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Identité et appartenance: temps et comput anthropologique chez R. E. Mutuza Kabe

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par Jean Francis Photios KIPAMBALA MVUDI
Université de Kinshasa RDC - Doctorat en philosophie 2012
  

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Calcul Intégral

v Primitive d'une fonction en rapport avec l'organisation sociale

Soit une fonction f définie sur un intervalle I. Si f est continue sur I, alors il existe une infinité de fonctions F qui admettent f pour dérivée. Ces fonctions F sont appelées primitives de f sur I, et notées de manière générale ?f(x)dx. Elles sont définies à une constante près, puisque l'on a vu ci-dessus que les fonctions constantes ont des dérivées nulles. Si F est une primitive quelconque de f, la primitive la plus générale de f est donc notée F + c, avec c constante arbitraire réelle, appelée constante d'intégration. Considérons par exemple la fonction f définie par f(x) = x2 pour tout x réel. Alors la fonction F définie, pour tout x réel, par F(x) = x3/3, constitue une primitive de f.

v Définition d'une intégrale face à la problématique de la cohabitation

 

Considérons une fonction f définie et continue sur un intervalle [a ; b]. Cette fonction admet donc une primitive F sur cet intervalle, définie à une constante près. On appelle alors intégrale de a à b de la fonction f le réel :

On peut remarquer que cette intégrale ne dépend pas de la constante d'intégration c. En effet, si G est une autre primitive de f, telle que G(x) = F(x) + c pour tout réel x, alors G(b) - G(a) = F(b) - F(a).

La variable x introduite dans l'écriture de l'intégrale est totalement arbitraire, et peut être remplacée par la lettre u, t, etc.

§ 3. Corrélation et correspondance entre l'identité et l'appartenance face aux propriétés d'une intégrale et stratégies de cohabitation

De l'Être-Identité au Temps-Appartenance, on ne peut que prendre le chemin de marche d'une échelle vers une montée dont l'escalade est embrumé et embrouillé des concepts tels que Élément, Etant, Individu, Devenir, Pouvoir, Espace, Développement, Langage, Culture, Contrat, Société, Condition, Histoire, Croyance, Tradition, Ethique, Coutume, Norme, Structure, Politique, Etat, Besoin, Economie, Egalité, Liberté, Choix, Démocratie, Intégration... qui constituent une fonction continue. Soit f une fonction continue sur un intervalle I. Pour tous réels a, b et c de I, on a :

 
 

Cette relation est appelée relation de Chasles. Soient f et g deux fonctions continues sur un intervalle I. Pour tous réels a et b de I, et pour tous réels quelconques á et â, on a :

Cette relation traduit la linéarité de l'intégration. Et, c'est grâce à elle que nous avons maintes fois expliqué ce qu'il faut entendre par la raison ambiante. Et nous nous sommes longuement appesanti, dans la présente partie, sur la fonction que les poèmes dynastiques avaient assignée à la royauté, à la vache et aux tambours(659(*)). Ce fut une question des valeurs morales que la poésie dynastique du Ruanda défend. La pentatonique des poèmes et l'appartenance dans l'ordre exponentiel, la durée diatonique des poèmes et l'appartenance politique et juridique de tout genre paraissaient très complexe si on les prenait un à un. Mais l'ensemble en est fort simple.

Le mythe d'appartenance est le seul moyen dont l'action soit mal assuré, qui hésite et tâtonne, qui forme des projets avec espoir de réussir et la crainte d'échouer. C'est le seul aussi qui démontre l'animosité de la force des armes. Le reste de la pensée sonne le glas de l'appartenance forcée. Il y a alors question de l'historicisme chez Mutuza, il y a aussi la question de la concentricité des thèmes des poèmes et continuité de ð dans les poèmes dynastiques. Cela nous a directement conduit à la prédiction et à la critique du Mythe Hima-Tutsi. Pour y arriver il nous fallait passer par l'ingénierie sociale chez Mutuza. Celle-ci a favorisé l'éclosion de la théorie de la communication et de la compréhension du Mythe Hima-Tutsi. Sans jamais nous lasser, nous avons dû nous déployer pour structurer les discours de Mutuza aux Tutsi. Ce qui manque jusqu'à ces jours dans les textes philosophiques. Il était question des Tutsi et l'appartenance. Dans ce contexte il était nécessaire de trouver l'élément culturel de l'identité des Hima-Tutsi. La vache qui constitue cet élément culturel de l'identité devrait elle aussi avoir son identité.

Quelle est alors l'identité de la vache comme élément culturel de l'identité des Hima-Tutsi ? C'était très facile de le comprendre. C'est la domination qui en est l'identité. L'aspect essentialiste de la description de la domination et de la soumission imposait un autre problème : celui de l'intégration. De là il fallait des règles d'intégration, le calcul de l'intégral s'imposait parce qu'il était nécessaire de trouver la primitive d'une fonction, trouver la définition de l'intégral et ouvrir aux propriétés d'une intégrale afin de pouvoir reconnaître la raison ambiante. Nous n'avons qu'à nous résumer pour définir cette raison ambiante et sa critique en termes précis. C'est une réaction défensive des deux sociétés contre ce qu'elles pourraient y avoir de déprimant pour les individus, et de dissolvant pour la société, dans l'exercice de l'intelligence.

Terminons par ces remarques, pour prévenir des malentendus. Quand nous disons qu'une des fonctions des poèmes, telle qu'elle a été voulue par le poète, est de maintenir les chaînes cycliques de l'octave de la vie sociale, nous n'entendions pas par là qu'il ait solidarité entre cette poésie et la morale tutsie. L'histoire témoigne du contraire. L'avoir a été toujours le propre du Mwami. Roi 1, Dieu 2, Race 3, Archer 4, Vaches 5, Guerre 6, Pluie 7, (Roi 8) forment cette chaîne cyclique. Ces éléments nous ont permis de mener une étude sérieuse dans le cadre de la géométrie philosophique. L'appartenance étant une étude de théories des ensembles, une mathématisation de La Problématique du Mythe Hima-Tutsi était donc obligatoire.

Mais l'exégèse contemporaine et politicienne (de 1+4, transition de la RD Congo) et du courant congolopessimiste et opportuniste ont donné à Mutuza un vêtement qui le dessert. En réalité, Mutuza n'avait pas à ce point formalisé son épistémologie et, si on la reprend de cette dernière décennie, on lui trouve au moins la possibilité d'une autre direction, d'une autre in-tentio. Une théorie de la connaissance ne pouvait en ce temps là être développée, et l'esquisse implicite qu'en donne Mutuza est évidemment insuffisante par rapport aux outils que depuis lors on a raffinés. Mais si l'on se place du côté de celui-ci, à l'intérieur d'une anthropologie existentielle, ses arguments prennent une autre coloration, qui ne sont ni univoques, ni philanthropiques, ni idéels.

Comme dans la théorie des ensembles, une preuve a priori par les effets exclus, ils se présentent à la manière d'une recherche d'antinomies dans le concept, d'antinomies qui les rendraient impossibles au réel. Ils deviennent alors sinon valables, du moins légitimes. Raisonnement non positif, dogmatique, intuitionniste, qui cherche à exclure seulement l'exclusion, et qui y parvient, les arguments célèbres sont destinés, dans leur consistance concrète de 2004 (date du La Problématique du Mythe Hima-Tutsi) à montrer la force des armes comme étant un orgueil insensé et à détecter la spécificité logique d'une appartenance. L'interprétation ambitieuse des antagonistes politiques sont donc, pour l'historien, une simple erreur sur Mutuza.

Celui-ci ne prétend d'ailleurs pas que tout Hutu soit Congolais ni que tout Tutsi ambitionne devenir Congolais par la force des armes, il refuse seulement l'argument de l'ancienneté résidentielle au Congo- Kinshasa.

Nous trouvons alors plus d'ouverture sur plusieurs significations selon des alternatives formellement vraies. On voit là le comportement d'un nouvel Anselme de Cantorbéry qui, priant déclare : Si on pouvait penser meilleur que Toi, ça serait la créature qui jugerait le Créateur, et ce blasphème est un illogisme. En fait, Mutuza ferme implicitement les colonialismes antérieurs et n'ouvre pas le schéma néo-darwinien des spécialistes chercheurs et intellectuels qui ont siégé au Cap malgré la réputation de leurs concepts de citoyenneté transfrontalière, de la diaspora, de la méritocratie, etc.

Le texte de Mutuza ressemble à la prière de Anselme, il a la structure d'une parole aux Tutsi et non d'une parole sur les Tutsi. Il désigne ces derniers comme ceux qui ne se suffisent pas et c'est le détourner que de le lire comme une proposition séparée.

Si Musey a promu la pensée sauvage qui n'est pas la pensée des sauvages sans être sauvage, c'est fut un débat qui se déroulait à l'intérieur du champ de la science coloniale et auquel il serait an-épistémologique de mêler Mutuza. Musey traite les faits dans l'archéologie du savoir et Mutuza dans l'histoire du savoir. Lorsque Ngoma Binda, en son article (La formation civique et politique comme préalable de la démocratie, Réflexion à partir du cours de `Civisme et Développement' dans l'Enseignement Supérieur et Universitaire du Zaïre) souligne l'impossibilité d'une philosophie du Civisme et Développement dans les textes de Mutuza, cela est inexact car il est bien évident qu'il se meut dans le quid sit et non dans l'an sit.

La Problématique du Mythe Hima-Tutsi est un discours esquissant une philosophie : l'appartenance s'enquiert de l'origine d'un peuple et remonte sans peine à l'Etat Nation, société globale actuelle dont toute société découle par causalité comme par hiérarchie.

On voit chez Mutuza que l'étude de la structure intégratrice de l'identité correspond à la théorie de système de l'appartenance dont le schéma est:

ETRE = IDENTITE

Élément

Etant = Individu

Devenir = Pouvoir

Espace = Développement

Langage = Culture

Contrat = Société

Condition = Histoire

Croyance = Tradition

Ethique = Coutume

Norme = Structure

Politique = Etat

Besoin = Economie

Egalité = Liberté

Choix = Démocratie

Intégration

TEMPS = APPARTENANCE

* 659 Nous prenons la linéarisation dans son sens informatique dont la graphique constitue la méthode de lutte contre l'aspect en marches d'escalier, ou crénelage, d'éléments graphiques tels que les diagonales, les courbes et les cercles. Le crénelage se produit lorsque la résolution du milieu de sortie est trop grossière pour que l'image qui s'y projette apparaisse sous forme de lignes douces et continues. La méthode la plus simple pour lutter contre ce phénomène consiste à augmenter la définition du milieu de sortie. Une autre approche consiste à utiliser des routines de linéarisation qui estompent l'aspect dentelé en ombrant ou en colorant les pixels voisins, de façon à atténuer la transition entre noir et blanc (ou entre deux couleurs) et à la rendre moins visible.

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984