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La problématique de la gestion des ressources naturelles de la communauté rurale de Ndiaffate

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par Abdoulaye Sène
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Maà®trise 2010
  

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III-I- les impacts de la gestion étatique

L'Etat et ses différents démembrements ont a leur charge la préservation et la réhabilitation des ressources naturelles. Il s'agit ici de tenter de mesurer l'impact des différentes actions entreprises sur ces ressources en vu de les conserver ou de les réhabiliter.

III-I-1 sur les ressources hydriques

- Pour les eaux de surfaces

L'Etat a bien une politique de bassins de rétention et de lacs artificiels auprès du Ministère de l'Environnement de la Protection de la Nature, des bassins de rétention et des lacs artificiels, mais les réalisations ne concernent pas encore la CR de Ndiaffate ni même le département de Kaolack, de sorte que la gestion étatique n'a pas encore d'impacts sur les eaux de surfaces.

- Sur les eaux souterraines

L'action de l'Etat s'exprime à travers un programme de forages pour l'exploitation des nappes profondes. Sur les 08 forages de la CR., 02 sont atteints par la salinité. Sur les 6 qui restent au moins 3 autres ont des signes inquiétants. Pour le réseau de bornes fontaines, du fait de l'arrêt de 2 forages, 82 bornes fontaines sont non fonctionnelles.

III-I-2- sur les sols

L'action de la gestion étatique et de ses stratégies de réhabilitation des sols dans la CR concerne la récupération des sols salés et acides et le phosphatage de fond.

- La récupération des sols salés

Les projets PRASS1 et PRASS2 avec l'introduction d'Atriplex lentiformis, Tamarix aphylla, Distichlis spicala, sur le plan de recherche, ont été d'un grand apport : Même si Atriptex lentiformis a présenté un taux de mortalité élevé, Tamarix aphylla a eu un bon comportement. Distichlis spicata a eu un comportement mitigé.

C'est la phase de passage des résultats de la recherche à l'utilisation par les organismes de développement qui pose problème, la station aujourd'hui semble piétiner par manque de financement.

Pourtant Tamarix aphylla var erectus s'adapte bien aux sols salés acides avec un taux de survie de 62% dans le village d'application.

La technique des diguettes de rétention de l'eau de pluie pour lessiver les sels solubles des tannes associés au Tamarix aphylla var erectus devrait pouvoir être une solution pur inverser la tendance dans la progression de la salinité à Ndiaffate.

Le phosphatage de fond

L'intérêt devrait être expliqué au paysan. On a vu que le manque d'information a fait que les sacs distribués ont été laissés dans les concessions. Partout l'effort de l'Etat dans la fourniture de ce phosphate est louable. Puisque c'était là la solution pour refaire les sols dégradés par la monoculture de l'arachide.

L'extension de surfaces emblavées pour la culture.

C'est une conséquence de la loi sur le domaine national, la loi 64-46 du 17 juin 1964, qui a bouleversé le système traditionnel d'acquisition et d'exploitation des terres.

La facilité d'accès du fait que cette loi établit le Conseil Rural comme ordonnateur de la distribution des terres a permis à beaucoup de citadins et d'autres personnes étrangères au terroir d'accéder à la terre pour des opérations ponctuelles de cultures.

Cette situation est aggravée dans le cas de la CR Ndiaffate par les distances réduites avec la grande ville de Kaolack.

Ces nouveaux propriétaires, n'ayant que le profit comme objectif, ne respectent pas souvent les normes de conservation du paysan attaché à sa terre.

Les défrichements de ces dernières années à Ndiaffate de l'avis des paysans sont excessifs par rapport au rythme des années 1970.

- Sur la végétation

Le paysan, nous l'avons vu, par un choix délibéré a épargné certaines espèces qui ont formé des parcs dans leur terroir.

Aujourd'hui, les arbres sont décimés par la sécheresse et beaucoup ne régénèrent plus la pratique paysanne aussi connaît un essoufflement du fait de la pression démographique sur les terres et de la loi sur le domaine national qui exproprie littéralement les paysans.

Cette situation est compliquée par l'ancien code forestier qui exerçait un droit sur les arbres aussi bien du domaine forestier, que des champs de culture.

La nouvelle politique forestière devrait avec sa volonté d'intégrer l'arbre au système agraire, pouvoir inverser la tendance.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon