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La ration kinoise et les maladies non transmissibles

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par Mutach CIYEN
CIDEP Université ouverte - Licence en santé publique option: gestion des institutions de santé  2008
  

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1.4.2 Symptômes et diagnostic63(*)

À un stade initial, le cancer de la prostate évolue lentement sans symptômes particuliers et sans douleur. Il existe cependant des signes révélateurs : difficulté à uriner, infections urinaires à répétition, douleurs à la miction et mictions fréquentes surtout la nuit, présence de sang dans les urines et dans le sperme, douleur au bas ventre, douleurs osseuses, oedèmes ou phlébites des membres inférieurs. La consultation peut montrer la présence de ganglions ; le toucher rectal révèle une lésion de la prostate. Une biopsie suivie d'une analyse histologique permet de confirmer la nature tumorale de la lésion. Sur le plan biologique, la PSA (prostate specific antigen), glycoprotéine produite par les cellules épithéliales de la glande prostatique, est spécifique de la prostate et non pas de son cancer. Le test de la PSA se fait à partir d'une analyse sanguine, il permet de mesurer le taux de l'antigène dans le sang. En cas de cancer, cette glycoprotéine est présente en grande quantité et son taux est élevé. Cette élévation du taux de la PSA n'est pas spécifique d'un cancer, d'autres facteurs, comme une éjaculation ou une infection, pouvant également induire une telle élévation. À titre préventif, un toucher rectal et un test de PSA sont recommandés chez les hommes prédisposés à partir de 50 ans.

1.4.3 Traitement

La classification du cancer de la prostate permet d'évaluer le pronostic et de guider la thérapeutique. On distingue quatre stades. Le stade I correspond à un cancer précoce découvert lors d'une biopsie. Dans le stade II, la tumeur présente la forme d'un nodule palpable, bien localisé. Lors du stade III le cancer s'étend. Au stade IV correspond l'apparition de métastases. Le cancer de la prostate se caractérise par son hormonodépendance et sa radiosensibilité.

Les traitements à visée curative reposent sur la radiothérapie ou la chirurgie, laquelle consiste à pratiquer une prostatectomie radicale ou partielle. Le traitement à visée palliative passe par l'hormonothérapie et par la chimiothérapie en cas de métastases.

IV 1.5 Diabète sucré64(*)

Maladie chronique provoquée par un trouble du métabolisme des glucides et caractérisée par un taux anormalement élevé de sucre dans le sang et les urines.

En France, le diabète sucré touche approximativement 1 500 000 personnes auxquelles il faut ajouter 5 000 diabétiques qui s'ignorent. Sa fréquence continue de croître dans le monde, parallèlement au vieillissement des populations et des conditions de vie liées à l'alimentation très riche en graisses et en glucose et à la sédentarité. Le diabète sucré peut endommager gravement les yeux, les reins, le coeur, les membres, et représente un risque en cas de grossesse.

On distingue généralement deux types de diabète sucré65(*). Le type I ou diabète insulino-dépendant (DID), qui portait autrefois le nom de diabète juvénile. Il touche surtout les enfants et les adolescents et ferait partie des maladies auto-immunes. Il représente de 10 à 15 % des cas de diabète et son évolution est très rapide. Le type II, ou diabète non insulino-dépendant (DNID), également appelé diabète gras, se rencontre généralement chez des personnes de plus de quarante ans et son évolution est lente. On n'observe très souvent aucuns symptômes cliniques et seuls des taux de glucose élevés dans le sang et les urines permettent de détecter la maladie.

1.5.1 Cause et évolution66(*)

Le diabète est considéré comme un trouble dont les origines sont multiples. Chez un sujet sain, le pancréas sécrète une hormone, l'insuline, qui facilite la pénétration du glucose dans les tissus. Chez le diabétique, la pénétration du glucose ne s'effectue pas correctement, soit parce que la quantité d'insuline est insuffisante, soit parce que les récepteurs cellulaires du glucose ne sont pas efficaces. Le sucre s'accumule donc dans le sang et est évacué dans les urines. Le diabète de type I est presque toujours dû à une diminution très importante ou à l'arrêt de la production d'insuline. Dans le second type, le pancréas produit une quantité considérable d'insuline, qui ne suffit cependant pas à satisfaire les besoins de l'organisme, car les tissus sont résistants à l'action de cette hormone. Dans certains cas, cette résistance est due à une obésité ancienne : une glycémie élevée inactive les composants tissulaires cibles de l'insuline.

En l'absence de traitement, le diabète de type I peut être rapidement fatal. Il s'accompagne d'une sensation de soif intense, d'une perte de poids et d'une fatigue importante. Le glucose tissulaire ne fournissant pas suffisamment d'énergie à l'organisme, celui-ci commence à utiliser les graisses. Ce phénomène contribue à faire augmenter le taux de cétones dans le sang et l'augmentation de l'acidité sanguine affecte la respiration. Avant la découverte du traitement à base d'insuline dans les années vingt, les patients mouraient généralement d'un coma diabétique. Dans les deux types de diabète, la persistance d'une glycémie élevée peut entraîner des troubles dont les conséquences sont difficiles à maîtriser.

En cas de grossesse, un diabète non traité augmente le risque de mortalité du foetus ou d'anomalie congénitale. En l'absence de traitement, la longévité d'une personne diabétique est réduite d'un tiers.

En l'absence de tout symptôme, le dépistage du diabète de type II s'effectue par la détermination du taux de glucose dans l'urine. Lorsque ce taux est élevé, la glycémie à jeun est déterminée, puis le sujet subit un test de tolérance au glucose au cours duquel on détermine la glycémie après absorption d'une grande quantité de sucre.

1.5.2 Traitement 67(*)

Le traitement vise à maintenir une glycémie normale. Les personnes diabétiques peuvent ainsi mener une vie normale et échapper aux éventuelles complications à long terme. Dans les cas où la production d'insuline est faible ou nulle, le traitement consiste à injecter de l'insuline et à suivre un régime alimentaire adapté. Il faut alors prendre des repas et des collations tout au long de la journée afin de ne pas « noyer » l'apport d'insuline et consommer des aliments contenant des polysaccharides (qui augmentent la glycémie plus lentement) plutôt que des sucres simples comme le saccharose, le fructose et le lactose, petites molécules rapidement disponibles pour l'organisme, qui augmentent rapidement la glycémie. Dans les cas de diabète de type II, dont la majorité des malades accusent au moins un excès de poids modéré, le traitement consiste essentiellement à suivre un régime alimentaire, à perdre du poids et à faire du sport. La perte de poids semble en partie diminuer la résistance tissulaire à l'insuline. Si la glycémie demeure élevée, le traitement peut également comporter des injections d'insuline ou la prescription de médicaments hypoglycémiants ou antidiabétiques comme les biguanides et les sulfamides hypoglycémiants permettant d'abaisser le taux de sucre.

Certains patients diabétiques sont munis d'une pompe à insuline qui distribue des quantités d'insuline appropriées aux besoins de l'organisme. Ces pompes permettent un meilleur contrôle de la glycémie, mais on observe parfois des complications sérieuses comme une cétoacidose ou une infection au niveau du site d'injection.

1.5.3 Complications68(*)

Le diabète est responsable de nombreuses complications. On estime à 10 % le nombre de dialysés diabétiques en France, dont 70 % sont des diabétiques non insulino-dépendants. Le diabète est responsable de rétinopathies et représente la première cause de cécité avant 50 ans. Il peut engendrer des atteintes des artères (arthériopathie) et des nerfs (neuropathie) des membres inférieurs, cause d'une mauvaise irrigation et de problèmes de podologie. Ceux-ci peuvent être corrigés par le port de semelles thermomoulées. Certaines nécroses conduisent à des amputations d'orteil, de pied, ou de jambe. En France, 4 000 amputations annuelles sont dues au diabète. Des retentissements cardiaques entraînent des occlusions des artères, nécessitant des pontages coronariens (10 à 20 % des cas).

IV 1.5.4 Prévention69(*)

La prévention du diabète comprend la prévention primaire qui consiste à empêcher la survenue de la maladie chez les sujets sains, et la prévention secondaire destinée aux diabétiques et visant à retarder ou à éviter l'aggravation de la maladie et ses complications. Dans tous les cas, une activité physique favorise un équilibre glycémique stable et prévient les complications cardio-vasculaires. La perte de poids chez les sujets en surcharge pondérale permet d'améliorer la glycémie. Ceci rend nécessaire un régime hypocalorique avec diminution des apports en glucides et en lipides mais plutôt riche en fibres.

1.5.5 Surveillance70(*)

Le patient doit surveiller sa glycémie : il dispose pour cela de bandelettes réactives sur lesquelles il doit déposer une goutte de sang. De même, il doit surveiller l'apparition dans ses urines de glucose (glycosurie) et de cétones (cétonurie). Parallèlement, il faut procéder à une surveillance clinique et à un bilan biologique régulier. Chez la femme enceinte atteinte d'un diabète de type II, le traitement par les antidiabétiques oraux doit être arrêté dès que la grossesse est découverte. Il est alors remplacé par l'insulinothérapie. Une surveillance médicale régulière et fréquente doit être mise en place afin d'éviter toute complication

* 63 _ ibid

* 64 _ LONGO-MBENZA, B., Diabète sucré et maladie cardio-vasculaires. Cardiol Trop, 1995; 21

* 65 _ Report et a WHO consultation. Part 1, Diagnosis and classification of diabetes mellitus. World Heart Organisation. Department of non communicable disease surveillance, Geneva 1999: 59.

* 66 _ www.gsk.fr/gsk/.../diabete/evolution.html

* 67 _ Report et a WHO consultation. Part 1, Diagnosis and classification of diabetes mellitus. World Heart Organization. Department of non communicable disease surveillance, Geneva 1999: 59.

* 68 _ Cfr www.passeportsante.net/.../Fiche.aspx?...diabete_complications...

* 69 _ Ibid

* 70 _ Report et a WHO consultation. Part 1, Diagnosis and classification of diabetes mellitus. World Heart Organisation. Department of non communicable disease surveillance, Geneva 1999: 59.

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984