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Incidence de l'inflation sur la croissance économique au Burundi: une vérification empirique à  l'aide d'un modèle à  correction d'erreurs ( 1980- 2008 )

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par Jean- Marie Vianney BAKANIBONA
Université du Burundi - Licence en économie politique 2010
  

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III .1.1.2. Présentation des variables indépendantes

Ces variables sont au nombre de trois : l'indice des prix à la consommation, la masse monétaire au sens large et le taux de change auxquelles on associe le terme d'erreur.

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III .1.1.2.1. L'Indice des prix à la consommation (IPC)

L'indice des prix à la consommation reflète la variation des prix au cours de la période considérée. Son taux de variation au cours de la période donnée correspond au taux d'inflation. L'IPC est l'instrument de mesure de l'inflation le plus courant et il dénote les variations du coût d'acquisition par un consommateur moyen d'un « assortiment » donné de biens et services.

Comme nous l'avons évoqué à la fin du premier chapitre, un taux d'inflation élevé peut conduire à un ralentissement de la croissance économique et partant la diminution du produit global.

III.1.1.2.2. La masse monétaire

Selon la théorie quantitative de la monnaie, une augmentation de la masse monétaire entraîne une hausse des prix. Beaucoup de travaux économiques ont révélé une relation de « cause à effet » entre la masse monétaire et l'inflation. La masse monétaire agit indirectement sur le niveau de l'activité économique.

Au Burundi, les agrégats monétaires les plus usuels sont de deux ordres : M1 ou masse monétaire au sens strict renfermant la circulation fiduciaire et les dépôts à vue, puis M2 qui ajoute à M1 les quasi-monnaies. Il convient alors de préciser que la régression portera sur l'agrégat M2.

III .1.1.2.3. Le taux de change

De façon générale, le taux de change est un prix qu'il faut payer pour acquérir des monnaies étrangères et, par leur biais, pouvoir acquérir des marchandises à l'étranger. Pour pallier à la variabilité fréquente des taux de change des différentes monnaies, l'on considère souvent le taux de change multilatéral appelé « le taux de change effectif réel ».

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Le TCER indique donc le rapprochement entre la monnaie des pays partenaires retenus. De plus, il établit une relation entre les différentiels existant entre le taux d'inflation domestique et le taux d'inflation étranger (composite).

Il existe donc une relation négative entre le niveau du taux de change et le niveau du taux d'inflation. Une telle situation exerce une influence indirecte sur le niveau de l'activité économique d'un pays.

III.1.1.2.4. Les erreurs de spécification

Les facteurs influençant le niveau du PIB sont multiples. L'existence d'autres variables ayant des effets positifs ou négatifs sur cette variable dépendante nous pousse donc à prévoir un terme d'erreurs représentant l'ensemble de ces éléments non considérés par notre analyse.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld