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Enracinements polynésiens d'hier et d'aujourd'hui dans l'archipel de Nouvelle Calédonie

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par Tomasi TAUTU'U
Université de Nouvelle Calédonie - Master 2 arts, lettres et civilisations option francophonie 2012
  

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3. L'interprétation « pétroglyphique » de Georges Coquilhat

Né le 1er novembre 1940 à Marseille, ce professeur retraité qui a fait plusieurs séjours en Nouvelle Calédonie en tant qu'enseignant dans les années soixante dix, quatre vingt. Il a rédigé une thèse sur « la presse de Nouvelle-Calédonie au XIXème siècle »et écrit un certain nombre d'articles sur le Pays. Un de ses articles qui nous intéresse de près c'est son interprétation des pétroglyphes de Tchambouène au nord et il dit ceci :

« Si je penche pour attribuer les pétroglyphes de Tchambouène à des Polynésiens, c'est parce que bien des indices concordants entre les traditions polynésiennes et ma théorie semblent l'attester ; mais je ne pense pas qu'ils représentent un débarquement wallisien vieux seulement de deux à trois siècles, - l'érosion de la pierre serait dans ce cas moins avancée,- j'incline plutôt pour un autre débarquement qui aurait pu se produire lors d'une grande époque d'expansion polynésienne, entre les Xème et XIIIème siècles vraisemblablement. Peut-être originaires des Tonga, peut-être d'Hawaii, à cause du nom "Ohao" qui est resté à la Grande Terre et peut faire référence à des origines hawaïennes ou plus probablement tongiennes ; mais c'est là un maigre indice, bien évidemment insuffisant pour être considéré comme une preuve permettant de conclure. Ces colons polynésiens auraient ensuite abandonné l'archipel néo-calédonien. Pourquoi ce nouveau départ ? Les Polynésiens auraient tout aussi bien pu se trouver contraints de se retirer devant un afflux puissant de Mélanésiens par exemple que de retourner sur leurs îles d'origine pour toute autre raison inconnue. Ils auraient pu également choisir d'émigrer vers des terres nouvellement découvertes, plus riches de promesses et moins difficiles à occuper puisque vides d'habitants ; je pense bien entendu à la Nouvelle-Zélande, visitée par les Polynésiens à partir du Xème siècle et véritablement colonisée par plusieurs migrations successives qui se sont échelonnées du XIIème au XIVème siècle. Mais je n'irai pas plus loin dans la voie des suppositions car il me semble vain de prétendre établir la cause réelle de l'abandon d'un riche archipel alors qu'un tel abandon reste tout à fait spéculatif tant qu'on n'a pas d'indice probant qui l'atteste et alors que l'on n'a pas connaissance qu'une quelconque tradition en ait de manière compréhensible conservé le souvenir. »237(*)

Certains pourraient lui reprocher à l'instar de Bernard Brou d'avoir publié des articles, durant « les évènements », idéologiquement engagés afin de dénoncer l'idée indépendantiste selon laquelle les kanak étaient les premiers occupants des terres en Nouvelle Calédonie.

Le site de Tchambouène.

D'après G, Buchalski et R, Pierron : Les Pétroglyphes Néo-Calédoniens (S.E.H.N.C. - Publication N° 41 - Juillet 1988)

Groupe de motifs principal faisant face à la montagne.

* 237 Les Pétroglyphes Néo-Calédoniens (S.E.H.N.C. - Publication N° 41 - Juillet 1988

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