WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Mémoire sur les barrières à  l'entrée des banques étrangères en Suisse

( Télécharger le fichier original )
par Laura Desboeufs
Université de Neuchàątel ( Unine ) - Master en sciences économiques développement international des affaires 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

INTRODUCTION

Dans l'exercice de ses fonctions, la banque multinationale est soumise à un certain nombre de réglementations. Elle doit non seulement respecter les lois bancaires de son pays d'origine, mais elle a aussi l'obligation de se conformer à la législation suisse. En dehors de la réglementation, les banques étrangères doivent aussi respecter des impératifs économiques, financiers et politiques, et exploiter au mieux les opportunités présentes sur le marché suisse. Pour elles, cela dépend de la façon dont l'établissement bancaire est installé.

Dans la première section nous ferons un bref aperçu de la place financière suisse et tenterons de comprendre pourquoi les banques étrangères sont si nombreuses dans ce pays. Nous définirons dans la deuxième section les différentes formes d'implantation étrangères en suisse et leur stratégie. Ensuite, nous verrons à quelles barrières à l'entrée ces banques se heurtent avant de s'implanter sur le marché suisse et enfin comment ces barrières peuvent être améliorées pour diminuer la concurrence étrangère faite aux grandes banques suisses.

REVUE DE LITTERATURE

L'ENVIRONNEMENT REGLEMENTAIRE

Selon Meier et Schier (2005, p.47), « l'activité bancaire est ultraréglementée : s'il existe une certaine uniformité en terme de contenu et d'exigence dans les grands pays industrialisés, il en est tout autrement dans les pays émergents qui sont pourtant aujourd'hui des lieux d'implantation potentiel ». L'impact de la représentation bancaire sur le choix de la forme de représentation semble presque évident dès lors qu'elle détermine les conditions d'exercices de l'activité bancaire.

Dalen et Olsen (2003), Calzolari et Loranth (2005) et Harr et Ronde (2005) indiquent que d'un point de pue réglementaire, il existe une différence significative entre la succursale et la filiale. En effet, pour l'établissement d'une succursale, la banque mère doit se conformer à la réglementation du pays d'origine tandis que pour la filiale, qu'elle soit une création ou l'acquisition d'une autre banque locale, c'est la réglementation suisse qui s'applique. Dans le cadre de notre recherche, nous considérons que l'environnement réglementaire suisse se caractérise par des formalités administratives (barrières à l'entrée) dont l'accomplissement constitue un préalable à tout exercice de fonction pour une banque étrangère.

Hypothèse 1 : Les barrières à l'entrée des banques étrangères en suisse ont un impact sur les formes d'implantation.

Cerutti et al. (2005) indiquent que les restrictions imposées aux banques multinationales, aussi bien par le pays d'origine qu'en Suisse, affectent négativement et significativement le choix de la forme d'implantation de la banque. Ainsi, les barrières à l'entrée ont un effet négatif (même s'il est beaucoup moins significatif) sur l'établissement des succursales. Ce qui implique que les restrictions sur les succursales n'incitent pas les banques à adopter cette forme organisationnelle. Ce résultat s'explique par le fait que la succursale étant souvent une « de novo banque », pour contourner ces barrières, les banques étrangères s'implantent dans « le pays d'accueil » par le biais de filiales en rachetant des banques locales. (C'est moins le cas en suisse). Cependant, les auteurs expliquent que « les restrictions appliquées à l'activité bancaire semblent sans impact significatif sur la forme de représentation des banques étrangères, ce qui n'est pas surprenant puisque, la plupart du temps, les mesures restrictives s'appliquent à la fois aux banques domestiques et à leurs homologues étrangères ».

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery