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Certification de gestion durable des forêts et efficacité socioéconomique des entreprises du secteur dans le bassin du Congo. Cas du Cameroun

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par Jonas NGOUHOUO POUFOUN
Université de Yaoundé 2  - Diplôme d'études approfondies/ Master II en sciences économiques 2008
  

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Section II : Méthodes de traitement et analyse descriptive des données

Dans la section précédente, nous élaborions encore le schéma complet qui nous a permis de passer des hypothèses aux indicateurs afin de palper l'information subtile pour la poursuite de notre démarche hypothético-déductive. Avant de passer au test empirique des hypothèses à partir de ces données, nous ne pouvons nous dispenser d'opérer une description des données obtenues ; et ceci après avoir présenté les méthodes et programmes utilisés pour le traitement de ces données.

II.1 : Méthodes de traitement des données

Dans cette rubrique, nous ferrons une brève revue théorique des méthodes et programmes, puis, nous présenterons ceux que nous avons utilisés pour notre travail.

II.1.1 : Revue des méthodes utilisées

Aujourd'hui, alors que plusieurs études s'orientent sur la prise en compte du social dans les pratiques de gestions forestières dans les zones tropicales, l'aspect des performances quant à lui, est peu exploré. Nous présenterons la méthode utilisée dans deux travaux que nous jugeons fondamentaux, et qui, d'une certaine manière, ressortent respectivement les deux aspects de notre étude. Notamment l'aspect responsabilité sociale des entreprises et l'aspect performance financière.

Pour ce qui est de l'aspect responsabilité sociale, nous citerons une fois de plus les travaux de MARTINET (2008), qui fait une évaluation de la mise en oeuvre des aspects sociaux des principes, critères et indicateurs de la certification du Forest Stewardship Council dans le cas des aménagements forestiers au Cameroun. Dans cette étude, elle se limite à la responsabilité externe des entreprises, et donc, elle traite de tout ce qui concerne les rapports entre l'entreprise et les riverains. Après avoir procédé à la collecte des données par des enquêtes sous formes d'entretiens retranscrits par prise de note avec les populations, les entreprises, et quelques membres de l'administration forestière, Elle les a traitées et analysées «  de manière simplifiée avec un tableau Excel ».

Pour ce qui est de la mesure des performances financières, La théorie économique regorge d'une panoplie d'instruments. Nous pouvons citer les méthodes paramétriques et des méthodes non paramétriques, l'indice de LERNER... Nous revenons sur les travaux de BOUSLAH K. (2008). Il utilise la certification forestière comme un indicateur de mesure de la performance environnementale et examine la relation entre la performance environnementale et performance financière le contexte canadien et américain. Dans son étude, il se pose comme question principale : le marché financier accorde t-il une «prime verte» pour les entreprises ayant adopté une telle initiative normative ? Pour répondre à cette question, il utilise une méthodologie événementielle qui permet de mesurer l'impact d'un événement, tel celui de l'adoption de la certification, sur la performance financière telle que mesurée par les rendements anormaux cumulés (RAC). Il utilise un échantillon de contrôle sélectionné en fonction de l'industrie (code SIC à 2 «digits») et de la taille (capitalisation boursière) comme référence pour les entreprises certifiées. Pour parvenir à mesurer cet impact de la certification sur les performances des entreprises, BOUSLAH fait du « Benchmarking » qui consiste à attribuer des scores (« benchmark ») aux entreprises pour les classer par ordre d'importance. Puis, il procède par études événementielles à deux étapes successives (MACKINLAY, 1997). La première consiste à estimer le modèle de marché financier pour chaque firme de l'échantillon. Le modèle de marché est décrit par l'équation suivante:

Où Rit est le rendement du titre de la firme i à la date t, Rmt est le rendement du portefeuille de marché à la date t, åjt est le terme d'erreur du modèle. Et Et á et â sont les paramètres estimés du modèle de marché

La deuxième étape consiste à calculer les rendements anormaux qui sont supposés refléter la réaction du marché suite à l'arrivée de la nouvelle information. Le rendement anormal est égal à la différence entre le rendement estimé et le rendement observé. Le rendement estimé représente le rendement qu'aurait du réaliser la firme si l'événement ne s'était pas produit. Il mesure les rendements anormaux en tant qu'erreurs résiduelles ou plutôt les erreurs prévues du modèle de marché.

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