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La problématique de la gestion des ressources naturelles de la communauté rurale de Ndiaffate

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par Abdoulaye Sène
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Maà®trise 2010
  

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II - II : La dégradation des sols

Les données géologiques, les facteurs géomorphologiques et les facteurs climatiques sont les principaux responsables de la dégradation des formations pédologiques. Il faut y inclure l'action de l'homme dont l'activité peut jouer un rôle direct ou indirect dans la dynamique des écosystèmes.

Les sols dans la Communauté Rurale de Ndiaffate ont subi une forte dégradation surtout au nord et au centre. Les aspects les plus visibles de ce phénomène sont l'érosion hydrique, l'érosion éolienne, la salinisation et l'acidification.

Les parties les plus affectées étant celles bordant la ria et ses bolongs. A l'instar du bassin arachidier, la Communauté Rurale est dominée par les sols ferrugineux tropicaux à très forte érodabilité et à faible stabilité structurale avec une forte teneur de sable. Ces sols ont une grande pauvreté biochimique, de couleur beige avec un lessivage d'argile. On trouve aussi des sols hydromorphes et vertiques et des sols hydro morphes à gley salé constituant les tannes vifs, sableux ou argileux (PRAE 1997).

II - II - 1 : l'érosion hydrique

Le facteur le plus général est la pluie. Cependant dans la partie bordant la ria, l'attaque des sols par l'eau salée en marée haute est aussi visible.

Ainsi nous allons étudier l'érosion hydrique du fait de la pluie et du fait aussi des eaux marines.

II - II - 2 : l'érosion pluviale

Les eaux de pluie au niveau du sol s'infiltrent ou ruissellent. L'infiltration dépend des états de la surface, de l'intensité, de la durée et de la fréquence de la pluie.

Pour l'état de la surface, (Roose, 1972) cité par (Ndour, 2001) affirme que la disparition du couvert végétal entraîne la dégradation de la structure du sol et intensifie le ruissellement qui peut atteindre 15 à 40% du volume pluviométrique.

Ainsi la sécheresse, lorsqu'elle se prolonge avec comme effet la réduction de la couverture végétale, affaiblit la protection du sol, augmente le ruissellement, diminue l'infiltration, donc le stock d'eau utile aux plantes.

S'il est commun de distinguer dans les manifestations de l'érosion pluviale le « splash » et le ruissellement, on retiendra que le ruissellement est la manifestation la plus visible dans la Communauté Rurale de Ndiaffate.

Le « splash » ou érosion de rejaillissement se produit lorsque la pluie, par sa force, arrache les particules de sol sous l'effet de l'énergie cinétique des gouttes de pluie. (Rognon 1994)

Le ruissellement se déclenche dès que le sol ne parvient plus à absorber la pluie. Il peut être un ruissellement en nappe, en rigole ou en ravine.

Photo 2 : érosion par ruissellement activée par la présence de microfalaises sur le tanne nu à Bill Peulh

Cliché Abdoulaye Sène (2007)

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