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La gestion de l'eau au Bénin et ses impacts environnementaux. Cas de l'arrondissement de Houin dans la commune de Lokossa

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par Coovi Ledestin Juvénal HOUSSOU
Université d'Abomey- Calavi Bénin - Maà®trise professionnelle en gestion de l'environnement 2010
  

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2.2.3. Ressources en eau souterraine

Les ressources en eau souterraines sont constituées par les différents aquifères continus du sous-sol de l'arrondissement. Le niveau de la nappe phréatique varie de 2 à 9 mètres et le niveau des nappes captives de 73 à 140 mètres (DDMEE Mono-Couffo). Les nappes captives de l'arrondissement ont des débits très élevés variant de 20 à 30m3 par heure. Par exemple, la coupe du forage de Cèssehoukanmè (voir annexe 2), dans le village de Dessa, montre les différentes aquifères qu'on peut capter à dans l'arrondissement de Houin. Ces différentes nappes sont exploitées par des techniques endogènes de captage

(puits traditionnels, trou d'eau) et les techniques modernes de captage (puits modernes et forages).

2.2.3.1. Puits traditionnels

Un puits est une excavation en général cylindrique permettant d'atteindre et

d'exploiter le niveau aquifère le plus proche du sol. Ce type de puits est réalisé par les communautés elles-mêmes. Il est construit de manière sommaire avec un diamètre de l'ordre de 0,80 m (diamètre minimum pour permettre le passage de l'homme). Aucune norme technique n'est respectée. Une margelle en terre de barre ou en brique constitue le seul aménagement avec le support treuil ou poulie. L'absence de margelle et de dalle anti-bourbier peut favoriser l'infiltration des eaux de ruissellement dans les puits, polluant ainsi l'eau destinée à la consommation.

Photo 1 : Un puits traditionnel à Douimè (Vèha) Source : Cliché Juvénal HOUSSOU, 2009

2.2.3.2. Puits modernes

La plupart des puits modernes ont été réalisés selon les normes : construction de

margelle, de dalle anti-bourbier, de cuvelage de captage avec buses et dalle de fond posé sur un lit de gravillon. La seule difficulté rencontrée au niveau de certains puits est l'absence de dalle de couverture favorisant l'entrée dans l'ouvrage des déchets de tout genre. Le puits ainsi laissé à ciel ouvert ne garantit

aucunement la potabilité de l'eau qu'il contient. Le constat aujourd'hui est que les puits à grands diamètres, du fait des mauvaises conditions de protection et des risques constants de contamination par les puisettes mal propres, les infiltrations et les chutes de déchets, non seulement sont loin de garantir la potabilité de l'eau pour les populations, mais constituent un danger pour ces dernières. Compte tenu de son coût élevé de réalisation et de la présence d'autres ouvrages comme les bornes fontaines et les forages, il n'y a que deux puits modernes dans l'arrondissement.

2.2.3.3. Forages

Les forages diffèrent des puits par leurs dimensions. En général, leur diamètre est plus petit et ils s'adressent à des profondeurs plus grandes quoique cette distinction présente des exceptions. Lorsque le niveau statique de l'eau dans le forage est inférieur au niveau du terrain naturel, une pompe à motricité humaine

est immergée pour permettre de faire sortir l'eau du forage. Il arrive des cas la pression de la nappe captive captée est très élevée et le niveau statique de

l'eau dépasse le terrain naturel et l'eau jaillit en permanence, ces genres de forages sont appelées des forages artésiens jaillissants. Lorsque ces forages sont bien aménagés, ils constituent des Postes d'Eau Autonomes (PEA).

Il est à noter pour le cas des forages artésiens, au nombre de cinq dans l'arrondissement, les aménagements nouvellement réalisés autour d'eux constituent un bel exemple de maîtrise de l'eau dans le cadre de l'approvisionnement en eau potable.

L'eau des forages pourrait ainsi être la plus potable. Mais là, il y a le problème des récipients qui sont utilisés ainsi que la manipulation fait de ces équipements.

Photo 2 : Forage artésien de Logbo, aménagé en 2009 Source : Cliché Juvénal HOUSSOU, 2009

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