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Perception de la qualité des services offerts dans le secteur bancaire congolais

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par Hermann NGHY BAVUTULA
Institut supérieur de commerce de Matadi RDC - Graduat en marketing 2012
  

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1.2.7. LES FACTEURS A PRENDRE EN COMPTE DANS LE MARKETING DES SERVICES

Une activité de service est assez difficile à agir car elle dépend de nombreux facteurs. Ainsi, lorsqu'un client se rend dans une agence bancaire pour obtenir un prêt, il rencontre sur place d'autres clients venus pour le même ou d'autres services, il voit un environnement composé d'un bâtiment, d'un décor, d'un mobilier, etc.

El entre en contact avec le personnel de la banque. Dans les coulisses, tout en système d'organisation et de production soutient la partie visible du service rendu.

Le Marketing des services exige en réalité trois types de Marketing : externe, interne et interactif.

1. Le Marketing externe : elle décrit le travail classique de préparation du service, de fixation des prix, de distribution et de communication.

2. Le Marketing interne : l'entreprise doit former et motiver l'ensemble de son personnel dans l'optique de la satisfaction du client.

3. Le Marketing interactif : ici la qualité du service perçue est étroitement liée à l'interaction acheteur (vendeur, le client ne juge pas seulement la qualité technique du service, mais également sa qualité fonctionnelle.

Le travail d'équipe joue un rôle essentiel en déléguant de l'autorité du personnel en contact avec le client, on développe la réflexibilité du service de manière à mieux résoudre les problèmes, à davantage impliquer les employés et à favoriser le transfert de connaissance. C'est là que réside la faiblesse des services trop standardisés : si l'on gagne en productivité, on prend en qualité de contact avec le client, ce qui peut nuire à la qualité perçue.

1.2.8. LES ELEMENTS DU MIX MARKETING DANS LE SECTEUR DE SERVICE

Tout comme dans les autres secteurs, le mix marketing concerne le produit, le prix, la promotion et la distribution.

A. La politique « Produit »

La capacité stratégique d'une banque à oeuvrer en matière de produit passe par l'innovation. Malheureusement l'innovation d'un produit bancaire se heurte à deux obstacles majeurs :

1. Le cadre réglementaire établi par la loi ne permet pas de tout faire.

2. L'impossibilité pour la banque de breveter et protéger le concept du produit innovant (hormis le non commercial).

Malgré ces limites, une banque peut tirer un avantage concurrentiel, même temporaire, d'une innovation. Une pratique courante consiste à combiner des produits déjà existant au sein de la gamme on parle de packages.

L'autre levier d'innovation pour les banques a été d'étendre leur métier à celui d'assureur. En soi, il ne s'agit pas d'une révolution car les banques ont une bonne maîtrise de l'assurance à travers l'association.

Systématique d'une assurance à certain contrat, dont le prêt immobilier ou l'assurance des moyens de paiement, deux produits incontournable de l'offre bancaire.

D'abord relevant d'offres séparées, le crédit auto et l'assurance auto sont maintenant proposés ensemble. L'avantage de cette innovation de pratique pour le financement d'un véhicule.

B. La Politique « Prix »

La tarification bancaire repose sur 4 modèles : la gestion du compte, la consommation de service par les clients, le « Float » sur les dates de valeur, les taux d'intérêt. La tarification des services a une dimension particulière dans le contexte actuel de forte concurrence entre les banques.

1. Maximiser sur le long terme le profit

Le profit est alors établi sur un ensemble de produit et de service et non sur un seul.

2. La prise en compte de l'élasticité prix des produits-services

En banque comme ailleurs, certains produits ont un volume élastique à l'évolution de prix. Il existe des services dont la demande varie peu selon une hausse ou baisse de la tarification, des services inélastiques tels que l'opposition sur chèque, les frais de rejets de chèque, etc.

D'autres sont très élastiques, c'est le cas des abonnements aux cartes bancaires de paiement. Ainsi, il est d'usage de cibler les hausses de tarifs sur les produits peu élastiques.

C. La Politique de communication

1. La communication de l'image

Sans être le facteur déterminant, l'image est un facteur d'influence du choix d'une enseigne par un prospect. La publicité est un outil de premier choix qui véhicule l'image d'une enseigne bancaire.

Compte tenu de la méfiance latente des clients, le ton adopté dans les messages est de première importance. La décision d'aujourd'hui est d'ordre relationnel.

A quelques exceptions prêtes, les slogans écartent délicatement la question qui pourrait faire fâcher : l'argent... ! Et privilégient la mise en valeur de la relation banque - client.

2. Le Marketing direct

Dans une logique de conquête de client, l'enseigne de banque recourt au Marketing direct. Les outils privilégies sont le mailing et la téléprospection. La clientèle doit être systématiquement prospectée par ces outils, par rendez-vous, d'où une place plus importante accordée au travail commercial.

La tendance du Marketing direct bancaire est le développement de centres d'appel. Ils viennent en complément du minitel, de l'Internet et des banques par téléphone. Leurs fonctions sont légèrement différentes. Ils n'ont pas pour objet de devenir un canal de distribution, mais s'occupent plutôt de la relance téléphonique, des prises de rendez-vous pour les changes de clientèle, de fournie des documents, de centraliser les appels téléphoniques.

D. La politique de Distribution

La proximité de l'agence est un facteur discriminant entre les enseignes, et ce avant l'image véhiculée à coup de campagnes publicitaires. Ce comportement est la conséquence de l'évolution du marché de la banque de détail : concentration des enseignes, universalité des offres de services et de produits qui permettent peu de différenciation pour le client.

1. Objectif de la banque multi canal

· Pour le client :

- Plus de liberté dans le mode de consommation des produits et services bancaires ;

- Plus de confort, facilité d'utilisation des canaux interactifs ;

- Qualité améliorée par la fiabilité et rapidité des traitements courants à faible valeur ajoutée ;

- Continuité dans le suivi des contrats.

· Pour la banque :

- Plus de disponibilité des commerciaux ;

- Plus d'efficacité dans le contact client ;

- Plus de contact utile à l'initiative de la banque ;

- Plus de productivité grâce au pilotage précis de l'action des commerciaux.

Avec cette stratégie, la banque peut fidéliser sa clientèle et augmenter sa part de marché.

2. Internet

L'Internet est actuellement le troisième relais de contact entre le client et sa banque, derrière l'agence et l'automate.

3. Banque en ligne

La rentabilité de la banque en ligne est difficile à mesurer. La raison est technique : il est facile de mesurer le CA/client, mais la mesure des coûts de distribution est difficile, le client utilisant plusieurs canaux. Il y a complémentarité des carneaux : L'Internet ne s'est pas substitue à l'agence. Les clients ne se pas répartis sur les canaux, au contraire, l'agence n'est pas déserte par les usagers des services en lignes.

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe