrepreneurial.

    Les entreprises ne disposent pas ou presque de suffisamment d'informations sur les institutions de formation, restées distantes du marché du travail en Algérie. » Extrait du journal « le soir d'Algérie du 30/06/08 ».

    Dans un monde en pleine mutation où l'entreprise est appelée à jouer un rôle important dans le processus de développement, pertinence, qualité, management, financement est une corporation internationale et l'une des clés des ressources humaines.

    Il est impératif d'améliorer les méthodes de recrutement et de perfectionnement du personnel, ainsi que les formations et stages à tous les niveaux.

    Les connaissances acquises par les salariés sur les bancs des écoles, sont -elles suffisantes ? Si tel n'est pas le cas, croit-on que la formation continue est un moyen pour combler ces insuffisances ? Alors, comment l'action de formation est -elle effectuée ? Et dans l'intérêt de qui ?

    Enfin, quel est l'apport de ses réalisations sur l'évolution de l'entreprise ?

    En se tentant de répondre modestement à des interrogations, nous avons opté à un travail partagé en 04 chapitres.

    · Le premier chapitre consiste aux enjeux et objectifs de la formation

    · Le deuxième chapitre consiste à la présentation de l'entreprise de l'EPB ;

    · Le troisième chapitre verra la fonction de la formation continue au sein de l'entreprise telle que voulue.

    · Le quatrième chapitre verra à son tour la fonction de formation continue au sein de l'entreprise telle que vécue.

    Introduction générale

    L'entreprise en tant qu'entité économique se transforme en fonction des décisions prises par ses dirigeants et des pressions de l'environnement, elle est appelée au cours de son existence à faire face aux changements fréquents pour assurer sa croissance et sa pérennité, ainsi; l'entreprise doit suivre continuellement l'évolution technologique et préserver une place privilégiée sur le marché pour faire face à la concurrence qui est de plus en plus rude, tout en oeuvrant sur l'innovation et sur une gestion efficace et optimal de ses ressources.

    Toutes ces contraintes obligent l'entreprise aujourd'hui à s'adapter à son environnement caractérisé par des tendances économiques désorientées par la conjoncture internationale. Cette adaptation ne peut se faire sans la prise en compte du facteur humain en tant que source du développement car à l'inverse des sources matérielles qui sont consommées par l'activité de l'entreprise, les sources immatérielles ont la particularité d'être aussi un facteur intégrant dans le produit et service vendu, mais qui en outre ne disparaît pas, au contraire enrichi le capital immatériel de l'entreprise par l'effet cumulatif de l'expérience.

    C'est à ce titre que les ressources humaines prennent un caractère de permanence et deviennent un enjeu de stratégie et de développement de l'entreprise qui essaie perpétuellement d'adapter son personnel à l'évolution technologique en faisant recours à la formation, qui, considérée l'un des outils de gestion des ressources humaines les plus efficaces, qui permet ainsi aux entreprises d'avoir un potentiel humain efficace.

    Dans cette première partie, qui fait l'objet de notre étude théorique, nous allons tout d'abord situé la formation dans la fonction ressources humaines, puis passer aux sections à une analyse exhaustive en étudiant les enjeux et les objectifs de la formation continue dans l'entreprise, puis voir le plan de formation et son processus de mise en oeuvre dans la quatrième partie .

    C'est cette première partie qui va nous permettre de mieux appréhender la formation exercée par l'entreprise tout en la situant dans son environnement.

    Définition de la formation

    « La formation est considérée comme un ensemble d'actions, de moyens, de méthodes, et de supports planifiés à l'aide desquels les salariés sont incités à améliorer leur connaissances, leurs attitudes, leurs compétences nécessaires à la fois pour atteindre les objectifs de l'organisation et ceux qu'ils leurs sont personnels, pour s'adapter à leur environnement et accomplir leurs taches actuelles et futures. »1(*)

    Facteur d'ajustement et d'adaptation, la formation est aussi un facteur de régulation social car elle peut être l'une des clés de la réconciliation entre le social et l'économie, dans la mesure où elle contribue à apporter aux salariés des satisfactions professionnelles et à améliorer la performance économique de l'entreprise. »2(*)

    Alors, la formation peut être définie comme un ensemble d'actions de développement qui met à la disposition des individus tous les moyens nécessaires à l'accumulation de leurs connaissances et l'amélioration de leurs compétences et performances pour répondre aux exigences de leurs postes de travail et aux évolutions internes et externes.

    La formation continue désigne les moyens pédagogiques offerts aux salariés, pour qu'ils développent leurs synergies, leurs comportements, leurs compétences au travail.

    Les actions proposées renforcent les aptitudes et les vocations techniques et opérationnelles, elles enrichissent l'aptitude et la personnalité en aidant a évolué vers des nouveaux rôles.

    Section 1 : Enjeux et objectifs possibles 

    1.1. Enjeux de la formation 

    1.1.1. Du point de vue stratégique 

    Des caractéristiques culturelles spécifiques, valeurs, croyances, mythes...etc., règles vécues en commun par les membres lui permettent de s'adapter à son environnement et favoriser son intégration interne.

    II est de l'intérêt de l'entreprise que le salarié soit imprégné de la culture d'entreprise par le biais de la formation.

    La formation est constamment présentée dans les projets d'investissement, le plus souvent elle sert comme un instrument d'aide au développement. Elle n'a de sens que si elle est étroitement intégrée à la stratégie mise en oeuvre pour maintenir le cap de la compétitivité. Cependant, la formation est et doit constituer un investissement au service de la stratégie de l'entreprise.3(*)Ainsi, l'entreprise intègre la formation dans les grandes orientations stratégiques, tant pour acquérir une culture d'entreprise que pour faciliter la réalisation des projets d'investissement.

    1.1.2. Du point de vue social :

    La formation a d'abord une finalité humaine de transmission et de développement d'une personnalité qui se forme4(*).

    Les dysfonctionnements sont des troubles, des anomalies constatées au sein d'une entreprise. La plupart du temps ils constituent des goulots d'étranglement qui réduisent la production ou la vente et influent considérablement sur la rentabilité potentielle. L'apport d'un hiérarchique opérationnel attentif s'avère précieux pour impulser une action de formation qui peut être si l'observation est exhaustive. Un correctif à l'anomalie constatée.

    Forte de ses vertus mobilisatrices, la formation est perçue aussi comme un signe de stabilité, de sécurité et comme une promesse de promotion, ce qui fait d'elle l'outil par excellence de la gestion des itinéraires d'emplois et de gestion de carrière.

    À ce propos, l'intégration d'une gestion individuelle prévisionnelle affinera la profitabilité de la formation, ceci pour la préparation des esprits à des éventuels changements, de poste ou de promotion, afin de maîtriser au mieux le facteur temps, surtout pour les cadres performants dont le processus d'acquisition de leur services tendent a être lents et exige une prospection très fine des propositions5(*).

    Sur ce point, la formation contribue donc à la résolution des dysfonctionnements aussi qu'à la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.

    1.1.3. De point de vue du processus de gestion :

    Les trois grands processus de la gestion, à savoir la finalisation, l'organisation et l'animation semblent influencés par la formation continue des effectifs.

    Pour le premier processus, de finalisation, l'atteinte des orientations générales de l'organisation n'est réalisée qu'avec une performance acquise des participants. ELIE COHEN dit que « mieux on est formé, plus on est performant » et sur sa contribution au processus d'organisation, l'auteur démontre aussi l'apport de la formation en ce sens par trois missions spécifiques6(*).

    · Elle (la formation continue) assure le découpage de l'entreprise en organes auxquels sont assignés des missions spécifiques et des moyens susceptibles d'en permettre l'exécution.

    · Définie l'articulation entre ces différents organes grâce à la mise en place des relations hiérarchique ou fonctionnelle et des procédures qui règlent leurs rapports mutuels.

    · Consiste en la distribution des membres, de l'entreprise entre les organes en leurs attribuant de façon plus aux moins explicite une place, un rôle et un statut.

    · C'est ainsi que la formation d'après l'auteur contribue à la réunion des conditions dans lesquelles les membres de l'organisation occupent leurs places et avec lesquelles ils sont motivés et sensibilisés.

    Au sujet de sa contribution au dernier processus suscité, la formation constitue un dispositif de communication interne tel que7(*) :

    · Elle tend à valoriser les membres présents dans l'organisation et le potentiel humain déjà en place.

    · Elle facilite la conciliation entre l'acquisition des compétences nouvelles et leur application à la réalité même de l'entreprise favorisant ainsi un processus d'appropriation

    · Elle fournit des occasions permettant de « capitaliser » des compétences diffusées au sein de l'entreprise et contribue ainsi à la structuration d'une part essentielle des actifs immatériels accumulés par l'organisation.

    1.2. Les objectifs possibles de la formation8(*):

    En outre à ses enjeux, la formation a plusieurs objectifs qui résument en deux axes :

    1.2.1. Du point de vue de l'organisation :

    · Accroître la compétitivité de l'organisation, par renforcement du potentiel technique et par ajustement des savoirs ou du savoir faire des salariés, ce premier objectif permet l'actualisation des rôles professionnels dans les postes de travail.

    · Développer les compétences à l'occasion d'une embauche, puis d'une mutation interne ou d'une promotion.

    · Prévoir des circuits progressifs de montée en connaissance pour adapter globalement les qualifications aux besoins de l'organisation.

    · Mettre l'accent sur les catégories du personnel moins qualifiées, sur l'insertion des jeunes, sur les contraintes de reconversion et sur les problèmes liés à certaines phases de la carrière individuelle « crise de maturité »

    · Associer la formation à la communication pour construire un climat de grande concertation.

    · Montrer l'organisation dans sa globalité, en expliquant ses diverses articulations, apprendre à maîtriser certains outils d'analyse et d'action pour favoriser l'action collective.

    · Faire progresser l'encadrement dans ses compétences intellectuelles, sa culture, ses aptitudes à manager.

    · Préparer le long terme pour faire face à toute perturbation qui peut affecter le fonctionnement de l'organisation.

    1.2.2. Du point de vue des individus :

    Certains objectifs de la formation sont liés aux souhaits des salariés sans qu'il y est toujours opportunité pour l'organisation. Ces objectifs se résument comme suit :

    · Avoir une meilleure maîtrise de son métier

    · Se préparer à des changements professionnels et des mutations internes.

    · Mieux comprendre l'organisation où l'on travail.

    · Développer un savoir-faire dans le domaine des relations, la gestion et du management.

    · Se Permettre de se retrouver avec des collègues et des amis dans un fonctionnement convivial et faire connaissances avec des personnes nouvelles dans des espaces extérieurs au vécu professionnel.

    · Se former dans les semaines où l'individu veut avoir des connaissances qui peuvent même être sans rapport direct avec le travail.

    Section 2 : Place et rôle de la formation continue dans l'entreprise :

    2.1. Place de la formation continue dans l'entreprise9(*) :

    Certaines entreprises y ont vu une charge sociale supplémentaire, d'autres ont découvert un outil de gestion de personnel et de régulation des tensions sociales, certaines enfin y ont vu un instrument et un outil de développement.

    Les premières, qui ont vu dans la loi, la manifestation d'une nouvelle tracasserie étatique, ont tendance à avoir une vision rétractive qu'offre la formation et par voie de conséquence une conception rétractive de responsable de formation et de son rôle.

    Souvent pour ces entreprises, le responsable de formation est un agent administratif et comptable destiné à contrôler l'imputabilité des dépenses de formation au budget imparti à cet effet.

    C'est souvent le cas d'entreprises petites et moyennes dans lesquelles la formation se faisait sur le tas et n'était ni organisée ni budgétisée. La proximité des individus, le caractère restreint des groupes permet de faire rapidement le tour des besoins en formation.

    Dans cette logique, le poste de responsable de formation pourrait être l'une des attributions de la direction comptable et administrative.

    Les secondes faisant contre mauvaise fortune bon coeur, ont vu en cette obligation de formation un moyen de gérer leur personnel, de réduire les tensions sociales.

    Cela a été souvent le cas des grandes organisations du tertiaire. Ces entreprises ont beaucoup investi dans les stages de relations humaines et de conduite des hommes. Dans cette perspective, le poste de responsable de formation est alors un adjoint à la direction du personnel.

    Enfin, pour le troisième groupe, la loi est très souvent venue entériner une situation de fait. Ces entreprises voient dans la formation un outil de gestion et de développement, cela s'impose à elle comme une évidence et une nécessité en raison de leur particularité ou de leur position sur le marché.

    La formation continue en Algérie10(*) 

    A présent, et depuis plus d'une dizaine d'années, l'entreprise publique considérée locomotive du modèle de développement et qui est encore en plein restructuration, arrive difficilement à s'adapter aux mutations de l'économie algérienne marquée par une récession jamais vécue. Par conséquent, les entreprises arrivent péniblement à prendre en charge la totalité de leurs besoins et une partie du programme d'insertion dans la vie active (apprentissage et programme de lutte contre le chômage.....)

    Ainsi, une consolidation permanente des liens entre l'école et le travail devrait faire de la priorité des décideurs et délaisser la politique de « l'homme- produit fini » qu'ils tendent à privilégier, préférant aller « cueillir » sur le marché du travail des profils de formation » produits des institutions d'éducation et de formation » plutôt que d'avoir à investir dans cette fonction.

    Cependant, le secteur productif Algérien semble prendre conscience que son développement repose autant sur les ressources financières que sur les compétences et le comportement des ressources humaines. Dès lors, l'entreprise devra intégrer activement le facteur humain dans sa politique de développement surtout avec cette conjoncture qui affecte sérieusement l'économie nationale et que l'on résume à :

    · L'ouverture à l'économie de marché où compétitivité et performance « règnent » en décideurs.

    · Rétrécissement des ressources financières et amplification des exigences du consommateur.

    · La profonde mutation des techniques de production et l'avènement des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) imposant un concept de productique peu évident pour l'entreprise algérienne.

    Conjoncture qui n'est pas sans conséquences sur la gestion des ressources humaines ou hormis l'acquisition et la conservation du facteur humain, aucun effort ne semble être consentit dans le sens de son développement, pour trois raisons que B.Abdessalam et C.Abdelatif développent comme suit :

    · Les responsables d'entreprises ne sont tout simplement pas convaincues de l'opportunité d'investir dans une fonction dont ils ne voient pas les retombés immédiats.

    · Les dirigeants ne disposent pas de moyens suffisants pour mener de front la couverture de divers besoins alors ils tendent à positionner la formation au dernier rang de leurs priorités.

    · Les entreprise n'étant pas assurées de perdurer dans une conjoncture caractérisée par l'absence de perspectives claires en matière de politique économique, et en conséquence par l'incertitude dés lendemain, les dirigeants se préoccupent davantage de « gérer les affaires courantes »

    Comme déjà précitée, l'entreprise algérienne évolue désormais dans un contexte nouveau, qui favorise l'initiative et le travail d'équipe ne laissant aucune place à l'improvisation et à la fuite des responsabilités, et par comparaison avec la gestion des autres fonctions, il faut reconnaître que la gestion de la formation si elle existe apparaît archaïque, toutefois, cette anarchie qui règne dans sa gestion n'empêche de penser à mettre en oeuvre des politiques de formation aussi modestes soient- elles que des conditions élémentaires ne soient pas encore réunies.

    A propos, si la formation professionnelle a été conçue dans une période de croissance pour être utiliser en périodes de crises, l'entreprise algérienne se trouve plus que jamais dans uns situation où la formation pourrait constituer l'un des levier de sortie de crise, si elle est soigneusement adaptée aux besoins réels de l'entreprise.

    Enfin pour piloter la dimension humaine, l'entreprise doit ouvrir des nouveaux espaces de négociation à tous les niveaux, lesquels porteront impérativement et entre autres sur des modalités d'acquisition et de développement des compétences afin d'intégrer la formation dans le processus de changement.

    2.2. Rôle de la formation dans l'entreprise11(*) :

    En effet, de larges perspectifs s'ouvrent, car sous le poids des habitudes scolaires et universitaires, les méthodes généralement employées cantonnent la formation dans l'entreprise dans des résultats très inférieurs à ceux qu'elle pourrait espérer.

    La nécessite de l'évolution technologique rend la formation impérative pour permettre aux entreprises de se développer.

    « La formation doit jouer un rôle où le relais entre le système éducatif traditionnel (école, université) et l'entreprise ne fonctionne pas de façon satisfaisante ».

    La formation continue des cadres de l'entreprise a pour rôle de développer leurs aptitudes au commandement et d'améliorer leurs connaissances, aussi elle assure une meilleure exécution du travail, et elle prépare le personnel à la promotion.

    L'Algérie, a légiféré à travers la loi n° 97-02 du 31/12/97 portant loi de finances pour 1998 ; dans ses articles 55 et 56.

    Section 3 : Exigences d'une action de formation pertinente :

    3.1. Qualité des formateurs

    En même temps qu'on choisit les formateurs, il convient d'étudier avec eux un cahier des charges (buts à atteindre, à transmettre, temps nécessaire, axes et modalités d'intervention) ; car les objectifs d'apprentissage influencent les choix des pédagogues.

    Tout dépend de l'importance respective des contenues à faire connaître des compétences à modifier. Plus il s'agit d'apprentissage technique, plus il faut chercher un formateur qui maitrise les contenues et leurs enseignements ; plus il s'agit de transformer les conduites, plus le formateur dois être orienté sur les apprenants dans une position d'animation par exemple, il fournira leurs évaluations personnelles, à travers les études de cas, des discussions collectives, des jeux de rôle ou des mise en situation.

    II y a des intérêts différentiels à prendre des formations internes ou externes à l'organisation.

    Les premiers peuvent être permanents ou occasionnels ;

    Dans le premier cas se sont des professionnels habiles à présenter de façon pédagogique des contenus variables ; Leurs coûts est moins élevé que celui de ces prestataires extérieurs ; Ils peuvent intervenir sur des chantiers organisationnels, par exemple, pour diffuser à de nombreux groupes un module standard de formation (technique opératoire, maniement informatique de base, réduction d'un contrat d'objectifs, gestion de la qualité......etc.)Le risque est qu'ils finissent par fonctionner dans la routine, en perdant leurs dons d'impact, d'exploitation ou de persuasion.

    Dans le second cas, se sont des cadres ou des professionnels à qui on demande de transmettre leurs connaissances, en vue de besoins précis et de durée limitée ; c'est une façon pour eux d'apprendre à mieux formaliser leurs idées, à mieux communiquer avec un groupe, bref à développer leur potentiel d'expression ; le risque est de ne pas les aider au préalable, ou de ne pas vérifier qu'ils aient un minimum d'aptitudes ; on ne peut pas transformer n'importe qui en formateur.

    Les intervenants externes peuvent être d'excellents pédagogues et des experts indispensables pour aborder certains contenus ; mais leur coût risqué, il faut les choisir avec rigueur, dans une profession qui reste trop peu réglementée.

    3.2. Vocation de lieu de formation12(*) :

    Voici un aperçu des avantages et inconvénients respectifs à former les salariés à l'intérieur ou en dehors de l'organisation :

    3.2.1. Sessions intra organisationnelles :

    Avantages : C'est moins coûteux ; c'est un moyen pour les participants de mieux se connaître ; au travail quotidien ; le suivi est plus facile, les résultats sont plus simples à évaluer.

    Inconvénients : La présence de responsable peu inhiber ; on presque de conserver certaines habitudes, alors qu'il faudrait les transformer : d'aucuns craignent d'être juger ou critiquée avec la peur que cela ait des conséquences négatives sur leur évolution dans l'organisation ; des conflits internes peuvent surgir ou se faire sentir, sans qu'on ait les compétences de les gérer.

    3.2.2. Programmes externes à l'organisation :

    Avantages : C'est une occasion d'ouverture sur l'extérieur, de partage et de confrontation des expériences. On se sent plus décontracté, moins contrôler, c'est la situation que peu de gens soient intéressés (techniques, domaines spécifiques).

    Inconvénients : C'est plus cher, on ne trouve pas toujours des programmes adaptés aux besoins de l'organisation ; les produits proposés sont parfois peu émouvant ou alors trop sensible aux modes ; quand les salariés partent seuls ou à quelques uns ont du mal, au retour, à introduire ce qu'ils ont appris dans leurs groupes d'origine.

    L'accélération de l'innovation technologique a créé des difficultés d'adaptation dans les organisations. Cette accélération a changé l'état des rapports de force, car elle a rendu vite dépassée la compétence des salariés.

    La formation dans l'entreprise couvre, les attitudes sociales, la communication, le savoir faire technique ainsi que les attitudes managériales organisationnelles des salariés. Elle a été considérer durant les années 70 comme un coût supplémentaire que l'entreprise devrait supporter, est devenue un moyen vital et un investissement véritable que l'entreprise devrait réaliser pour lui permettre de se développer sur de nouveaux marchés, d'utiliser de nouvelles technologies et de pouvoir répondre à ses objectifs stratégiques de développement.

    L'entreprise est dirigée par un conseil d'administration. La mise en oeuvre des décisions de cette instance, l'organisation et la coordination des missions de l'EPB, sont confiées à un Directeur Général. Les activités de l'entreprise sont réparties en plusieurs structures que l'on peut regrouper ainsi :

    Section 1 : Les directions fonctionnelles

    Elles prennent en charge toutes les affaires administratives de l'EPB, ce sont :

    · La direction du management intégré et du marketing.

    · La direction des ressources humaines.

    · La direction des finances et de la comptabilité.

    Se sont toutes les directions qui dirigent les affaires administratives et financières de l'EPB, elles sont regroupées au sein d'un nouveau siège situé à proximité immédiate du port.

    1.1. Direction du Management intégré et du Marketing

    Elle est chargée d'élaborer et de valider la stratégie commerciale, et de superviser et veiller à l'application des plans d'action à long et court terme de l'entreprise .Elle est dotée à cet effet des départements suivants :

    · Étude,

    · Commercial,

    · Projets nouveaux,

    · Communication,

    · Planning et contrôle et du management de la qualité, environnement et sécurité.

    1.2. Direction des ressources humaines

    Elle a en charge l'application des lois et règles internes, gère les dossiers administratifs des personnels, détermine en collaboration avec les autres structures les évolutions d'effectifs et élabore et met en oeuvre la politique de formation de l'entreprise par le biais du service formation.

    II existe trois catégories de personnel :

    · Le personnel permanent lié à l'entreprise par contrat à durée indéterminée.

    · Le personnel contractuel lié par un contrat à durée déterminée.

    · Le personnel appelé journalier qui est recruté par shift en fonction des besoins.

    La direction des ressources humaines comprend les services suivants

    · Personnel.

    · OEuvres sociales.

    · Paie,

    · Formation

    · Prestations sociales

    · Affaires générales

    · Communication

    1.3. Direction des finances et comptabilité

    Elle a pour missions de veiller à l'application des règles du PCN (plan comptable national), de définir la politique financière de l'entreprise, et l'élaboration des budgets, bilans, tableaux, comptes résultats et prévisions de trésorerie.

    Elle comprend les départements :

    · finance,

    · comptabilité

    · contrôle de gestion et comptabilité analytique

    Section 2 : Les directions opérationnelles

    Ce sont les directions liées à toutes les activités incohérentes aux prestations et productions fournies par l'entreprise dans l'enceinte portuaire, ainsi que celles relatives à l'aménagement et au développement des infrastructures et superstructures de port.

    · La direction domaine et développement

    · La direction capitainerie

    · La direction du remorquage

    · La direction de la manutention

    2.1. Direction domaine et développement

    Elle s'occupe de l'aménagement des infrastructures et superstructures (constructions, réparations, démolitions, aménagement) elle est constituée d'une direction générale et des départements : assistance et management qualité et environnement, gestion de projet, domaine, assainissement.

    2.2. Direction Capitainerie

    Chargée de veiller à l'application du code maritime et d'assurer la sécurité interne du port, ainsi que certains ouvrages qui lui sont annexés.

    Elle est dirigée par un commandant du port, et organisée en deux départements :

    · Le département police et sécurité et

    · Le département aide à la navigation

    2.3. Direction du remorquage

    Chargée de répondre aux besoins de remorquages aussi bien en formalités administratives qu'en activités opérationnelles Elle est dirigée par une direction assistée par un chef de département d'armement et un chef de département commercial.

    Elle dispose pour ces tâches de cinq remorqueurs affectés respectivement d'un équipage de sept marins, pour aider les navires qui rentrent ou sortent du port, assurer au besoin des sauvetages en mer, lutter contre des incendies...

    2.4. Direction de la manutention et de l'acconage

    Toutes les activités inhérentes, au stockage, l'emmagasinage, et transport intra- portuaire et autres manutentions accompagnant le chargement ou le déchargement des navires.

    Elle est organisée pour cela en quatre départements :

    · Le département commercial (statistiques et facturation).

    · Le département manutention.

    · Le département acconage.

    · Le département ressources humaines.

    L'entreprise portuaire de Bejaia est dotée d'un service formation assez performant, où l'importance accordée à l'action formation par la direction et particulièrement par le président directeur général est très grande, le service est responsable de la définition et de la mise en oeuvre de la politique de formation de l'EPB.

    Section 1 : Place et rôle de la formation continue :

    Dans l'entreprise portuaire de Bejaia, la formation continue est devenue un outil stratégique, Les exigences concurrentielles et la modernisation technologique poussent au développement des compétences des agents de l'entreprise car ils sont en contact permanent avec les entreprises étrangères qui possèdent des technologies de pointes, alors le savoir- faire est indispensable dont la qualité dépend de la fonction formation.

    On peut constater au sein de l'entreprise portuaire de Bejaia que les exigences des postes sont très changeantes, et pour faire face à ces variations et s'adapter aux nouveaux besoins, l'entreprise recourt à son propre organisme de formation, mais aussi à des organismes externes pour les formations les plus poussées et ainsi permettre au personnel d'avoir sa place dans les nouvelles pratiques qui ne sont pas toujours simples à maîtriser.

    Le système de formation de l'EPB est très complexe, car il lui faut concilier des objectifs généraux, des besoins propres à chaque service et des demandes individuelles. On constate que dans son fonctionnement courant, il a pour but d'améliorer les pratiques professionnelles et la performance des équipes de travail. Dans la cadre de la gestion prévisionnelle de l'entreprise, sa tache est d'obtenir que les compétences des salariés soient de plus en plus appropriées aux objectifs en aptitude et en flexibilité par l'obtention de nouvelles certifications de qualité pour orienter l'entreprise vers les finalités visées.

    Section 2 : Types et modes de formation à l'EPB :

    2.1. Formation professionnelle spécialisée :

    Se sont toutes les actions visant à l'acquisition par les agents de l'EPB d'une qualification permettant de répondre aux exigences de toute nature, nécessaire à la maîtrise d'un poste de travail déterminé.

    2.2. Formation perfectionnement professionnelle

    Se sont toutes les actions qui visent à un relèvement continu des niveaux des connaissances, des capacités et une adaptation permanente des agents de l'EPB à leur poste de travail. Ce type de formation qui touche toutes les catégories professionnelles, peut être effectué et assuré à l'intérieure comme à l'extérieure de l'entreprise à chaque fois qu'une évolution technique et technologique des procédures de travail intervient.

    2.3. Apprentissage et stages pratiques :

    L'apprentissage est un mode de formation professionnelle ayant pour but l'acquisition, en cours d'emploi, d'une qualification professionnelle initiale reconnue, permettant aux agents récemment recrutés l'exercice d'un métier dans les divers secteurs de l'activité portuaire.

    2.4. Séminaires et journées d'études :

    Ce type de formation se caractérise par une série de conférences dans les différents domaines de l'entreprise portuaire, de gestion et de management .Il comprend un échange d'information et d'expériences sur un thème donné, afin de mieux maîtriser les nouvelles technique pour pouvoir mettre à jour les connaissances liées à une des fonctions de l'entreprise.

    Définition du plan de formation

    C'est la traduction opérationnelle et budgétaire des choix du management d'une organisation sur les moyens qu'elle affecte, dans une période donnée, au développement de la compétence individuelle et collective des salariés.

    Section 1 : processus du plan de formation :

    Avant de suivre le processus du plan de formation dans l'entreprise EPB, je joins la mise en oeuvre du plan de formation tel qu'il est sensé être suivi, en annexe. (A7 à A11).

    En ayant fixé au préalable les objectifs de l'entreprise, le service formation de l'EPB doit, par sa politique de formation, assurer le maintien et l'adaptation continue des connaissances des personnes aux besoins évolutifs de l'entreprise, Le travailleur doit être adapté aux taches qui lui sont confiées.

    Afin d'accomplir sa mission en ce sens, le service formation suit une procédure de travail en matière de formation qui s'achemine sur 7 étapes successives qui sont :

    1.1. Identification des besoins en formation :

    Indispensable à la réussite de la formation, l'indentification et l'analyse des besoins, est la première étape d'une chaîne logique en vue de mener à bien un effort de formation, elle consiste en la collecte et le filtrage des informations et des besoins en formation au niveau de chaque direction.

    A l'EPB, l'opération se fait à l'aide de 4 techniques que nous définissons ci-après. Leurs résultats seront recopiés sur une fiche d'identification des besoins en formation. Cette dernière (voir annexe) est un document sous forme d'un tableau, rédigée par le directeur de la structure concernée et son correspondant formation au troisième trimestre de l'année en cours, enregistre la direction, nom et prénom de la personne à former, la catégorie professionnelle, le besoin en formation et la priorité à satisfaire.

    Comme il est déjà dit, le service formation à l'EPB défini 4 autres techniques qui aident à l'indentification et l'analyse des besoins en formation et qui sont :

    1.1.1. L'analyse de polyvalence :

    Cette technique permet de préciser l'état de polyvalence des travailleurs (leurs capacités à occuper d'autres postes) et de savoir si l'équipe concernée dispose des compétences nécessaires pour l'accomplissement des taches.

    Effectué par le chef hiérarchique, après l'observation de ses subordonnés pendant les heures de travail, et évalue leur état de polyvalence.

    Le chef hiérarchique renseigne les résultats de son observation sur un document (tableau de polyvalence) (voir annexes « 5 »).Ce dernier, paraphé par le directeur de la structure concernée avant la fin du premier semestre de l'année.

    1.1.2. L'évaluation du personnel :

    Elle se fait sur la base de certains critères de jugement de toutes les catégories professionnelles (cadre, maîtrise, exécution) afin de déceler les écarts existants entre l'agent et sont poste de travail et envisager une formation qui convient et de voir les positivités et négativités des personnes évaluées.

    Pour se faire, le chef hiérarchique direct établit des entretiens avec tous ses subordonnées et leur accorde une note et une observation en ce qui concerne la quantité et la qualité du travail, relation, sécurité, environnement. L'évaluation bien précisés afin de voir les positivités et négativités des personnes évaluées tels que : quantité de travail, qualité de travail, relations, sécurité, environnement, De plus, l'évaluation des cadres s'interroge davantage sur d'autres critères comme l'aptitude à communiquer, l'aptitude à commander, l'esprit d'initiative et la responsabilité.

    Les résultats de l'évaluation sont synthétisés sur une fiche d'évaluation du personnel (voir annexes « 6 ») une fois par année avant la fin du premier semestre.

    1.1.3. Analyse des changements :

    Cette démarche consiste en l'analyse des effets des changements des procédures de travail et les mutations au sein des fonctionnements internes, afin de déterminer les besoins en formation engendrés.

    Est un document qui mesure et analyse l'effet des changements des procédures de travail et les mutations au sein des fonctionnements internes, afin de déterminer les besoins en formation qui conviennent.

    Cette opération s'effectue au sein des structures de l'EPB par les correspondants formation à chaque fois que des changements interviennent.

    Les résultats de l'analyse seront exprimés sur une fiche d'analyse des changements (voir annexes »1 »).

    1.1.4. Analyse des dysfonctionnements :

    Parfois, certaines lacunes interviennent et souvent engendrent des dysfonctionnements de différente nature au sein des directions et alternent la bonne marche de l'entreprise.

    A cet effet, la technique d'analyse des dysfonctionnements est effectuée par le correspondant formation de la structure concernée de façon à définir la fréquence du dysfonctionnement et détermine le type de formation nécessaire et le personnel concerné pour combler les vides.

    La technique d'identification des besoins en formation exprimée sur une fiche (DRH.IMP.208) (voir annexes « 3 »), est la synthèse des 4 techniques précédentes.

    Elle est la récapitulation des besoins en formation, désigne la population et les priorités à satisfaire afin de se préparer à toutes éventualités. Une fois renseignée au niveau de chaque direction, la fiche susdite sera transmise au service formation, ce dernier traduira les besoins en formation en actions de formation qu'il valorisera sur plan de formation.

    1.2. Élaboration du plan de formation :

    En premier, cette étape prend en compte les objectifs de l'entreprise tels :

    · Consolider et confirmer la certification ISO 9002. 94

    · Préparer et mettre en place un système de gestion environnemental.

    · Maîtriser les techniques de manutention.

    · Mettre à niveau le personnel marin.

    Ainsi que les exigences de la conjoncture interne et externe tel que les exigences des clients sur les délais.

    Le service formation procède à l'établissement du plan de formation où sont regroupées toutes les actions de formation prévues (en fonction des priorités qui répondent aux objectifs de l'entreprise), l'effectif à former, la durée des formations, les styles de formation et les budgets alloués à chaque action.

    1.3. Validation et approbation du plan de formation :

    Dès son élaboration par le service formation, le plan de formation sera validé par les directeurs des structures qui ont exprimé leurs besoins et le P-DG, puis approuvé par le conseil d'administration. Ce dernier donnera ou non son accord sur le budget qui sera soumis.

    Le service formation établit le budget de la formation en fonction des faxes et facturations qu'il reçoit des organismes formateurs liés parfois par des contrats avec l'EPB.

    1.4. Mise en oeuvre (réalisation des actions) :

    Cette étape se fait d'une façon continue durant toute l'année, toutes les actions mentionnées au plan de formation doivent être réalisées par le service formation en collaboration avec les directeurs des structures.

    La réalisation de la formation (action de formation) l'EPB se fait par des :

    · Formation internes (sur site) : Sont toutes les formations réalisées au sein de l'entreprise, elles peuvent être sous forme de journées de sensibilisation, d'études ou de séminaires dispensés soit par l'encadrement de l'entreprise, soit par un formateur externe.

    · Formations externes : la population concernée par la formation est envoyée en dehors de l'EPB vers les organismes formateurs.

    1.5. Évaluation de l'efficacité de la formation :

    Cette étape du processus de formation s'impose afin de connaître et d'évaluer l'apport de chaque réalisation et de mesurer son effet sur l'accroissement du niveau des effectifs et des populations concernées par la formation.

    L'opération se fait au plus tard dans les six mois qui suivent la mise en situation professionnelle (reprise du poste de travail par le formé) par le chef hiérarchique, et cela par l'imprimé d'évaluation(DRH.IMP.43) (voir annexe « 2 »), distribué pour chaque personne formée.

    Dans le cas d'un séminaire, l'évaluation se fait sur la base d'un imprimé distribué par le service formation et sur lequel le participant fait la synthèse de ce que leur a été présenté lors du séminaire.

    Ainsi, l'évaluation reste pour le service formation de l'EPB un outil de penser les actions correctives à mettre en oeuvre et celle à promouvoir.

    1.6. L'enregistrement :

    L'enregistrement se fait sous forme d'une fiche technique où sont mentionné les thèmes, la durée, l'objectif, le nom des participants, l'organisme formateur, lieu de formation ainsi que le coût approprié à chaque formation.

    A ce stade, ils existent 5 registres spécifiques aux métiers portuaires, où sont enregistrées toutes les formations réalisées pour une traçabilité et une justification des dépenses de formation.

    1.7. Diffusion des attestations, certificats et diplômes :

    A l'issue de chaque formation, l'organisme formateur délivre des attestations et diplômes que le service formation l'EPB procède en cette étape à leur diffusion aux participants et au service du personnel pour classement dans les dossiers.

    1.8. Le juridique à la formation professionnelle continue

    Les dispositions législatives et réglementaires régissant la prise en charge de la formation continue sont énoncées dans les textes en vigueur suivants :

    1.8.1. La loi 90-11 du 21 avril 1990 relative aux relations de travail13(*)

    · Chapitre 1 : droit des travailleurs

    Article 06 : les travailleurs ont droit à la formation professionnelle (et à la promotion dans le travail).

    · Chapitre 02 : obligations des travailleurs :

    Article 07 : les travailleurs ont l'obligation de participer aux actions de formation, de perfectionnement et de recyclage que l'employeur engage dans le cadre de l'amélioration de l'hygiène et la sécurité.

    · Chapitre 05 : formation et promotion en cours d'emploi :

    Article 57 : chaque employeur est tenu de réaliser des actions de formation et de perfectionnement en direction des travailleurs selon un programme qu'il soumet à l'avis du comité de participation.

    L'employeur est tenu également, dans le cadre de la législation en vigueur, d'organiser des actions d'apprentissages pour permettre à des jeunes d'acquérir des connaissances théoriques et pratiques indispensables à l'exercice du métier.

    Article 58 : tout travailleur est tenu de suivre les cours, cycles ou actions de formation ou de perfectionnement organisés par l'employeur en vue d'actualiser, d'approfondir ou d'accroître ses connaissances générales, professionnelles et technologiques.

    Article 59 : l'employeur peut exiger des travailleurs dont les qualifications ou les compétences le permettent, de contribuer activement aux actions de formation et de perfectionnement qu'il organise.

    Article 60 : sous réserve de l'accord de l'employeur, le travailleur qui s'inscrit à des cours de formation ou de perfectionnements professionnels peut bénéficier d'une adaptation de son temps de travail ou d'un congé spécial avec réservation de son poste de travail.

    Article 61 : la promotion sanctionne une élévation dans l'échelle de qualification ou dans la hiérarchie professionnelle. Elle s'effectue compte tenu des postes disponibles, de l'aptitude et du mérite du travailleur. (Ce qui fonde la formation).

    1.8.2. La loi 99-07 du 05 avril 1999 relative au moudjahid et chahid14(*)

    Article 38 : les moudjahiddines, les veuves et les enfants de chouhada bénéficient de la priorité dans la formation, l'emploi et la promotion.

    1.8.3. La loi 97-02 du 31 décembre 1997 portant loi de finances pour 199815(*)

    Elle institue la participation obligatoire des organismes employeurs au développement de la formation professionnelle continue.

    Article 55 : les organismes employeurs, à l'exclusion des institutions et administrations publiques, sont tenus de consacrer un montant égal au moins à 0,5% de la masse salariale annuelle aux actions de formation professionnelle continue.

    A défaut, ces organismes employeurs, sont assujettis au versement d'une taxe de formation professionnelle continue constitué par la différence entre le taux légal de 0,5% et le taux réel consenti aux actions de formation professionnelle continue dont le produit est versé dans un compte d'affectation spéciale.

    La taxe de formation professionnelle continue, n'est pas déductible de l'assiette de l'impôt sur le revenu ou les bénéfices et n'obéit pas aux règles d'exonération édictée par la législation en vigueur. La taxe est recouvrée comme en matière de versement forfaitaire.

    1) Le décret exécutif n°98-149 du 13 mai 1998 fixant les modalités d'application de l'article 55 de la loi 97-02 relative a la taxe de la formation professionnelle continue.16(*)

    Article 1 : sont soumis à la taxe de formation professionnelle continue, les organismes employeurs prévus par les décrets n° 82-298 et n° 82-299 du 4 septembre 1982 susvisés, à l'exclusion des institutions et administrations publiques.

    Article 2 : la taxe ci-dessus citée est due lorsque les employeurs visés à l'article 2 du présent décret n'ont pas consacré un montant au moins égal à 0,5% de la masse salariale annuelle aux actions de formation professionnelle continue.

    Article 3 : les montants dus au titre de la taxe susvisée sont déterminés selon l'effort consenti par les employeurs aux actions de formation professionnelle continue.

    L'effort est apprécié en matière de formation professionnelle continue, d'après le volume- horaire consacré à la formation par catégorie socioprofessionnelle.

    Les quotités sont déterminées par les services chargés de la formation professionnelle territorialement compétents dans les limites de 0,5% de la masse salariale annuelle, pour la taxe relative à la formation professionnelle continue.

    Les modalités de détermination des quotités sont fixées par l'arrêté du ministre chargé de la formation professionnelle du 27 septembre fixant les modalités de détermination de la quotité due au titre de la taxe de formation professionnelle continue.

    Article 4 : les services chargés de la formation professionnelle territorialement compétents délivrent au terme de chaque semestre aux organismes employeurs, une attestation justifiant l'effort en matière de formation continue en double exemplaires dont les modèles sont fixés par arrêté du ministre chargé de la formation professionnelle, retraçant les quotités retenues au titre de la période en cours.

    Un exemplaire d'attestation est déposé au moment du paiement auprès de la recette des impôts. A défaut, cette taxe est acquittée au taux plein.

    Article 5 : le recouvrement de la taxe de formation professionnelle continue obéit aux mêmes règles applicables en matière de versement forfaitaire.

    Article 6 : les services compétents de l'administration fiscale sont chargés du recouvrement de la taxe.

    Article 7 : le produit de la taxe de formation professionnelle continue est versée au compte d'affectation spéciale n° 302-90 intitulé « fonds de promotion de la formation professionnelle continue «  institué par l'article 86 de la loi n° 97 6 02 du 31 décembre 1997 susvisée.

    2) Le fond national de développement de l'apprentissage et de la formation continue (FNAC)

    A la contribution faite par les entreprises, s'ajoute celle financée par le fonds national de développement de l'apprentissage et de la formation, continue (FNAC) organisme crée par le décret exécutif n° 98-355 du 10 novembre 1998.17(*)

    Ce fond a pour mission essentielle de gérer les ressources générées par la collecte des taxes et mises à sa disposition et de financer les actions de formation, d'orientation, d'études concourant au développement de la formation professionnelle continue.

    3) Les établissements de formation professionnelle et organismes de soutien sous tutelle du ministère de la formation et de l'enseignement professionnels.

    v Les centres de formation professionnelle et d'apprentissage/ voir décret exécutif n° 92-27 du 20 janvier 1992 portant statut type des CFPA.18(*)

    Article 4 : dans le cadre des dispositions légales et réglementaires, le centre a pour mission : d'organiser dans un cadre conventionnel, à la demande de l'état, des collectivités locales, des institutions chargées de l'emploi, des organismes employeurs ou de toute autre institution concernée par les questions liées à l'emploi ou à la formation :

    · Toute action de formation à la carte

    · Toute action de reconversion et de recyclage des travailleurs

    v Les instituts nationaux spécialisés de formation professionnelle (INSFP) voir décret exécutif n° 90-235 du 28 juillet 1990 portant statut type des instituts nationaux spécialisés de formation professionnelle.19(*)

    Article 4 : l'institut a pour objectif, dans les branches professionnelles de sa compétence :

    · D'assurer la formation initiale et continue de technicien supérieur ;

    · D'organiser et d'assurer en fonction de l'évolution du marché de l'emploi, dans les mêmes niveaux ci-dessus, les stages de reconversion de professionnels exerçant dans les secteurs d'activité de l'économie nationale ;

    · D'apporter aux établissements, organismes et entreprises, et à leur demande toute forme d'assistance technique et pédagogique visant l'élévation du niveau de qualification de personnels en activité.

    v L'institut national de développement et de promotion de la formation continue (INDEFOC) voir / décret exécutif n° 90-288 du 29 septembre 1990.20(*)

    Article3 : l'institut a pour objet la fourniture d'une assistance pédagogique et technique aux entreprises, structures, organismes et personnes concernées en vue de promouvoir et de développer la formation continue.

    Dans le cadre de ses missions, l'institut est chargé :

    · D'effectuer toute étude et recherche en vue de l'amélioration et de l'adaptation des contenus, des méthodes et des moyens pédagogiques appliqués à la formation continue.

    · D'élaborer, d'adapter et d'harmoniser, en relation avec les administrations, les organismes et les entreprises concernées, le contenu des programmes de formation ainsi que les méthodes et moyens pédagogiques nécessaires à leur enseignement.

    · D'assurer, en liaison avec les entreprises et les organismes publics ou privés concernés, le perfectionnement et le recyclage des formateurs et des maîtres d'apprentissage.

    · D'élaborer et d'étudier, en liaison avec les entreprises, les organismes et les organes concernés, notamment les unions professionnelles, les chambres de commerce et les commissions professionnelles spécialisées.

    · Les spécialités, contenus et méthodes d'évaluation de la formation dispensées en entreprise afin d'en permettre l'homologation, la validation et la sanction.

    · De mettre en oeuvre, les mécanismes et dispositifs d'homologation de programmes et de validation des acquis professionnels et de formation concourant au développement et à la promotion de la formation continue.

    · D'effectuer des prestations de services liées aux études de diagnostic et d'analyse des besoins de formation d'élaboration des plans de formation et d'engineering pédagogique.

    · D'élaborer et proposer des plans types d'équipement de structures de formation permettant une réalisation au moindre coût.

    · De mettre en place et gérer un système de communication et d'information en vue d'identifier et d'animer un réseau de compétences nationales et de capitaliser les expériences cumulées dans le domaine de la formation continue.

    · De définir et d'organiser, en relation avec les organismes concernés et les organes du conseil national consultatif de la formation professionnelle, la concertation en matière de formation professionnelle et son adéquation avec l'emploi aux niveaux local, régional et national.

    v Le centre national d'enseignement professionnel à distance (CNEPD) /décret exécutif n° 90-298 du 06 octobre 1990.21(*)

    Article 3 : dans le cadre de ses missions, le CNEPD doit :

    · Entreprendre des actions de formation, de perfectionnement et de recyclage et de délivrer les certificats y afférents.

    · Assister les organismes publics et les entreprises conformément à la réglementation en vigueur dans les actions de perfectionnement et de recyclage.

    · Décret exécutif n° 01 419 du 20/12/2001 fixant les conditions de création, l'ouverture et le contrôle des établissements privé de formation professionnelle.22(*)

    4) DIVERS

    Arrêté ministériel n° 17 du 28 avril 2004 instituant les relations entre l'INDEFOC et les établissements de formation professionnelle en matière de promotion et de développement de la formation continue.

    Circulaire ministérielle n° 49 du 29 janvier portant sur le développement de l'information en matière de formation continue.

    Loi 06-24 du 26 décembre 2006 portant loi de finances pour 2007 (la taxe revue à 1%).

    La taxe a été revue à la hausse pour encourager les employeurs à consacrer plus de formation pour leurs salariés. 1% pour chaque taxe suite à loi citée ci-dessus.

    Le processus de mise en oeuvre du plan de formation à l'EPB peut être schématisé ainsi :

    Conclusion Primaire

    Les activités du port sont d'intérêt national et international par ses lignes régulières qui relient Bejaia aux 05 continents. Le port de Bejaia jouisse d'une position stratégique au centre de la cote Algérienne, et étend son champ d'intervention même aux régions du grand sud.

    Le système de formation de l'EPB est très complexe car il lui faut concilier des objectifs généraux, des besoins propres à chaque service et des demandes individuelles. On constate que dans son fonctionnement courant, il a pour but d'améliorer les pratiques professionnelles et la performance des équipes de travail Dans le cadre de la gestion prévisionnelle de l'entreprise, sa tache est d'obtenir que les compétences des salariés soient de plus en plus appropriées aux objectifs en aptitudes et en flexibilité par l'obtention de nouvelle certification de qualité pour orienter l'entreprise vers les finalités visées.

    Le service formation de l'EPB, avec tous les efforts déployés et fournis par ses responsables et les correspondants formation de toutes les structures a pu mettre à la disposition de l'entreprise un personnel de haute qualification pouvant mener à bien l'entreprise à l'atteinte de ses objectifs.

    Cependant, le service en question, lui-même reste au-delà de la critique précédente, le service formation de l'EPB reste un outil stratégique dans les mains de l'entreprise et qui s'efforce au jour le jour afin d'améliorer la qualité de ses prestations et mettre à niveau tout le personnel de l'entreprise, et cela on le constate à travers les évaluations des efforts de formations en matière de formation continue et de l'apprentissage dans le cadre de la taxe de la formation professionnelle depuis 2003. (Début du traitement de la taxe).

    Les contraintes du service formation, c'est sur les plans de formations, qui se faisaient sur la base d'une identification des besoins d'une formation par les correspondants formation chacun dans sa structure.

    L'évaluation des compétences, n'étant pas prise en considération pour se faire.

    Pour ce faire, l'entreprise préconise utiliser l'évaluation des compétences des fiches compétences comme source de tout besoins en management des ressources humaines.

    Conclusion Générale

    « La formation continue constitue l'outil par excellence de la gestion des emplois, est désormais un outil stratégique, lequel au delà de l'adaptation et du développement des compétences, vise l'anticipation des évolutions de l'environnement et participe par cela, activement à la détermination et la réussite des grandes orientations de l'entreprise. »23(*)

    Pour l'entreprise Algérienne et malgré qu'elle capitalise un certain savoir durant son court parcourt, la situation de la formation continue n'est pas euphonique, mais plutôt alarmante, car ces entreprises en question, pourtant conscientes des nouvelles exigences de la nouvelle économie et du contexte algérien qui s'ouvre à l'échange libre international, adopte un comportement laxiste vis-à-vis de la formation continue.

    De ce fait, il est recommandé que la formation continue doive concerner non seulement les jeunes recrues mais également, les travailleurs en poste pour les remettre à niveau et les adapter en permanence aux changements dans tous les domaines.

    Des cycles de formation appropriés à chaque population, en termes d'emplois et de niveau, en fonction des objectifs visés par activité et des besoins identifiés, doivent être mis en place à cet effet.

    Pour les nouvelles recrues, de niveau cadre en particulier, des cycles de formation obligatoires doivent être organisés pour faciliter et accélérer leur intégration professionnelle au niveau de leur d'affectation.

    Le partenariat avec des institutions spécialisées dans le management doit viser à faciliter et créer les conditions requises pour changer de culture au niveau de nos entreprises. Il doit, notamment avoir comme objectif de transposer des acquis théoriques, des démarches et des outils méthodologiques dans les pratiques professionnelles des managers et de leur faire acquérir les compétences managériales requises pour générer des innovations.

    Il y a lieu de développer des relations avec les universités et les institutions de formation nationales, doit constituer un objectif essentiel à concrétiser, en particulier dans les domaines de la recherche scientifique.

    Des thèmes de recherches scientifique, en rapport avec les préoccupations et les objectifs des différents secteurs doivent être identifies et faire l'objet d'appels d'offres au niveau des universités, afin que les propositions les plus adéquates et les plus pertinentes soient sélectionnées.

    Cette relation avec les universités doit être organisée et instaurée de façon pérenne pour assurer un flux permanent entre ces dernières et les entreprises, pour notamment :

    · faciliter l'organisation des stages pratiques des étudiants et l'encadrement de mémoires de fin d'études sur des sujets qui pourraient aider à résoudre des problèmes ou à mettre en place des procédés techniques ou technologiques innovants et plus performants. Des banques de thèmes de recherche de niveau graduation devraient être mises en place à cet effet par l'entreprise aux universités.

    · Ces stages de fin de cursus universitaires pourraient en outre, constituer des cadres de repérage des bons futurs diplômés à recruter et d'échanges entre les professeurs d'universités et les professionnels qui encadrent les étudiants durant leur stage.

    · Faire acquérir aux cadres des entreprises les connaissances théoriques universelles en rapport avec les évolutions scientifiques et techniques dans les domaines des métiers des différents secteurs d'activité, selon des modalités à définir en commun.

    · Contribuer à l'enseignement dispensé en apportant des connaissances expérimentées et des savoir-faire qui permettent aux étudiants, de mieux se préparer à leur insertion dans le monde industriel, d'une part et aux enseignements d'identifier des créneaux de recherche ou d'approfondissement des connaissances à développer, d'autre part.

    En fin, la formation continue doit constituer un investissement au service de la stratégie de l'entreprise, elle s'affirme comme un précieux instrument accompagnateur et facilitateur de la réussite des projets et challenges de l'entreprise, car elle prévoit des circuits progressifs de montée en connaissance pour adopter globalement les qualifications nécessaires aux besoins de l'organisation.

    Ouvrages

    v J.M Peretti. « Ressources humaines et gestion du personnel » 2ème édition. Vuibert, Paris, 1998, page 99.

    v Meignant. «  A manager la formation » édition. d'organisation, Paris 1991, page 101.

    v R.Sanitsaulieu ; « L'effet de formation sur l'entreprise », Edition. Esprit, Paris 1994 ; Page 409 ;

    v Cristal valiez « Encyclopédie de gestion », Edition. Economisa ; Paris 1997 ; Page1502 ;

    v Elie Cohen ; « Encyclopédie de la gestion » ; Edition. Economisa ; Tome II ; Paris 1997 ; Page 1576 .

    v Pierre Laourt ; « Gestion des ressources humaines » Edition. Eyrolles ; Paris 1991 ;

    v A.S. Saveur & J.P. Lapra ; « La fonction formation dans l'entreprise » ; Edition. Garnier, Paris 1984 ;

    v A.S. Saveur & J.P. Lapra ; « La fonction formation dans l'entreprise » ; Edition. Garnier, Paris 1984 ; Page 14 ;

    v Pierre Laourt ; « Gestion des ressources humaines » Edition. Eyrolles ; Paris 1991 ; Page 141-142.

    Documents supplémentaires :

    v Mémoire de d'étude (Licence en sciences de gestion option : Management ; de Messieurs : Khamtache Djamel eddine, Kheireddine Hakim ; Année 2002, Université de Bejaia ;

    v Guide méthodologique de la formation continue (INDEFOC) « le cadre juridique de la formation ».

    v B. Abdeslam & C. Abdelatif ; « La réalité de la formation dans l'entreprise Algérienne, In colloque « L'entreprise à l'heure de la GRH, pratiques et approche théorique » ; Oran, Mai 2002, Page 47.

    v Zemouri & Zennad ; « La formation, aspect théoriques et enjeux de valorisation des ressources humaines » ; mémoire 2002 ; Page 8-92 ; université de Bejaia

    v Zemouri & Zennad ; Option. Cit Page 12.

    * 1 _ J.M Peretti. « Ressources humaines et gestion du personnel », 2ème édition. Vuibert, Paris 1998, P99.

    * 2 _ Meignant . « A manager la formation », éd. D'organisation, Paris 1991, P 101.

    * 3 _ R Sanitsaulieu. « L'effet de formation sur l'entreprise », éd. Esprit, Paris, 1994, P, 409.

    * 4 _ Cristal Valiez « Encyclopédie de gestion », éd Economica, Paris,1997, P1502.

    * 5 _ Zemouri et Zennad. « La formation, aspects théoriques et enjeux de valorisation des ressources humaines », mémoire 2002, P8-92. Université de Bejaia

    * 6 _ Élie Cohen. « Encyclopédie de la gestion », éd economica TII, paris 1997, P 1576.

    * 7 _ Zemmouri et Zennad. Op., Cit. P12. Université de Bejaia

    * 8 _ Pierre Laourt. « Gestion des ressources humaines », éd, Eyrolles, Paris, 1991.

    * 9 _ A.S- Saveur et J.P.Lapra. « La fonction formation dans l'entreprise », éd. Garnier, Paris 1984.

    * 10 _ B.Abdessalam et C.Abdelatif, La réalité de la formation dans l'entreprise algérienne, In colloque « l'entreprise à l'heure de la GRH, pratiques et approche théorique », Oran, Mai 2002, P 47

    * 11 _ A. S-Saveur et J.P Lapra. «  La fonction formation dans l'entreprise », éd. Garnier, Paris 1984, P,14

    * 12 _ Pierre Laourt. « Gestion des ressources humaines », éd. Eyrolles ; Paris 1991, p (141-142).

    * 13 _ JO n° 17 du 25 Avril 1990.

    * 14 _ JO n° 25 du 12 Avril 1999.

    * 15 _ JO n° 89 du 31 Décembre 1997.

    * 16 _ JO n° 31 du 17 Mai 1998.

    * 17 _ JO n° 84 du 13 Novembre 1998

    * 18 _ JO n° 06 du 26 Janvier 1992.

    * 19 _ JO n° 32 du 01 Août 1990.

    * 20 _ JO n° 42 du 03 Octobre 1990.

    * 21 _ JO n° 43 du 10 Octobre 1990.

    * 22 _ JO n° 80 du 26 Décembre 2001.

    * 23 _ B-ABDESSALEM? C Abdelatif. La réalité de la formation dans l'entreprise algérienne ; un colloque « l'entreprise à l'heure de GRH, pratiques réelles et approches théoriques » ORAN, Mai, 2002.






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