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Enjeux socio-économiques et conservation des ressources naturelles: dynamique des populations et perspectives de gestion durable de la forêt classée de Dida (Burkina-Faso)

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par Steve Dimitri PARE
Université de Kinshasa RDC - Diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS) en aménagement et gestion intégrés des forêts et territoires tropicaux 2013
  

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2.1.4. Climat

La localité bénéficie d'un climat de type soudano-guinéen, marqué par l'alternance de deux saisons : une courte saison sèche de novembre à mars (5 mois), marquée par l'harmattan, vent frais et sec, et une saison humide plus longue d'avril à octobre, annoncée par la mousson, un vent chaud et humide. Deux principaux facteurs climatiques ont une influence prépondérante sur le développement des ressources naturelles, ce sont : les températures et les précipitations.

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2.1.4.1. Températures

Dans la commune de Mangodara, les températures moyennes annuelles oscillent entre 17 et 36°C, soit une amplitude thermique de 19°C. Des disparités existent entre les moyennes minimales et les moyennes maximales au cours d'une même année, et d'une année à une autre. La période la plus fraiche de l'année va de décembre à février (18 à 27°), tandis que les mois de mars, avril, mai et juin sont les plus chauds de l'année (24 à 36°C).

2.1.4.2. Précipitations

Dans la zone d'étude, la saison des pluies s'installe généralement en mai et dure jusqu'au mois d'octobre. Les mois les plus pluvieux sont les mois de juillet, août et septembre, avec les quantités d'eau les plus abondantes en août. Les données statistiques recueillies au poste pluviométrique de Mangodara de 1995 à 2012 montrent une progression en dents de scies de la pluviométrie, comme nous l'indique la figure 3 :

1400

1200

1000

400

800

600

200

0

1995

1996

1997

1998

1999

Précipitations Nombre de jours de pluie

2000

2001

Mangodara

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

40

80

0

60

20

120

100

Figure 3 : Précipitations et nombre de jours de pluie de la commune de Mangodara de 1995 à 2012 (Source: Service Départementale de l'Agriculture de Mangodara, 2013)

Mangodara est une commune à pluviométrie abondante comparativement aux autres localités du Burkina-Faso. La moyenne pluviométrique annuelle calculée sur les dix huit (18) dernières années est de 1052,6 mm, pour soixante huit (68) jours de pluie. Cette moyenne cache des variations importantes d'une année à l'autre, mais également au cours d'une même année quant à la répartition des pluies dans le temps et dans l'espace. Les années à pluviométrie

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abondante sont 2012, 1999 et 1997 , avec respectivement des quantités d'eau tombées de 1151,4 mm, 1295 mm et 1 237,3 mm. Pour les mêmes années considérées, le nombre de jours de pluie a été respectivement de soixante seize (76), cent un (101) et soixante dix sept (77) jours. La plus faible quantité d'eau tombée en une année a été enregistrée au cours de l'année 2005, avec 843,5 mm d'eau pour seulement quarante huit (48) jours de pluie.

Toutes les eaux de pluies qui tombent, soit s'infiltrent dans le sol pour alimenter la nappe phréatique, ou sont collectées dans des plans d'eau stagnante, ou encore ruissellent vers les rigoles, puis les rivières qui affluent vers le fleuve Comoé qui, à son tour, va se jeter dans la mer en RCI.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld