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Evaluation de la prise de conscience des problèmes nutritionnels par les communautés et les facteurs influençant la situation nutritionnelle chez les enfants de moins de 5 ans. Cas du secteur Ndera du district de Gasabo au Rwanda(2007-2010)

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par Marie MUKAMBAYIRE
Université libre de Kigali Rwanda - Licence en sociologie 2012
  

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3.4. Elevage du petit bétail et de la volaille

Ce n'est pas seulement pour apaiser la faim que les communautés choisissent et préparent leurs aliments, mais aussi c'est pour elles une source de plaisir et de fierté. Les aliments à base de produits animaux font partie des plus prestigieux ; ils sont servis en général aux moments des fêtes : pour honorer les hôtes, célébrer les naissances ou les mariages etc. Toute fois dans la plupart des ménages, les repas quotidiens ne comportent que de petites quantités d'aliments d'origine animale. Ces derniers ne sont pas servis comme plat principal, car ils sont habituellement trop chers pour l'usage courant des couches défavorisés de la société.

De nombreuses familles ne consomment que rarement des produits animaux, car l'animal représente un investissement considérable pour un ménage pauvre et ne sera vendu que si les temps sont durs ou mangé lors d'une occasion spéciale. Les oeufs entrent dans la consommation familiale, mais les ménages ont tendance à les vendre pour se procurer de l'argent liquide, auquel ils attribuent quelque fois plus d'importance qu'aux bénéfices nutritionnels d'une consommation directe.

Les produits animaux sont de bonnes sources de micronutriments, aptes à contribuer valablement à la prévention des carences spécifiques. En général, les oeufs, le lait et le foie sont de très bonnes sources de vitamine A.

A part l'augmentation de micronutriments dans le régime alimentaire du ménage, l'élevage donne aussi du fumier, qui peut être récupéré par le ménage comme engrais du jardin potager. Le fumier n'est disponible que si les animaux sont nourris en étable, mais cette forme d'élevage entraine souvent des dépenses que la plus part des ménages ne peuvent pas se permettre. En outre, les animaux élevés à l'air libre se nourrissent souvent des résidus des récoltes dans les champs. En général ces animaux cherchent leurs nourritures au-dehors pendant la journée et ne rentre que le soir dans la parcelle de leur propriétaire. L'entretien de ces animaux ne coûte pas cher.

De ce qui précède nous présentons la situation de l'élevage que nous avons constaté au sein des ménages de nos enquêtés dans le tableau suivant :

Tableau 22: L'élevage de nos enquêtés

Elevage

Effectif

Pourcentage

Volaille

13

13

Petit bétail

10

10

Gros bétail

7

7

Rien

70

70

Total

100

100

Source : Résultats de notre enquête sur terrain 2011

Comme nous avons analysé la situation de l'élevage au sein des ménages de nos répondants dans le texte précédent, le tableau no 23 vient pour compléter en clarifiant cette situation à l'aide des données chiffrées où nous voyons que 13% élèvent les volailles ,10% élèvent le petit bétail ,7% pratiquent l'élevage du gros bétail tandis que 70% n'élèvent rien.

CONCLUSION PARTIELLE

Les résultats du troisième chapitre montrent qu'une fois un enfant est nourri d'une alimentation équilibrée, il ne peut pas rencontrer des problèmes de malnutrition. Les moyens de prévention sont nombreux: la prise en charge nutritionnelle, la prise en charge intégrée des maladies de l'enfance (PCIME), le jardin potager, élevage du petit bétail et de la volaille, la vaccination.

Au cours de notre enquête, les résultats obtenus ont été étudiées, analysées et interprétées pour vérifier la 2ème hypothèse : «La prise en charge nutritionnelle, la prise en charge intégrée des maladies de l'enfance,  la pratique de l'allaitement maternelle, le jardin potager, l'élevage du petit bétail et de la volaille et les vaccinations pourraient aider à lutter contre la malnutrition dans le secteur de Ndera»

· Concernant la prise en charge nutritionnelle, nous voyons que la quantité de SOSOMA, des fretins, du lait en poudre, de farine de mais, de l'huile et du sucre fournie à l'enfant par le centre de santé de Ndera est insuffisant, d'où il est recommandé aux parents d'augmenter la quantité.

· En ce qui concerne la PCIME, nous avons vu que 48,0% des mamans que nous avons interrogées ne pratiquent pas l'allaitement maternel jusqu'à deux ans, contre 38,4% qui pratiquent cette allaitement. Les 13,4% des enquêtés n'ont pas encore eu l'expérience de l'allaitement. Les raisons de la non pratique de l'allaitement maternel qu'elles nous ont énuméré sont : le manque du lait maternel, les maladies, les grossesses non désirées ainsi que l'ignorance.

· Pour le jardin potager, la population de Ndera ne consomme pas de quantités adéquates de légumes traditionnels pour satisfaire à leurs besoins journaliers en vitamines, sels minéraux et en protéines. Même dans ce qui est consommé, une grande proportion de ces nutriments est détruite ou perdue pendant la préparation et la cuisson.

Il est difficile d'assurer la sécurité alimentaire dans les ménages en raison du fait que très peu de légumes sont cultivés, d'autres sont négligés et considérés comme de mauvaises herbes et sont souvent sarclés et jetés ; d'autres disent qu'ils ne sont pas mangeables par exemple les feuilles de patates douces. L'élevage du petit bétail et de la volaille qui assurerait une alimentation saine des enfants est aussi peu remarqué à Ndera, où 37% de nos répondants n'élèvent rien, 33% élèvent la volaille, 23% élèvent le petit bétail et 7% font l'élevage du gros bétail.

Les résultats du 3ème chapitre nous montrent que notre 2ème hypothèse intitulée «La prise en charge nutritionnelle, la prise en charge intégrée des maladies de l'enfance,  la pratique de l'allaitement maternelle, le jardin potager, l'élevage du petit bétail et de la volaille  et les vaccinations pourraient aider à lutter contre la malnutrition dans le secteur de Ndera» a été vérifiée et confirmée.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand