WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La problématique de la gestion des ressources naturelles de la communauté rurale de Ndiaffate

( Télécharger le fichier original )
par Abdoulaye Sène
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Maà®trise 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAPITRE II: les manifestations de la dégradation

II - I : La dégradation des ressources hydriques

Les ressources hydriques de la Communauté Rurale de Ndiaffate sont constituées par le réseau hydrographique du Saloum et les mares d'une part, des nappes souterraines d'autre part. La dégradation a touché ces réserves.

II - I -1 : La dégradation des eaux de surface

Les eaux de surface sont constituées du système des bolongs du Saloum dont le marigot de Vélor qui s'étend jusqu'au centre de la Communauté Rurale dans la forêt classée de Keur Makhtar, d'une douzaine de mares temporaires et le cours temporaire du Kodiolel qui part de Bill Bambara en descendant vers le sud en direction de Dabane et Keur Sidy.

Le bras de mer du Saloum au niveau de la CR et le marigot de Vélor ont un taux de salinité très élevé. Déjà à la latitude de Sokone plus au Sud, Marius (1977) relève 100g/l ce qui est 2 à 3 fois supérieur à la salinité de la mer. Ce taux élevé est peut-être la cause de la disparition de la mangrove du territoire de la communauté rurale. C'est ce qui ressort du rapport de l'association WAME (2005) pour expliquer l'échec de la réintroduction des palétuviers à Bané Soutoura.

Les mares ont été atteintes par l'ensablement. Elles sont donc pour la plupart de dimension restreinte et gardent peu d'eau pendant la courte durée de l'hivernage.

Cette situation oblige les paysans et les éleveurs à recourir aux forages et aux puits pour les besoins domestiques et l'abreuvement du bétail.

II- I - 2 : la dégradation des eaux souterraines

Les nappes souterraines sont atteintes par les puits traditionnels, les puits améliorés et les forages. La baisse de la nappe phréatique consécutive au déficit pluviométrique a fait que les puits traditionnels ont tari et les paysans n'ont plus les moyens d'atteindre la nappe par leurs propres techniques et beaucoup de villages souffrent du manque d'eau.

C'est le cas de la plupart des villages du nord de la Communauté Rurale, de Bané Soutoura à Campement Ibou Dramé au nord-est. Les puits améliorés plus profonds, forés avec l'aide de l'Etat, des ONG ou des organismes de développement sont parfois pollués par le sel a concurrence de 0,1mg dans les régions centrales où est localisée notre zone d'étude avec parfois 350 à 400mg/l.

Si les forages de Koutal, Kossy Atlanta, Thioffior, Sanctuaire et Ndiaffate fonctionnent encore, celui de Kounkoudiang est totalement hors service parce que saumâtre. Keur Waly, Keur Kibry, Keur Djime ont des problèmes d'eau. La zone sud autour de Bandoulou ne connaît pas encore ces problèmes liés au sel.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire