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La problématique de la vocation africaine de la RDC comme puissance politico- économique: état des lieux et perspectives

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par Augustin BWENGE KAHIMBI
Université de Goma - Licencié en relations internationales 2009
  

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II. 3. La rdc et la problématique de l'intégration régionale

La problématique de regroupement Etatique n'est pas une nouveauté en Afrique : elle a toujours été un enjeu majeur pour les pays africains. La plus part des auteurs, chercheurs travaillant sur ce point s'accordent à dire que le morcellement politique de l'Afrique est un frein à son développement économique. De ce constant, découle la nécessité et  ou l'impératif de réfléchir sur le concept de développement étatique sur le continent noir. Car pour le plus part, les théories relatives au développement étatique ont été élaborées par les chercheurs occidentaux. La construction de l'union européenne et des autres organisations supra nationales occidentales comme l'OTAN s'en inspirent largement à tel point qu'elles en deviennent le modèle. Cet archétype d'intégration régionale a inspiré la plus part des tentatives sur tout les continents, en Amérique latine et centrale, en Asie ou en Afrique et c'est, avec au tant d'échecs que demi- succès. En fait, beaucoup d'autres concepts en science sociales ou économique, l'intégration régionale a été mis en oeuvre telle quelle, selon le modèle de la construction européenne.66(*) C'est ainsi que pour l'Afrique, les différentes tentatives amorcées par l'élite politique ont été menées dans diverses directions.

Notre recherche sur ce point ne porte pas sur l'intégration régionale plutôt sur la réintégration régionale ou encore sur la RDC dans son appartenance aux organisations sous régionales d'intégration car c'est au niveau régional que l'on peut chercher à identifier un tel ou autre pays dans la configuration des Etats. Concrètement, le champ d'analyse se situe au phénomène de l'intégration de la RDC dans les ensembles régionaux africains.

La CEPGL, la CEEAC, la SADC, l'OUA devenu l'UA. Il est aussi à rappeler que, ce point nous a beaucoup intéressé parce que nous cherchons à montrer comment la RDC a semblé être absente dans les organisations internationales ou régionales à cause des différentes guerres qui l'ont rongé pendant une longue période ; où on a constaté de relations beluqueses avec ses voisins. C'est ainsi qu'en cherchant à se rétablir ou à revenir activement au sein de ses organisations, il s'avère important en vue de promouvoir le développement intégré et des échanges commerciaux et dont l'objectifs de toute ces organisations c'est le marché commun et l'union économique qui pourraient favoriser l'intégration régionale où la RDC devait tirer profit compte tenu de ses ressources et assume le rôle de leadership en Afrique centrale.

En effet, la problématique de la vocation africaine de la RDC comme puissance politico-économique n'est pas seulement un fait relevant de la situation interne du pays mais aussi elle dépend de la politique extérieur dans les organisations internationales africaines au sein des quelles un Etat peut profiter pour le rôle que la nature lui a offert.

Etant donné que la RDC aspire bien à un climat stable sur le plan national, sous régional, régional et mondial, la CEPGL qui jadis coïncidait avec les guerres civiles, massacre, génocide, violences, aussi les pays membres qui en a souffert pendant longtemps à travers les atouts que dispose ce géant d'Afrique centrale. Cette organisation devrait être la plus stratégique pour la stabilité de la région des grand lacs.

Parmi toutes les tentatives de la constriction d'intégration dans cette région, le choix de la CEPGL s'impose pour plusieurs raisons car le CEEAC regroupant plusieurs pays dont le Tchad, Cameroun, RCA, Gabon, Congo, RDC, Rwanda déjà retiré, Guinée équatoriale, Burundi et Sao Tomé et principe, est présenté comme une oeuvre personnelle du président Gabonais Omar Bongo, conséquence de sa tentative de s'instituer en véritable leader de l'Afrique centrale d'où la production de la CEEAC jusqu'à présent en terme d'effets intégrateurs est nulle.67(*)

II. 4. 1. Problématique de la multi adhésion de la RDC aux organisations internationales, sous régionales africaines

Une des problématique à l'adhésion aux organisations internationales par la RDC réside sur la façon de sortir ce pays de la crise dans la quelles il est plongée, serait de réaliser une intégration sur les communautés internationales. Pour ce pays, et en vue de devenir un interlocuteur à part entière dans le débat mondial, l'intégration apparaît pour la RDC la voie pour sortir de la crise. C'est pourquoi AHMED dit que : «  l'intégration renforce le pouvoir de négociation des pays concernés et les positionne comme des acteurs crédibles dans le champs économique mondial. L'intégration permet renforcement du pouvoir de négociation des pays concernés au moment où la régionalité des échanges mondiaux devient de plus en plus une réalité.

Parler d'une même voix permet de se faire entendre... Elle s'impose pour des raisons économiques, elle sera vu dans ce cas comme une stratégie de développement ». 68(*)

En effet, pour ce qui concerne les intégrations régionales de la RDC sont prêtes à s'y faire face car il ne faut pas oublier que le Congo est un des membres fondateurs de l'OUA, de laquelle a découlé l'union africaine. Elle n'a jamais renoncé à sa vocation africaine. Car toutes les institutions du Congo ont tout jour une disposition qui prévoit que pour l'unité africaine elle peut même se délecter d'une partie de sa souveraineté.

Le problème aujourd'hui se situe à deux niveaux.. Le premier cincerne tout ce qu'on a connu comme turbulence politico-militaire, avec des baltutièrement démocratique propre aux douleurs d'enfantements de la démocratie. A ce niveau la RDC s'accuse au regard du point de vu économique et sous régionales en afrique.

Ce qu'il y a également, et c'est un phénomène qui n'est pas propre au Congo dont la multi adhésion aux organisations internationales. La RDC est à la CEPGL, SADC, au COMESA et à la CEEAC. Si on dispose trop, il y a un saupoudrage d'énergie et de moyens susceptible de rendre ses actions inefficaces. Ce qui constitue là un problème. Mais il ne faut pas que la RDC renonce à son destiné. Elle a présidé la CEEAC, dont Joseph Kabila a été président de la République en exercice, depuis le sommet de Brazza ville, aussi président en exercice de la SADC de 2009 à 2010 à près avoir quitté le fauteuil de la CEEAC. La RDC devra avoir des initiatives à proposer pour marquer sa présence et contribuer à l'intégration africaine. En un mot, avec les difficultés conjoncturelles liées à tos les problèmes connus, elle doit maintenant s'orienter vers une démarche qui sélectionne là où elle doit, à notre avis, mettre tout les poids pour une plus grande efficacité.

Concernant la CEPGL s'inscrit dans un autre dynamisme, c'est celle là que nous devions citer, à savoir : le dynamisme du pacte de Nairobi sur la paix, la sécurité, la stabilité et le développement dans la région, dont la RDC est co-signateur. A titre de rappel, le Congo était le premier à avoir versé sa contribution d'un million de dollars pour le fonctionnement du secrétariat exécutif de la conférence sur la paix et sa stabilité en Afrique des grands lacs dont le siège est à Bujumbura.

La RDC avait aussi la présidence en exercice de la réunion de parlement d'Afrique des grands lacs à travers la personne de Christophe Lutundula Apala, 1e vice -président de l'assemblée nationale à l'époque jus qu'au mois de mars 2008. La CEPGL se trouve dans le tas des projets liés à la reconstruction de l'espace économique, financière, sociale et politique même, des grands lacs. Des efforts sont entrain de se déployés à l'heure actuelle dont les retombés sont de plus en plus positive car au cour de mois d'avril 2010, le gouvernement congolais ; Rwandais et Burundais ont décidé d'ouvrir les frontières de part et d'autres part joue et nuit, mais aussi ces gouvernements dans le cadre de la CEPGL sont entrain de travailler sur le projet d'intégration commun.

Le pacte de Nairobi est sous-tendu par onze protocoles, dont un protocole qui a trait aux questions financières et économique. La CEPGL est en fait la vocation naturelle pour la RDC.

La conférence sur le nord et le sud Kivu s'inscrit aussi dans la perspective de créer des conditions de paix dans l'Est du pays pour permettre justement à la RDC de jouer un rôle de leadership dans la mise en ordre de l'espace CEPGL, qui doit être un espace de développement pour le Congo, l'Ouganda, le Rwanda, la Tanzanie et d'autres pays, par ce que maintenant, la constellation comprend 10 pays touchants, dont même le Congo brazzaville.

* 66 P.o José SAMBWA,Notes de cours de PROBLEMES D'INTEGRATIONECONOMIQUE, cours inédit, L2RI-FSSAP-UNIGOM 2009-2010

* 67 GLELE-AHANHANZO M., introduction à l'organisation de l'unité africaine et aux organisations régionales africaines. Bibliothèque africaine et malgache, Paris 1986, p.52

* 68 SID AHMED A., Maghrb, quelle integration à la lumière des expériences dans le tire monde ? Revue tiers monde, t xxxII , n°129, janvier-mars 1992, p 87

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand