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La place de l'Afrique centrale dans l'architecture de paix et de sécurité africaine (APSA)

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par Rahim Jhan NGUIMBI
Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC) - Master 2, contentieux international 2012
  

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B. Les principes et enjeux juridiques bilatéraux

Certains pays africains demeurent encore sous le joug des partenariats bilatéraux anciens, conclus avec les anciennes puissances colonisatrices, en matière de défense. Il est déplorable de constater que les pays d'Afrique centrale les mettent en concurrence inégale136(*) avec une architecture de paix et de sécurité qu'ils appellent pourtant de tous leurs voeux. A cet égard, nous pouvons nous permettre de nous demander quelle est la place, le rôle et l'implication des accords de défense conclus par exemple entre la République Gabonaise, celle du Cameroun et du Congo, et la République Française, dans la sécurisation de la région face aux instruments du COPAX et plus généralement, ceux de l'APSA ? Ce d'autant plus que ces accords et les instruments juridiques du COPAX et de l'APSA confèrent à la fois aux forces armées françaises et à celles de l'APSA la compétence pour une intervention militaire en cas de crise dans l'un de ces Etats. Il nait de là, une apparente confusion de genre alors que ces pays gagneraient à s'aligner sur le contenu et le dessein fédérateur, cohérent et juste de l'APSA.

Il semble dès lors logique que le processus politique engagé pour soumettre l'Afrique centrale et ses Etats et organisation à l'APSA ne parvienne toujours pas à traduire dans les faits le caractère principal et primordial de la responsabilité de l'UA sur les questions de sécurité en Afrique en général et en Afrique centrale, en particulier. Le flou que l'on en déduit, parait symptomatique des difficultés évidentes pour l'UA et les CER à mettre en place, dix ans après la création du CPS, d'une procédure définitive, écrite, encadrant la prise de décision entre les deux niveaux de la sécurité collective africaine. Seules restent à considérer, les différentes feuilles de route de l'APSA et de la FAA, qui tiennent apparemment lieu de procédure écrite.

Cet état de fait qui explique la survivance desdits accords bilatéraux conforte les Etats d'Afrique centrale dans la conviction qu'ils sont ainsi mieux protégés.

Nonobstant cela, il ya lieu de rappeler que ce n'est qu'à la suite de l'Exercice AMANI AFRICA en 2010, qu'un projet d'Aide-mémoire a été élaboré pour servir de base à une méthodologie claire de prise de décision et de planification des missions et qu'il attend d'être approuvé par l'instance suprême de l'APSA pour servir de document d'orientation pour la Commission de l'UA et les CER, en ce qui concerne la planification et la formulation de mandats pour les opérations de soutien à la paix.

Les principaux écueils et limites ainsi déclinés appellent des palliatifs et nécessitent d'être atténués ou enrayés pour offrir à l'Afrique une architecture de paix qui traduise sa maturité et sa responsabilité à l'égard des problèmes endogènes.

* 136 Cette idée est développée par Elie MVIE MEKA, op.cit, p. 23.

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