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Croissance démographique et développement en Afrique subsaharienne

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par Yannick ZAMBO ZAMBO
Université Paris Dauphine - Master2 Assurance 2012
  

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II.2.1-La faiblesse des revenus

En 2011, le revenu moyen par habitant de l'Afrique subsaharienne était de 1265 $ selon la méthode Atlas de la Banque mondiale qui permet la classification entre pays selon le niveau du RNB/hab. Ce revenu est moins élevéde plus de 30 points que celui de la région qui précède le sous-continent dans le classement. Il s'agit de l'Asie du Sud dont le RNB/habitant en 2011 était de 1299$. L'Afrique au sud du Sahara et l'Asie du Sud sont ainsi les seules régions classées dans la catégorie des régions à revenus moyens inférieurs (976=RNB = 3876). L'écart est considérable entre ces deux régions et le Moyen Orient qui les précède directement dans le classement avec un RNB/hab de 7097$, soit plus de 5800$ de différentiel !

Malgré l'existence de gaps abyssaux entre les Etats subsahariens eux-mêmes, la faiblesse du revenu est quasi générale, seuls 8 pays sur 48 sont à des catégories plus élevés que celle des revenus moyens inférieurs(supérieurs à 3876 Euros).

Graphique 12 : Disparité du RNB/hab. entre les pays subsahariens (année 2011, méthode Atlas)

Source : généré à partir des données de la banque mondiale.

Les raisons de ce niveau de revenu peu élevé sont entre autres :

- La structure économique de ces pays dont la plupart ont longtemps été des économies de rente, sans réelle préoccupation de transformation locale des matières premières. Il s'en est suivi un retard dans le décollage de leurs secteurs industriels respectifs, censés créer la valeur et promouvoir les investissements productifs.

- Les difficultés de mobiliser l'épargne pour le financement de l'économie, parmi lesquelles l'insuffisance des garanties sollicitées par les institutions financières.

- La faiblesse des revenus qui s'auto entretient par le niveau peu élevé du pouvoir d'achat. Cela ne permet pas, pour les investisseurs nationaux et internationaux, d'augurer un niveau de consommation globale se situant au-delà d'un seuil devant déclencher les effets escomptés (économies d'échelle, création d'un volume de richesses capable de finance les investissements, etc.).

- Les différents risques présentés par ces pays qui sont préjudiciables pour les investissements étrangers. Il s'agit des risques politiques (guerres, coups d'Etats récurrents, etc.), le manque d'indépendance de la justice, l'environnement réglementaire dont les textes ne garantissent pas souvent une célérité dans bon nombre de procédures administratives.

- Etc.

Le niveau de revenu de l'Afrique subsaharienne a pour corollaire un nombre élevé de personnes vivant dans la pauvreté. Ainsi, le pourcentage des personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté (monétaire) est supérieur ou égale à 41% dans dans la quasi-totalité des pays.

Carte N°4 : pourcentage de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté dans les pays de l'Afrique subsaharienne.


Source : www.indexmundi.com

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway