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Impact de la politique fiscale sur le développement local des zones forestières en République Centrafricaine

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par Jude Alex César SONGUET
Université de Bangui - Maà®trise en sciences économiques option économie rurale 2010
  

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2.2.2- Défis et suggestions Politique.

La réforme de la politique fiscale appliquée dans les zones forestières en faveur de leur développement en 2008, est à l'origine de nombreuses évolutions politiques mais, elle présente aussi certaines limites qui entravent le processus du développement local (DL) dans les zones forestières (ZF). Elle permet seulement de limiter la gestion déficitaire orchestrée par l'incapacité de certains maires, gestionnaire des politiques de planification du DL. Cependant, ces effets positifs restent embryonnaires sur la question de volonté politique en matière de financement des différentes actions du DL et demande une certaine réforme.

Cette réforme politique devrait en particulier toucher au maximum les actions menées par le CAS-DFT. Celui-ci doit en effet, orienter ces actions vers les réalisations d'ordre social comme son nom l'indique.

Le CAS-DFT, devrait par conséquent être un levier important pour le DL des ZF, grâce à son dynamisme, son autorité locale et l'appui desdits comités afin de corriger les imperfections accumulées au niveau de ces communes bénéficiaires. Les actions ou les projets entrepris par celles-ci ou par les présidents de chacune des délégations spéciales (DS), doivent majoritairement provenir de leurs initiatives si ceux-ci ne sont pas en mesure de le faire.

Le non financement des projets entrepris au niveau des communes relève d'une part de la responsabilité du CAS-DFT et des comités mis en places. D'autant plus, qu'ils savent pertinemment et maîtrisent les raisons pour lesquelles ces différents projets ne sont pas financés d'après les nouveaux critères de financement. Etant donné qu'ils les maîtrisent, celles-ci devraient donc être un atout favorable pour les communes d'entreprendre plusieurs projets suite au soutient qu'ils leur apportent.

Un renforcement significatif devrait également touché en particulier, les capacités techniques, institutionnelles et opérationnelles locales (communautés villageoises riveraines, mairies, administrations publiques locales, ONG locales, etc.). Les acteurs locaux (AL) ne se sont pas encore formés et bien préparés suffisamment pour cette réforme. Ils manquent des capacités requises pour assumer les responsabilités qui leur sont dévolues par cette réforme. Faire une réforme ne suffit pas, elle doit être suivie d'un processus de renforcement des capacités et d'appui aux accompagnements.

De plus, bien que la politique fiscale octroie diverses sortes d'avantages fiscaux aux communautés villageoises proches de forêts en exploitation, par la redistribution des parts affectées, seul le pourcentage des deux taxes forestières à été codifié dans un cadre juridique suffisamment détaillé et spécifique. Ceci limite le processus du DL par le manque de transparence et demande peut être une évaluation globale des avantages qui leur sont attribués afin d'asseoir à nouveau l'équilibre social et favoriser le développement du secteur.

En fin, Pour que cette politique soit favorable au DL des ZF, un dynamisme de renforcement dans les relations entreprises par les différentes institutions impliquées dans le processus du développement local des zones forestières doit être entrepris. En relation à ces préoccupations, les actions suivantes seraient donc souhaitables à mener :

Ø Un appui a la mise place et au fonctionnement régulier de toutes les institutions précitées ;

Ø Une facilitation des réunions de concertation entre elles;

Ø Une interface entre les AL et centraux ;

Ø Une conception participative des plans de développement local des communes concernées;

Ø Une présentation, discussion et validation communes des plans de développement local;

Ø Un accompagnement dans les négociations avec le comité de validation des projets, et dans la recherche de fonds auprès des autres bailleurs de fonds.

En somme, l'analyse des effets de la PF sur le DL de la commune de NGOTTO et celle des autres communes environnantes à donc permis de conclure que la politique fiscale appliquée dans les zones forestières peut être considérée comme un instrument utilisé par l'Etat en vue de garantir une gestion équitable. Cependant, ces effets positifs demeurent encore embryonnaires sur le plan politique en matière du DL à cause d'un manque de volonté politique et communautaire.

En résumé, pour que la politique fiscale appliquée dans les zones forestières, puisse avoir des impacts positifs sur le DL du secteur, il serait donc important que cette politique soit en mesure de :

Ø Piloter des expériences novatrices au niveau de ces ZF ;

Ø Fournir une assistance technique appropriée en matière de changement institutionnel à leurs niveaux et au niveau central ;

Ø Donner aux acteurs institutionnels locaux la responsabilité de gérer ces ressources financières, pour financer le développement local et établir le cadre de mécanismes de transferts fiscaux ;

Ø Utiliser les leçons apprises par les démarches pilotes pour favoriser des réformes en matière de politiques de décentralisation et de gouvernance locale.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius